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Mais que pensent donc les candidats à la présidentielle des arguments de ces experts qui alertent de plus en plus vivement sur une possible implosion de l'euro ?
©REUTERS/Kai Pfaffenbach

Indifférence générale

Joseph Stiglitz, prix Nobel d'économie, et Patrick Artus, directeur de recherche chez Natixis évoquent les défauts de conception de la zone euro et les blocages de la gouvernance économique européenne. Pour savoir ce que pensent les candidats à la présidentielle de ces mises en garde, nous avons interrogé les QG de campagne.

Hervé Gaymard

Hervé Gaymard

Hervé Gaymard est député UMP de la 2e circonscription de Savoie, et président du conseil général de la Savoie. Il a été Ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie dans le gouvernement Raffarin III.

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Françoise Grossetête

Françoise Grossetête

François Grossetête est députée européenne (LR, circonscription Sud-Est) depuis 1994, vice-présidente du groupe PPE au Parlement européen, et secrétaire nationale à l'Europe du parti Les Républicains. 

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Liêm  Hoang Ngoc

Liêm Hoang Ngoc

Liêm Hoang Ngoc est un soutien de Jean-Luc Mélenchon pour la campagne de 2017. Il a été député au Parlement européen de 2009 à 2014, co-rapporteur sur l’action de la Troïka, et est le fondateur de la Nouvelle Gauche Socialiste.

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Christophe Caresche

Christophe Caresche

Christophe Caresche est député de Paris du 18e arrondissement, membre du Parti socialiste.

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Florian Philippot

Florian Philippot

Florian Philippot est président du parti "Les Patriotes", qu'il a fondé en septembre 2017. Il est également conseiller régional du Grand Est et député européen. Il était auparavant vice-président du Front National.

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De façon concomitante, ce lundi 12 septembre, Joseph Stiglitz, Prix Nobel d'économie, et Patrick Artus, directeur de la recherche chez Natixis, d'orientation plutôt libérale, affirment que la zone euro serait en voie de dislocation. Ainsi, Joseph Stiglitz déclarait, dans une interview donnée au journal Le Monde : "Les malfaçons de la monnaie unique remontent à sa création. En 1992, les Européens ont imaginé qu’une union monétaire, où les pays ne seraient plus en mesure d’ajuster leurs économies par les taux de change et les taux d’intérêt, fonctionnerait néanmoins tant que les gouvernements maîtriseraient leurs finances publiques et que l’inflation serait sous contrôle. Ils ont donc instauré des règles budgétaires strictes et une banque centrale veillant sur les prix. Ils imaginaient que le marché corrigerait les autres déséquilibres. Ils avaient tort. L’euro n’a pas apporté la prospérité promise, mais la division et la divergence. Pire, il a aggravé les choses lorsque la crise a frappé."  De la même façon, pour Patrick Artus, dans une interview donnée à Boursorama la zone euro va disparaître si rien n'est fait, parce qu'elle est néfaste dans sa forme actuelle.

Atlantico : Dans quelle mesure le risque ici présenté par ces deux économistes est pris en compte par votre candidat, et quelles sont les propositions faites pour préserver, renforcer, ou non, la zone euro ?

Réponse de Liêm Hoang Ngoc (Soutien de Jean-Luc Mélenchon) : Joseph Stiglitz et Patrick Artus ont raison. L’Union européenne est une construction politique inachevée et la zone euro une construction économique bancale. Dans cette dernière, à défaut d’un budget européen conséquent organisant les transferts de ressources nécessaires, les pays victimes de "déséquilibres macroéconomiques" sont sommés de pratiquer la "dévaluation interne", en réduisant leurs salaires et leurs dépenses publiques. Il en résulte un jeu à somme négative où l’insuffisance de la demande est à l’origine de la déflation qui menace la zone euro. La BCE a tenté d’y faire face en assouplissant sa politique monétaire. Cette action est insuffisante. Elle doit être accompagnée de politiques budgétaires offensives, comme le recommande désormais le G20. La relance budgétaire est d’autant plus pertinente que la crise des dettes souveraines s’est estompée dès que la BCE a sorti le "bazooka" en annonçant qu’elle rachèterait sur le marché secondaire les titres des pays qui feraient l’objet d’une spéculation.

Les textes européens interdisent malheureusement aux États-membres de mener cette autre politique. Parmi ces textes, le Traité budgétaire fixe un objectif d’équilibre structurel des comptes publics. Le six pack détermine des trajectoires inatteignables de réduction des déficits courants et des taux d’endettement. C’est pourquoi Jean-Luc Mélenchon propose de les renégocier.

