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Ces incroyables véhicules du futur que fabrique Larry Page dans des usines secrètes dont on vient d’apprendre l’existence
©Patent filing

Retour vers le futur

Tous les milliardaires de Silicon Valley en rêvent. Serait-ce bientôt une réalité ?

Le rêve des voitures volantes. Mais oui, enfin, comme dans les films de science-fiction. Vous n'y êtes pas forcément sensible, mais d'innombrables geeks, surtout américains, surtout de la Silicon Valley, y pensent sans arrêt. Une obsession. Fantasme de l'avenir tel que rêvé dans les romans de science fiction de la jeunesse de ceux qui sont aujourd'hui milliardaires des nouvelles technologies.

Par exemple, Peter Thiel, investisseur visionnaire, avait fait de la devise d'un de ses fonds : "Ils nous ont promis des voitures volantes, au lieu de cela on a eu 140 signes."

Elon Musk, déjà fondateur de Tesla, SpaceX et SolarCity, ne penserait qu'à ça, et a dit qu'il voulait faire une voiture autonome volante et électrique.

(Bill Gates, lui, n'est pas fan. Il a déclaré que les voitures volantes "ne sont pas un moyen très efficace de déplacer les choses d'un point A à un point B." Mais il est à Seattle, pas à Silicon Valley.)

On peut rajouter un autre afficionado à la liste : Larry Page, fondateur et PDG d'Alphabet, la holding qui possède notamment Google. Ashlee Vance et Brad Stone révèlent pour Bloomberg Businessweek que le multimilliardaire possède, à titre personnel, non pas une, mais deux entreprises qui travaillent sur des voitures volantes.

Page est l'investisseur principal de Zee.Aero, une startup qui fait des petits véhicules volants. Pour l'instant, l'entreprise a déjà construit deux prototypes qui ont déjà volé. Pendant longtemps, l'entreprise a eu ses locaux directement à côté du campus de Google, même si les employés étaient sommés de se faire discrets. Aujourd'hui Zee.Aero utilise un petit aéroport privé sans glamour, au milieu de la Californie, où les ingénieurs travaillent dans un hangar refait à neuf.

Mais, il y a quelques années, déçu par le peu de progrès de Zee.Aero, Page a financé une autre startup, dénommée Kitty Hawk. Les deux startups sont au courant de l'existence de l'autre, et elles sont en compétition l'une avec l'autre. Kitty Hawk comprend de nombreux ex-employés de Google, notamment Sebastian Thrun, qui a créé chez Google le programme de voitures sans pilotes, et Google X, le labo de recherche et développement pour les projets "fous".

Le problème c'est que, comme l'explique le site Vsauce, l'idée d'une voiture volante est peut être séduisante en théorie, mais semble nulle en pratique. En effet, quand on y réfléchit sérieusement, de nombreuses objections se dressent.

Après tout, un véhicule qui doit être à la fois voiture et avion et (peut-être) hélicoptère sera sans doute une mauvaise voiture, un mauvais avion et un mauvais hélicoptère.

Ensuite, la sécurité. Il est déjà assez difficile comme ça de conduire en 2 dimensions — il y a plus d'1 millions de morts sur la route par ans —, conduire en 3 dimensions semble hors de la portée de M. tout le monde. Et que se passe-t-il si des voitures se mettent à tomber du ciel sur des quartiers résidentiels ?

Enfin, la praticité. Si l'objet a besoin d'une longue piste pour décoller, comment feront la plupart des gens qui n'ont pas ça chez eux ? Ils conduiront sur la route ? Et quid du bruit : imaginons si chacun a dans son garage un appareil à turbines, et que chacun le prend le matin pour aller au travail…

Pourtant, les ingénieurs de Zee.Aero et de Kitty Hawk pensent que l'heure de la voiture volante pourrait arriver. En effet, il y a eu des progrès techniques, notamment grâce aux voitures (roulantes). Les progrès des voitures autonomes permettent d'entrevoir des voitures volantes autonomes. Et les progrès des voitures électriques ont permis de nettement réduire la taille, et d'augmenter l'efficacité, des moteurs qui seraient nécessaires pour faire voler les engins.

En tous les cas, Larry Page ne va pas s'arrêter en si bon chemin. 

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