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"A bien y réfléchir, et puisque vous soulevez..." : un spectacle jubilatoire
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Laissez-vous surprendre par la troupe des "26000 couverts". Leurs "spectacles de rue" ne ressemblent à rien d'autre. Burlesque, décalé, poétique, le dernier est une vraie réussite.

Laure Monnier pour Culture-Tops

Laure Monnier pour Culture-Tops

Laure Monnier est chroniqueuse pour Culture-Tops.
 
Culture-Tops est un site de chroniques couvrant l'ensemble de l'activité culturelle (théâtre, One Man Shows, opéras, ballets, spectacles divers, cinéma, expos, livres, etc.).
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THEATRE

À BIEN Y REFLECHIR, ET PUISQUE VOUS SOULEVEZ...

Ecriture collective sous la direction de Philippe Nicolle

Mise en scène: Philippe Nicolle

Assisté de Sarah Douhaire

Avec Kamel Abdessadok, Christophe Arnulf, Aymeric Descharrières, Servane Deschamps, Pierre Dumur, Olivier Dureuil, Anne-Gaëlle Jourdain, Erwan Laurent, Michel Mugnier, Florence Nicolle, Philippe Nicolle, Laurence Rossignol

INFORMATIONS

Le Monfort Theatre
106 rue Brancion

75015 Paris

M° Porte de Vanves (ligne 13)
Bus 58 / 62 / 89 / 95 | 191

Jusqu'au 17 mars 

Du mardi à samedi à 20h30

Durée 1h50

L’AUTEUR

Réunis par l’envie de faire du théâtre « hors des cadres », Philippe Nicolle et Pascal Rome créent les 26000 couverts dans les années 90. Compagnie à l’itinéraire artistique singulier, ils débutent par du théâtre de rue puis rentrent en salle en 2006 avec leur spectacle Beaucoup de bruit pour rien de Shakespeare. Leur ambition: emmener le théâtre là où on ne l’attend pas, toucher le spectateur qui s’ignore, détourner le regard et décaler le quotidien. Chaque spectacle est une immersion dans un univers burlesque, décalé et poétique. Leurs créations rencontrent un franc succès auprès du public et de la presse.

THEME

Sortie de résidence. Les 26000 couverts nous présentent le fruit du travail qu’ils ont effectué pendant 15 jours pour leur nouveau spectacle de rue, qui aura pour thème : « la mort ». A ce stade du processus de création, n’existent que des ébauches de scènes, des idées. Il manque la majorité des costumes et des accessoires. Le sort du spectacle dépend de l’avis des représentants des collectivités locales, présents dans la salle.

POINTS FORTS

> Les rires timides du début deviennent de plus en plus forts, jusqu’à ce que la salle glisse dans une douce euphorie. On voyage au travers de scènes aux registres de jeu et aux univers radicalement différents. De rebondissement en rebondissement, la fin annoncée n’est jamais la vraie fin. Les 26 000 couverts manient à merveille ce qu’ils aiment faire : surprendre et réinventer les codes.

>Mais avec eux, l’humour n’est jamais gratuit. Ici, il est au service des problématiques rencontrées par les comédiens. Comment montrer les prémices d’un spectacle de rue à l’intérieur d’une salle ? Entre les murs, cet art perd sa raison d’être.

Quel est le sens de cette étape de travail qu’on appelle « sortie de résidence », ou l’on demande aux compagnies de figer les choses alors qu’elles ne demandent qu’à évoluer. L’univers des possibles restant encore à explorer.

> 12 comédiens sur scène. On prend un plaisir immense à voir autant de vie sur le plateau !

POINTS FAIBLES

Quand on nous fait croire à plusieurs reprises que c’est la fin, on finit par se demander quand est-ce qu’elle arrive, sans pour autant regarder sa montre!

EN DEUX MOTS

Spectacle jubilatoire entre réalité et fiction. On passe un très bon moment avec les 26 000 couverts. Allez-y, ça vaut vraiment le coup.

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