Pour réformer la zone euro, il faudrait de plus s’orienter vers une union de transferts organisant la convergence vers le haut des États-membres grâce à un budget communautaire accru. Celui-ci devrait pouvoir être financé par l’impôt et l’emprunt européens. L’harmonisation de l’impôt sur les sociétés devrait être mise en marche et le tarif extérieur commun réactivé. Ce plan A requiert des avancées vers une Europe politique intégrée plus démocratique, où la Commission et un Trésor européen en gestation seraient contrôlés par un Parlement aux pouvoirs étendus. Tout ceci nécessite un changement de traité, et donc l’accord de notre principal partenaire, l’Allemagne.

A défaut, un plan B doit être envisagé pour sortir de l’enlisement, tant le scénario actuel exacerbe les inégalités entre les pays et fait exploser le chômage. En sortant de concert de l’euro, de nombreux pays retrouveraient des marges de politique budgétaire car ils n’auraient plus à se soumettre au pacte de stabilité renforcé. Ils pourraient monétiser les déficits en cas de tension sur les taux des titres publics qu’ils émettent. Enfin l’ajustement du taux de change de leur nouvelle monnaie restaurerait leur compétitivité sans qu’ils n’aient à baisser leurs salaires et leurs dépenses sociales.

La mise en œuvre d’un système de change fixe et d’un fond monétaire communs à tous les États parties-prenantes de cette sortie ordonnée, ainsi qu’un encadrement des changes et du libre-échange, leur permettraient d’affronter, le cas échéant, les attaques spéculatives.

Christophe Caresch (proche de François Hollande) : Depuis la création de la zone euro, un certain nombre d'économistes (comme Robert Mundell) s'interrogent sur sa viabilité. Ils considèrent que la zone euro n'est pas une zone monétaire optimale. Pourquoi ? Parce que selon eux, une zone monétaire optimale doit permettre une possibilité de transfert lorsqu'une partie de la zone est touchée par une dépression économique. Et Il est vrai que la zone euro ne prévoit pas la possibilité de transfert et que cela a posé problème en 2008.

Cette analyse a été prise en compte par les autorités politiques lors de la conception de la zone euro. L'idée d'une gouvernance économique, que la zone monétaire soit accompagnée d'une politique économique qui permette une convergence des performances économiques des différents pays de la zone a été proposée. Mais ce gouvernement économique n'a pas vu le jour et la zone euro a dû faire face à la crise de 2008 dans une situation de fragilité.

Quels scénarios sont à envisager aujourd'hui ? M. Stiglitz préconise un démantèlement de la zone euro. D'autres, dans une position intermédiaire, proposent de créer deux zones monétaires au sein de la même zone monétaire. Je pense pour ma part que ces deux options sont dangereuses. On peut faire différemment : depuis 2008, et malgré cette incomplétude, la zone euro a pu faire face à la crise sous l'angle du maintien de sa cohésion, et la crise grecque a été surmontée. Pourquoi ? Parce que malgré les différences d'analyses, notamment entre la France et l'Allemagne, un certain nombre d'instruments ont pu être mis en place à travers notamment le mécanisme européen de solidarité ou encore l'Union bancaire… Et que par ailleurs la BCE a été capable de prendre des initiatives pour éviter la dislocation de la zone euro.

Ce qui est vrai, c'est que si l'on ne va pas vers une intégration plus forte de la zone euro, elle restera fragile et vulnérable à d'autres chocs économiques qui peuvent mettre en cause sa viabilité.

Concernant le pacte de stabilité, la réalité c'est qu'il n'a pas été respecté par la plupart des pays européens depuis sa création. Avant même la crise, en 2004, la France et l'Allemagne se sont affranchies de ces règles, et d'autres n'ont jamais été en capacité de tenir leurs engagements. D'ailleurs depuis 2008, je note qu'aucun pays n'a été sanctionné au titre du Pacte de stabilité. Il est vrai que l'Allemagne a plaidé pour des sanctions, mais même si ce renforcement a pu avoir des effets récessifs, il n'a pas été totalement respecté. Depuis la présidence Juncker et l'arrivée de Pierre Moscovici, je constate que la Commission européenne a largement changé de discours en adoptant la "flexibilité" malgré les plaintes des Allemands. Cet assouplissement des politiques budgétaires est donc en train de se faire.

Le vrai problème aujourd'hui est donc de mon point de vue celui de la coordination, pour permettre aux pays qui sont en déficit de les réduire, bien que ce soit au détriment de leur demande intérieure. Pour y pallier, les pays excédentaires comme l'Allemagne devraient en parallèle pratiquer une politique de relance. Et je note que l'Allemagne a quand même mis en place un salaire minimum, une politique budgétaire plus offensive… C'est insuffisant, mais c'est un début.

Ce qu'il faudrait aussi, c'est une capacité budgétaire qui permettrait de venir en aide aux pays qui ont des problèmes, leur permettre de soutenir leur économie. C'est la proposition de la France aujourd'hui.

