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Voulez-vous connaître l'horrible forfait dont s'est rendu coupable M. Blanquer, ministre de l'Education Nationale ?
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Âmes sensibles s'abstenir

A l'énoncé de ses crimes, le cœur se serre et la plume tremble. Mais la vérité, aussi révoltante soit-elle doit être dite.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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On connaît le nom du criminel : M. Blanquer donc. Son domicile, a été également localisé, rue de Grenelle. Les lieux où il a commis ses abominations, ont été identifiés : deux journaux dont nous hésitons encore à donner les noms pour ménager les lecteurs d'Atlantico.

M. Blanquer pensait jouir d'une totale immunité pour ses vilenies. Et la main de Dieu, juste et sévère, s'est finalement abattue sur lui. Et de cette punition divine, l'instrument a été un honnête et courageux citoyen du nom de Michel Lussault. Il était, il y a quelques heures encore, président du Comité National des Programmes (CNP), un organisme qui s’enorgueillit de faire la pluie et le beau temps au ministère de l'Education Nationale. N'écoutant que son sens civique, il n'a pas hésité, contrairement à nous, à donner les noms des deux journaux où c'est accompli le crime : Causeur et Valeurs Actuelles. 

Dans un texte paru dans le Monde, M Lussault reproche à M Blanquer de s'être affiché à la "Une" de ces deux magasines infréquentables. Et c'est sans doute pour faire court qu'il a omis de mentionner que le ministre avait singulièrement aggravé son cas en dialoguant pour Causeur avec un Belzebuth femelle du nom de Natacha Polony. Et il a, une fois achevé sa noble mission, démissionné de son poste de président du CNP. 

Il nous parait légitime que Michel Lussault soit cité à l'ordre de la nation pour son courage. Mais il nous faut regretter qu'il est tu d'autres crimes de M Blanquer dont il a certainement eu connaissance. Car le ministre de l'Education Nationale est un serial killer. Il a sévit à L'Express, au Point, il est passé sur toute les chaînes de télévision. Et les micros de toutes les radios se sont ouverts pour lui. 

Alors pourquoi avoir isolé juste Causeur et Valeurs Actuelles ? Une explication vient à l'esprit. M Lussault, dont nul ne peut ignorer la grande culture, connaît certainement très bien tous les épisodes de la Révolution de 1789. Et il y en a un, qui n'en doutons pas, a sa préférence : le Comité de Salut Public inlassable pourvoyeur de la guillotine. A moins qu'il ne regarde du côté des grands tribunaux de l'Inquisition espagnole. 

L'intolérance est une passion. Et l'ex président du CNP est à l'évidence un passionné. M Lussault appartient à une caste qui a élu domicile rue de Grenelle : les pédagogues. Et pas en tant que locataires, mais en propriétaires de droit divin. Le pédagogue n'aime que pédagogiser. Pas enseigner. Apprendre à lire, à écrire, comme l'a inscrit dans sa feuille de route l'affreux M Blanquer, c'est pour le pédagogue ringard, poussiéreux, réac. Et surtout extrêmement discriminant pour les enfants issues de la diversité. 

Sous Najat Vallaud-Belkacem,M Lussault vivait heureux. Il prenait son pied avec la réforme de l'orthographe et le prédicat. Et maintenant il pleure son paradis perdu. On ne se plaindra pas ici que les crimes du ministre aient amené M Lussault à rendre son tablier. Et à qui profite le crime ? A tous les enfants de nos écoles, collèges et lycées. 

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