Une nouvelle compétition aux JO de Rio : le conflit israélo-arabe…

Joud Fahmy est un être doux et pacifique. Comme la religion qui est la sienne … Elle est restée stoïque et digne face aux provocations sionistes alors qu'elle concourait en judo aux JO de Rio. Elle a été défiée par une certaine Jili Cohen, israélienne de son état. Cohen ? Quelle curieuse idée pour une judoka de porter un nom de psychanalyste. Passons sur cette anomalie. Joud Fahmy est saoudienne. Et donc, n'écoutant que sa conscience et sa foi, elle a refusé d'affronter une représentante de la race maudite. 

Le CIO a constaté son abandon et l'a donc exclue de la compétition. Une mesure que nous n'hésitons pas à qualifier de très injuste. Car le Comité Olympique aurait quand même pu prendre en compte, l'historique avancée du royaume saoudien qui depuis deux ans autorise – sous stricte surveillance – les filles à faire du sport. Mais le CIO s'estime sans-doute quitte avec l'Arabie Saoudite, car il n'a pas classé le Coran parmi les substances dopantes. Sans parler du fait qu'il n'est pas allé chercher noise à un pays où l'on coupe allègrement des têtes, des bras et des mains.

Plusieurs hypothèses ont été avancées pour expliquer le refus de Joud Fahmy d'affronter Jili Cohen. Certains pensent que, les Juifs étant selon le Coran des singes et des chiens, l'Israélienne aurait pu pendant une prise souiller le corps pur et immaculé de la Saoudienne. Une autre hypothèse est encore plus désobligeante et scandaleuse. Depuis bientôt 70 ans, toutes les guerres israélo-arabes ont tourné à la confusion des Arabes. 1948 : raclée. 1956 : raclée. 1967 : raclée, d'autant plus mémorable qu'elle fut accompagnée d'une célèbre photo montrant les milliers de godillots abandonnés dans le Sinaï par les soldats égyptiens pour fuir plus vite. 1973 : raclée. On pourrait donc penser que Mlle Joud Fahmi n'a pas voulu ajouter une autre page de honte à l'Histoire déjà fournie des déconfitures arabes. Arrêtons-nous là. Eh bien non !

Et pourquoi ? La direction d'Atlantico, sage et avisée, me suggère de conclure sur les sentiments pacifiques de la Saoudienne comparée aux instincts belliqueux de l'Israélienne. En effet, me dit-on, à partir d'un certain nombre de milliards de dollars, un Etat est forcément respectable. Mais, j'écris ce que je veux non ? Pas tout à fait, car il n'est pas du tout sûr que les dirigeants saoudiens, qui ont une conception très particulière de la liberté d'expression fassent la différence entre un article d'Atlantico et un communiqué de l'Elysée.

Or la France a besoin de l'Arabie Saoudite. Pour qu'elle achète éventuellement nos avions et nos Mistrals. Pour qu'elle finance nos mosquées, sans lesquelles notre pays serait comme un désert triste et sans foi, comme un ciel sans étoiles. D'ailleurs, François Hollande a désigné Jean-Pierre Chevènement pour, à cet effet, tendre notre sébile à Riyad. On le voit, l'intérêt supérieur de notre pays est en jeu. Et qui suis-je, moi misérable vermisseau, pour m'opposer à ce qui est bon pour la France ?