Hervé Gaymard (membre de l'équipe de campagne d'Alain Juppé) : Le catastrophisme est une mode, à laquelle succombent parfois de grands esprits. C'est une facilité intellectuelle et une erreur politique. Cela vaut pour l'euro comme pour tous les grands enjeux d'avenir. L'Europe traverse un moment difficile. Ce dont nous avons besoin, c'est d'un jugement lucide et d'une action continue et volontariste pour réformer et faire progresser ce grand projet.

Il n'y a rien de vraiment neuf dans ce que dit Joseph Stiglitz. Les doutes qu'il exprime sont ceux d'une certaine école anglo-saxonne qui n'a jamais compris, encore moins accepté, et toujours combattu la monnaie unique européenne. Selon cette école de pensée, le taux de change est un instrument indispensable de la politique économique. Dévaluer, c'est exister. En se privant de cet instrument, les pays européens se condamneraient. On retrouve cette même nostalgie de la dévaluation en France, où elle fonde le programme, si l'on peut ainsi le qualifier, du Front National et de l’extrême-gauche, et nourrit beaucoup de nostalgies. C'est à la fois partiel et totalement décalé. Partiel parce que la dévaluation, bien évidemment, ne résout pas les problèmes fondamentaux auxquels nous sommes confrontés : renforcer notre système d'éducation, fluidifier le marché du travail, développer plutôt que conjurer l'économie numérique. Décalé parce que, depuis trois ans, la très forte dépréciation de l'euro a fortement soutenu l'économie européenne, beaucoup plus que ne l'auraient fait de quelconques mesures nationales. Comme souvent, les anti euros livrent la dernière guerre.

Il est vrai que, depuis plus de sept ans, la croissance européenne est anémique et ceci doit nous faire réfléchir. Chacun des pays porte sa propre responsabilité. L'euro n'est nullement coupable, en France de l'alourdissement des dépenses publiques et de la fiscalité, ainsi que des hésitations et volte-face en tous genres, qui minent la confiance. Le quinquennat qui s’achève est catastrophique, malgré un euro faible, des taux d’intérêt historiquement faibles, et des hydrocarbures très compétitifs. Mais nous avons également besoin, en Europe, de plus de cohésion, de plus de coordination, de plus d'harmonisation, de plus de gouvernance politique de la zone euro. C'est un chantier long et difficile. On peut penser que nous ne progressons pas assez vite. L'effacement de la France, dont la voix est maintenant inaudible en Europe, contribue à cette paralysie.

Ce n'est pas inéluctable. Il ne tient qu'à nous de nous faire entendre, à condition que nous retrouvions, bien sûr, notre crédibilité c'est à dire une économie forte et créatrice d'emplois. Stiglitz et Artus, chacun à sa manière, appellent de leurs vœux un "grand soir", un bouleversement subi dont sortirait un euro nouveau et renforcé. Il faut de l'ambition, bien sûr, pour l'Europe. Mais les projections extrémistes, aussi bien intentionnées soient-elles, renforcent, in fine, l'europessimisme. Nous entendions déjà ces mêmes discours dans les années 1990. L'euro a survécu à tous les doutes. Il est aujourd'hui la deuxième monnaie mondiale. Les Français le savent, comme ils sont conscients des bénéfices qui en résultent pour eux.

Françoise Grossetête (membre de l'équipe de campagne de Nicolas Sarkozy) : Je crois qu’il faut d’abord être précis et faire très attention à ce que disent ces deux économistes de renom. Aucun des deux n’est contre l’euro ou n’estime qu’une monnaie commune soit, en soi, une mauvaise idée. Mais ils se rejoignent pour dire que la zone euro est aujourd’hui imparfaite et incomplète et qu’elle est condamnée à se réformer sous peine de disparaître. S’ils évoquent la dislocation de la zone euro, ce n’est donc pas un souhait de leur part, mais simplement un constat basé sur les dysfonctionnements actuels. Et qui pourrait les contredire ?!

Nicolas Sarkozy, fort de son expérience de la crise financière de 2008, a très bien compris le risque qui pesait sur la zone euro. Une Union monétaire sans convergence des politiques économiques, fiscales et sociales est intenable sur le long terme. C’est pourquoi il ne faut pas reculer (ce qui serait impossible aujourd’hui sans provoquer une dévaluation massive qui serait catastrophique pour bien des pays de l’eurozone) mais au contraire aller plus loin. Nicolas Sarkozy estime ainsi que la zone euro doit aller au bout de son intégration économique, en se dotant notamment d’un véritable gouvernement économique s’appuyant sur un Fonds monétaire européen.

