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Petites prédictions météo pour juillet et août 2018 si vous n’avez pas encore arrêté vos dates de vacances (ou si vous voulez savoir quoi mettre dans la valise)
©Valery HACHE / AFP

Températures

Au doigt mouillé nous pouvons déjà vous affirmer sans trahir de secrets que le début du mois de juillet a déjà été très chaud.

Frédéric  Decker

Frédéric Decker

Météorologue - Climatologue à MeteoNews et Lameteo.org

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Atlantico : En ce début de mois de juillet, et dans un moment ou de nombreux Français préparent leur déplacement estival, en France pour une grande partie d'entre eux, que sait-on d'ores et déjà des prévisions météorologiques pour ces deux mois ? Quel sera le meilleur mois du point de vue de la météo ?

Frédéric  Decker : La tendance pour juillet est très estivale : un mois globalement chaud à très chaud en toutes régions, avec des écarts positifs toutefois plus réduits vers les côtes de la Manche. Une période de canicule n’est d’ailleurs pas exclue, même si le risque demeure relativement faible. Une relative sécheresse devrait concerner la France, plus particulièrement les régions situées au nord de la Loire. Les Hauts-de-France, concernés par une sécheresse de surface marquée après un mois de juin très sec, risquent de voir ces conditions météo anormalement sèches perdurer. Cette sécheresse de surface n’empêchera pas quelques orages de se manifester, comme cette première semaine de juillet sur de nombreuses régions. La semaine prochaine s’annonce plus sèche, très chaude et ensoleillée avant une nouvelle période orageuse probable après le 15.

Août resterait estival sur la moitié sud avec soleil et chaleur plus modérée. Sur la moitié nord, les conditions risquent de se dégrader assez vite, au retour d’un courant d’ouest assez perturbé avec des passages pluvieux, une importante nébulosité et des températures en baisse, proches des moyennes de saison. Difficile de dire quand cette dégradation arriverait précisément, mais la seconde quinzaine semble plus exposée.

Juillet serait donc le mois de grandes vacances le plus favorable… pour ceux qui recherchent le soleil et la chaleur en tous cas.

Quelles sont les régions qui devraient connaître le meilleur ensoleillement pour ces mois d'été ?

seraient même plus importants sur le tiers nord du pays, au plus près de la récurrence anticyclonique envisagée entre les îles Britanniques et la Scandinavie.

Le soleil risque de faire davantage défaut sur la moitié nord en août, surtout vers le nord-ouest, entre la Normandie et la Bretagne. L’ensoleillement serait davantage de saison sur la moitié sud, notamment vers la Méditerranée, régions très lumineuses au cours du mois.

Est-il possible d'anticiper certaines phénomènes, comme des orages violents, des épisodes caniculaires, ou des températures anormalement basses pour ces mois d'été ?

Evidemment, plus un mois d’été est prévu chaud, plus le risque de canicule est élevé. Pas de panique pour cet été : le risque restera assez faible en juillet malgré une chaleur bien installée dans la durée. Ce risque sera encore plus modique en août.

Concernant les risques d’orages violents, ils sont beaucoup plus difficiles à prévoir à long terme. Les modèles numériques saisonniers tentent d’appréhender les écarts pluviométriques des prochains mois, sans préciser si des pluies abondantes seront liées ou non aux orages. De plus, un mois globalement sec peut cacher une courte mais forte période orageuse. Après mai et début juin très électriques, une certaine accalmie est attendue pour juillet après cette première semaine orageuse, avant des orages plus fréquents sans doute en août.

Il n’y a pas de fraîcheur excessive attendue pour ces deux mois d’été, sauf peut-être vers la fin août sous le flux perturbé automnal pouvant être précoce.

Je rappelle que ce type de tendance reste fiable à 60-65% environ. Ce qui laisse une marge d’erreur importante. La tendance saisonnière est un exercice récent d’un point de vue purement scientifique, vieux d’une petite vingtaine d’années seulement. Elle progresse lentement mais sûrement au fil des années, prenant de plus en plus en compte certaines interactions complexes océans-atmosphère, certains grands cycles naturels ou encore l’activité solaire.

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