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Harcèlement sexuel : s'il vous plaît ne stigmatisez pas les "personnes racisées" issues des "quartiers populaires" !
©Reuters

La main au …

Ils sont comme ça ces malheureux. Ils font ce qu'ils peuvent. Et ce n'est pas de leur faute.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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C'est une pétition. Elle est, comme d'habitude, dans Libération ce journal prenant de plus en plus l'aspect d'une déchetterie. Elle est signée par une ribambelle de dames et de demoiselles, toutes exhibant leurs titres universitaires. Et elle s'insurge contre un projet de loi visant à pénaliser le harcèlement de rue.

Les signataires (signatrices peut-être ?) du texte estiment que punir le harcèlement de rue c'est stigmatiser une catégorie de la population qu'elles désignent de la façon suivante : "personnes racisées issues des quartiers populaires". Attardons-nous un instant sur le terme "racisées". Il est emprunté au langage, frénétique et hystérique, des Indigènes de la République.

Un (une) "racisé(e)" est quelqu'un qui est un peu plus foncé que la moyenne des habitants de ce pays atteints d'une maladie de la peau connue sous le nom de leucodermie. Ces leucodermes, ces autochtones (à ne pas confondre avec les Indigènes) sont, par le simple fait d'être des Blancs, racistes de naissance. Revenons maintenant aux pauvres "racisés". On les trouve le plus souvent dans la rue.

C'est normal : ils habitent mal. Ils ont souvent la main leste : c'est normal, des femmes et des filles passent trop près d'eux. Et qu'est-ce qu'elles ont à déambuler à Barbès, ou boulevard de la Chapelle ? Ne pourraient-elles pas faire leurs provocations avenue Montaigne, place du Trocadéro ou rue de l'Université ?

On suppose que le "racisé", robuste et rigoureux, a le sang chaud. Contrairement au mâle blanc, dévirilisé, démasculinisé et en voie de refroidissement. Il n'est pas venu à l'esprit de ces pétitionnaires imbéciles que certaines populations avaient, par culture et religion, un rapport aux femmes envisagées comme une race à viande plutôt gouteuse. Mais elles n'ont pas oublié de dire que les racisés" qu'on veut "pénaliser" subissent déjà d'insupportables contrôles policiers. Au fait, pourquoi les contrôle-t-on autant ?

Elles insistent dans leur texte sur les harcèlements, nombreux et cachés qui auraient lieux dans les universités, les entreprises et même au foyer. Ces dames et demoiselles ont dû vivre d'affreuses expériences dans les universités où elles officient. Va donc savoir ce qu'on pu leur faire professeurs et étudiants, tous des males blancs ? Elles le raconteront certainement dans une prochaine pétition. 

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