Car que nous dit Joseph Stiglitz ? Il regrette que la zone euro ne soit pas dotée d’une Union bancaire commune (c’est en cours), qu’il n’y ait pas de règles pour limiter les excédents commerciaux ni de mécanisme de solidarité budgétaire. Il dénonce aussi le fait que la BCE n’ait pour mandat que de limiter l’inflation et ne "se préoccupe pas davantage d’emploi, de croissance et de stabilité". En d’autres termes, il regrette qu’il n’y ait pas de coordination des politiques économiques de la zone euro. C’est justement ce que veut Nicolas Sarkozy, qui souhaite doter la zone d’un véritable pilotage politique, avec une structure de décision permanente.

Nicolas Sarkozy préconise aussi plus de convergence fiscale entre les pays de la zone euro, car il trouve absurde de continuer à avoir des politiques fiscales divergentes, voire concurrentes. On le voit aujourd’hui avec l’Irlande et le cas Apple ! Or, n’oublions pas que c’est lui qui, en 2011, avait arrêté avec Angela Merkel le principe d’un cadre unifié pour l’impôt sur les sociétés, suite à un travail technique franco-allemand malheureusement au point mort depuis 2012.

Enfin, il ne faut pas être naïf. Il n’y aura d’harmonisation ni fiscale, ni économique, il n’y aura pas de solidarité budgétaire, sans que des gages de sérieux soient données à nos partenaires en ce qui concerne l’économie française et son niveau d’endettement. La politique de François Hollande a conduit à ce que la France, en matière économique, perde toute sa crédibilité sur la scène européenne. C’est pourquoi Nicolas Sarkozy a mis l’économie au cœur de son programme, afin que la France retrouve sa compétitivité perdue et la confiance de ses partenaires.

Florian Philippot (porte-parole du Front national) : Le constat fait par Joseph Stiglitz, Patrick Artus et bien d’autres économistes rejoint les analyses que nous faisons depuis de nombreuses années.

L’euro était censé nous apporter croissance et emplois, et même réduire les inégalités entre les pays membres. Au lieu de cela, c’est la loi de la jungle et de la concurrence déloyale qui a triomphé. La monnaie unique est vue comme un "frein à la prospérité" par Stiglitz et est même qualifiée de "néfaste" par Patrick Artus.

Elle ne tourne qu’au bénéfice exclusif de l’Allemagne qui dispose ainsi d’une monnaie sous-évaluée de 15%, quand elle apparaît surévaluée de 6% pour la France selon le FMI. En clair, cela signifie que l’Allemagne peut vendre ses produits exportables 15% moins chers. 

Le déficit de compétitivité dû à l’euro pour la France vis-à-vis de l’Allemagne est donc gigantesque (21%). Sans possibilité d’ajustement de notre parité monétaire, la seule issue devient la stagnation voire la baisse des salaires. 

Résultat, depuis 2007, la France a perdu 10% de niveau de vie par rapport à l’Allemagne, et accuse un déficit commercial structurel depuis 2003, quand sa balance était nettement excédentaire avant l’euro. 

Mais l’euro, ce ne sont pas seulement des billets et des pièces en circulation. C’est aussi un corset juridique au nom duquel une austérité inouïe est imposée aux peuples (les impôts ont augmenté de 1400 euros par ménage depuis 2011 en France sans baisse significative des déficits publics). Il y a donc aussi un choix politique : est-il acceptable en démocratie de dépendre des désidératas d'une banque centrale à Francfort ? A l'évidence non.

Cette situation n’est plus supportable. Certains proposeront alors une utopique "Europe fédérale" ou une illusoire "harmonisation" (calée sur les normes des pays de l’Est ?) qui ne viendront jamais compte tenu du refus catégorique de l’Allemagne. Pire, cela signerait l’arrêt de mort de la souveraineté du peuple français et un coût budgétaire dû aux transferts immenses.

Face au déni des dirigeants européistes, la seule conclusion à tirer - et que M.Stiglitz formule - est de mettre fin en douceur et de manière concertée à cette anomalie économique et politique qu’est la monnaie unique, véritable "relique barbare". Cela nous permettra de retrouver notre souveraineté monétaire et budgétaire (comme 95% des pays du monde) et de disposer d’une monnaie adaptée à notre économie pour refléter le "juste prix" de nos exportations, sans qu’il soit faussé.

La dépréciation monétaire qui en résultera permettra à notre industrie de redémarrer et de regagner ses parts de marché mondiales perdues depuis 1999 (-40%), de la même manière que la dévaluation de la Livre à la suite du vote sur le Brexit (en dépit de toutes les prévisions apocalyptiques) a déjà permis au Royaume-Uni de réduire son déficit extérieur et accroître sa production industrielle en juillet et août. 

Et plus cette échéance sera repoussée, plus les effets délétères de cette monnaie se feront sentir.

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