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Plus fort qu'un cabinet noir, ces cabinets roses qui étranglent le débat démocratique
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Chroniques du pot aux roses

A quoi bon infiltrer police, justice et médias quand, spontanément, l’écrasante majorité des journalistes se sent appartenir au camp du bien quand elle fustige la droite et l’extrême-droite, se précipite sur le moindre bouton de guêtre de Fillon mais oublie toujours de demander à Macron comment il se fait que le montant des dons avoués à son mouvement est loin de pouvoir payer ne fût-ce que ses meetings ?

Google et Yahoo, internet

Serge Federbusch

Serge Federbusch est président d'Aimer Paris et candidat à l'élection municipale de 2020. Il est l'auteur de La marche des lemmings ou la 2e mort de Charlie, et de Nous-Fossoyeurs : le vrai bilan d'un fatal quinquennat, chez Plon.

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1 - Taubira présidente ! Macron Premier ministre !

Le spectacle de gros bras encagoulés faisant pression sur les commerçants locaux pour qu’ils baissent leur rideau est obscène. Depuis des décennies, la Guyane, comme la plupart des autres Dom et Tom, vit sous perfusion. Les tares des systèmes clientélistes s’y illustrent à merveille. C’est le tonneau des Domnaïdes, la métropole n’y verse jamais assez d’argent.

Corrompus et prévaricateurs y fourmillent. L’effort, l’innovation, la responsabilité sont bannis au profit de la culture de la sébile tendue à un Etat censé omnipotent. L’obésité bureaucratique à la française y est morbide, elle atteint un point critique. Elle contamine toutes les relations marchandes ou politiques. L’afflux de clandestins ou les taux de natalité excessifs ne sont que des phénomènes subséquents à ces distorsions liées à l’intervention publique.

Constatant ses effets ravageurs, les populations locales, tout au moins les activistes qui sèment la pagaille actuelle, posent le mauvais diagnostic et réclament des aides qui ne feront qu’aggraver le mal. Ayant astucieusement observé qu’en période électorale les politiciens métropolitains sont encore plus lâches qu’à l’accoutumée, les agitateurs locaux font monter la pression. Ils refusent de recevoir des délégations qui n’auraient pas le niveau correspondant à l’immensité de leur culot et de leurs prétentions à toujours plus d’avantages, de régime dérogatoire, de perfusion d’argent public.

Tout candidat à la présidentielle, tout grand parti sait que prononcer ne fût-ce qu’un mot de travers sur le sujet risque de lui faire perdre de nombreuses voix. Mais la France ne peut plus se permettre d’entretenir ces danseuses enlaidies par l’embonpoint et percluses de fainéantise. 

Ces paroles provoqueront évidemment l’accusation immédiate de racisme. Mais non ! C’est un système vérolé et corrupteur qu’il faut dénoncer. Il a une logique parfaitement universelle. Il partage un peu de ce qui a fait sombrer l’Union soviétique ou qui met aujourd’hui à terre le Venezuela. 

Face à l’impéritie des pouvoirs publics Outre-mer, on se prend à rêver de l’apparition spontanée d’un phénomène à la Airbnb ou à la Uber, où le marché secrète spontanément les antidotes à l’incapacité politicienne à réformer les taxis ou la loi sur les baux d’habitation. Hélas, il n’est pas d’Uber à la taille du problème !

Je me souviens que, directeur d’une société d’économie mixte pourtant prospère, je faisais attention aux dépenses engagées pour notre participation à des congrès où je croisais ensuite, abasourdi, des dizaines de joyeux drilles venant de Dom-Tom logés dans des hôtels de luxe. Je me souviens aussi de ces mini-marées de fonctionnaires municipaux sortant des mairies à Saint Martin après de courtes journées de faible labeur.

Alors quelle solution ?

On songe naturellement avec gourmandise à celle de l’indépendance. S’ils la veulent qu’ils la prennent ! Mais, bien sûr, ils ne la souhaitent pas, ou alors simplement en paroles. Et il y a tant d’électeurs là-bas, et tant de Domiens-Tomiens en métropole : largement de quoi plomber une candidature ou un referendum sur le sujet. D’autant qu’à gauche et même à droite, de nombreuses voix s’élèveront pour dénoncer qui une absence de solidarité, qui un abaissement de la France.

D’autres objecteront les richesses naturelles, Kourou, les zones économique maritimes. Mais c’est une goutte d’eau dans l’océan des gebegies. 

Ne reste qu’une solution de dignité et d’égalité avec la métropole : que Dom et Tom deviennent autonomes et auto-suffisants budgétairement parlant. Ce serait cela, le véritable républicanisme et l’anti-racisme. Bon courage à qui osera le proposer. De quoi s’assurer de chaudes journées sous les cocotiers ! Mais la France pourra-t-elle encore longtemps supporter ce fardeau ?

Quoi qu’il en soit, le futur Etat guyanais dispose déjà d’un dirigeant potentiel à sa mesure avec Taubira et d’un Premier ministre parfaitement au fait de sa réalité insulaire avec Macron. C’est bien volontiers que nous les lui cèderons.

2 - Mieux qu’un cabinet noir, des cabinets roses

A quoi bon infiltrer police, justice et médias quand, spontanément, l’écrasante majorité des journalistes se sent appartenir au camp du bien quand elle fustige la droite et l’extrême-droite, se précipite sur le moindre bouton de guêtre de Fillon mais oublie toujours de demander à Macron comment il se fait que le montant des dons avoués à son mouvement est loin de pouvoir payer ne fût-ce que ses meetings ?

Les plus efficaces et ardents cabinets noirs sont encore les écoles de journalisme. Rappelons qu’en 2012 un sondage réalisé par Harris Interactive, sur Twitter, pour le magazine Médias avait montré que 74% des journalistes votaient à gauche. 39% déclaraient avoir opté pour François Hollande au premier tour de la présidentielle, 19% pour Jean-Luc Mélenchon et 18% pour Nicolas Sarkozy. Seuls 3% des sondés disaient avoir choisi Marine Le Pen.

Visiblement, les rapports de force ont peu évolué ...

3 - Des Chinois pas trop bien à Paris

L’enchanteur climat qui règne en France, où des commerçants sont molestés et des pères de famille tués dans des circonstances troubles après une intervention policière, conduit le gouvernement chinois à nous réprimander.

On n’arrête pas le progrès ...

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