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Pour la révision de la loi Taubira par Les Républicains
©Reuters

Tribune

A l'approche des primaires de la droite et du centre, le renoncement d'un certain nombre de candidats à parler de la loi Taubira, à envisager sa révision totale ou partielle, affecte un certain nombre d'adhérents Les Républicains. Tribune de Béatrice Rimaud et Yves de la Motte.

Yves de la Motte

Yves de la Motte

Yves de la Motte est adhérent LR.

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Béatrice Rimaud

Béatrice Rimaud

Béatrice Rimaud est adhérente LR.

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Depuis 4 ans maintenant, la France est affligée d’un Président qui se refuse à voir la réalité : alors que les Français sont confrontés au chômage, à une pression fiscale exceptionnelle, au délitement du système scolaire, à l’insécurité, aux actes terroristes, aux grèves et manifestations incessantes, le tout ne cessant d’empirer, le Président va même jusqu’à déclarer – depuis sa Tour d’ivoire – que la France "va mieux" ! Dès le début, d’ailleurs, il était évident qu’il se refusait à voir la réalité, à commencer par celle de notre humanité, à savoir que l’être humain est homme ou femme, qu’il ne peut y avoir de renouvellement des générations hors du couple homme-femme et que tout enfant a, essentiellement, besoin de son père et sa mère.

Depuis 2013 quasiment, les Français comme les médias ne pensent qu’à 2017 tant l’impatience est grande de voir François Hollande quitter le pouvoir et, plus largement, toute cette gauche idéologue et démagogue.

Nous appelons de nos vœux une alternance politique, une victoire de la droite !

Cependant, notre inquiétude grandit au fil du temps. Alors que nous sommes des millions à nous être opposés à la loi Taubira, alors que cette loi est une injustice immense pour des enfants qui désormais peuvent être faits sciemment orphelin de père ou de mère, alors que le "mariage" pour deux hommes ou deux femmes est une aberration anthropologique et juridique, les principaux candidats à la primaire de la droite et du centre comme le parti Les Républicains lui-même, évacuent systématiquement ce sujet essentiel.

Un sondage réalisé par Opinion Way et publié par La Croix (voir ici) a récemment montré que 68% de ceux qui souhaitent voter à l’occasion de la primaire de la droite, se prononcent pour une remise en cause partielle ou totale de la loi Taubira.

A chaque meeting, réunion, consultation, des adhérents et sympathisants LR rappellent l’importance cruciale de cet enjeu pour la société et pour les générations à venir. Ainsi, au cours de la réunion du 8 juin dernier au siège de notre parti, toute la salle a réclamé que la question du mariage et de l’adoption soit abordée dans la partie "famille" du projet de programme. Hélas, quelques jours plus tard, les participants ont tous constaté que cette partie de la réunion ne figurait même pas au compte-rendu !

Doit-on en conclure que les dirigeants des LR sont, comme François Hollande, incapables de voir la réalité en face ? Ou qu’ils sont tétanisés par les quelques centaines d’adhérents LGBT et leur accusation systématique d’homophobie, laquelle est devenu un véritable chantage ? Vont-ils, alors, céder à toutes les revendications LGBT, quelles qu’elles soient, pour éviter de se faire traiter d’homophobe ? 

Hélas, plus grave qu’un revirement, c’est même un renoncement complet. Et il n’en ressort qu’une seule chose pour le moment : c’est le manque de courage. Or, au vu de la situation actuelle de la France, celui qui dirigera demain notre pays doit avant tout être un homme ou une femme de courage !

Nous sommes à quelques semaines des primaires. Il est encore possible d’oser se prononcer, d’oser aborder et traiter le sujet, mais il y a urgence ! En quelques heures à peine, des milliers d’adhérents et sympathisants des Républicains ont déjà signé notre appel aux candidats à la primaire : "Non au renoncement sur la loi Taubira par Les Républicains". Et ils ne manqueront pas d’être de plus en plus nombreux dans les heures qui viennent, les jours et les semaines s’il le faut. 

Nous qui sommes Républicains, nous défendons aussi le respect de la démocratie : nous comptons sur les dirigeants de notre parti pour qu’ils respectent eux aussi tous les Français prêts à les suivre… mais pas à n’importe quelles conditions !

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