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Servir le Roi à la vie, à la mort : ce qui se passait dans la tête des grands maréchaux du siècle des Lumières
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En partenariat avec Atlantico, Storiavoce vous propose de découvrir non pas un rite funéraire de la France du XVIIIe siècle, où être Maréchal constitue la dignité la plus importante de la hiérarchie militaire. Auteur de "Servir le roi: vie et mort des maréchaux au XVIIIe siècle", Simon Surreaux répond aux questions de Christophe Dickès.

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Storiavoce est une radio web francophone dédiée à l’histoire antique, médiévale, moderne et contemporaine, au mouvement des idées politiques et à l’histoire de l’Art. Elle vise à mettre en lumière les événements majeurs de l’Histoire, auxquels sont associées des grandes figures, ainsi que les grands courants intellectuels. Pour cela, elle donne la parole aux meilleurs spécialistes des sujets abordés. Storiavoce est une marque l’association Voxistoria fondée par Christophe Dickès

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Christophe Dickès

Christophe Dickès

Historien et journaliste, spécialiste du catholicisme, Christophe Dickès a dirigé le Dictionnaire du Vatican et du Saint-Siège chez Robert Laffont dans la collection Bouquins. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages consacrés à la politique étrangère et à la papauté (L’Héritage de Benoît XVI, Ces 12 papes qui ont bouleversé le monde). Il est enfin le fondateur de la radio web Storiavoce consacrée uniquement à l’histoire et à son enseignement.

 

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Depuis la nuit des temps, les rites funéraires révèlent les sociétés. La préparation à la mort, les gestes qui l’entourent -l’embaumement, la crémation ou l’inhumation, parfois les prières et les croyances, les acteurs même de ces rites, les cortèges et la musique nous indiquent la façon dont les peuples considèrent « le passage » d’une vie à une autre pour reprendre l’expression de l’ethnologue Arnold van Gennep. De leur côté, certains anthropologues estiment que les rituels funéraires sont un des fondements du passage à ce que nous appelons la civilisation. N’est-ce pas Malraux qui écrivait dans ses Antimémoires : « Toute civilisation est hantée, visiblement ou invisiblement, par ce qu’elle pense de la mort. » Storiavoce vous propose de découvrir non pas un rite antique, égyptien ou grec, mais celui de l’époque  moderne et plus exactement de la France du XVIIIe siècle. Dans cette France des Lumières, être Maréchal constitue la dignité la plus importante de la hiérarchie militaire. S’intéresser à leur mort, c’est mieux comprendre leur existence. Comment étaient ces hommes dans l’intime face à la mort ? Comment ces gens de guerre, le plus souvent riches, réglaient leurs affaires privées ? Que léguaient-ils à la postérité ? Comment ces nobles, en dépit de leur trépas, souhaitaient marquer l’histoire de France en faisant en sorte que leur souvenir se perpétue? Auteur de  Servir le roi: vie et mort des maréchaux au XVIIIe siècleSimon Surreaux répond à toutes ces questions. Il est interrogé par Christophe Dickès.

L’invité: Simon Surreaux est agrégé de l’Université, docteur en Histoire et rattaché au centre Roland Mousnier (université Paris-Sorbonne). Sa thèse, sous la direction de Lucien Bély, Les Maréchaux de France au XVIIIe siècle. Histoire sociale, politique et culturelle d’une élite militaire a reçu le prix Daniel et Michel Dezès de la Fondation de France, en mars 2012. Il a publié aux éditions Vendémaire: Servir le roi: vie et mort des maréchaux au XVIIIe siècle et la correspondance de la Duchesse de Fitz-James (1757-1771) sous le titre Aimez-moi autant que je vous aime.


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