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Ces conseils simples à suivre pour se sentir mieux et éloigner les maladies… en mangeant
©Reuters

Bonnes feuilles

À l’aide des données les plus récentes de la science, un médecin nutritionniste et un ingénieur agronome s’allient pour proposer une nouvelle approche globale de l’alimentation, du sol à la table. En apprenant à discerner le bon du toxique, à consommer sain et à cuisiner bien, nous pouvons tous contribuer à mieux vivre ensemble, sur une planète préservée. Extrait de "Alors, on mange quoi ?" du Docteur Laurent Chevallier et Claude Aubert, aux éditions Fayard 1/2

Laurent Chevallier

Laurent Chevallier

Le docteur Laurent Chevallier, nutritionniste en CHU et cliniques, responsable de médecine environnementale, est l’auteur de plusieurs best-sellers dont Le livre antitoxique (Fayard, 2013), Maigrir sans lutter (Fayard, 2014), Moins de médicaments, plus de plantes (Fayard, 2015) et le coauteur avec Claude Aubert du Guide antitoxique de la grossesse (Marabout, 2016).

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Claude Aubert

Claude Aubert

Claude Aubert, ingénieur agronome pionnier du bio, est l’auteur de nombreux ouvrages dont, aux éditions Terre Vivante, Une autre assiette (1979 et 2009), Fabuleuses légumineuses (2000), Manger bio, c’est mieux (2012, avec Denis Lairon et André Lefebvre).

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Qu’est-ce qu’une bonne hygiène de vie ?

Quelques règles de base, en termes d’hygiène de vie, permettent dans une large mesure de diminuer le risque des maladies. Vous les connaissez bien, mais rappelons-les.

– Ne pas fumer. Si vous fumez et avez des difficultés à vous arrêter, faites vous aider par votre médecin traitant et un médecin tabacologue.

– Limiter fortement la consommation d’alcool et de diverses boissons alcoolisées. Si vous n’êtes pas « dépendant », limitez-vous à quelques verres de vin, bière, cidre occasionnellement (sauf pour les femmes enceintes et les enfants). Si vous ne pouvez pas vous en passer, consultez rapidement un médecin addictologue ; des techniques adaptées existent pour vous sevrer.

– Avoir une alimentation équilibrée et non polluée. Choisir les aliments bruts, le moins transformés possible (comme préconisé dans le chapitre 1) et bio.

– Faire de l’exercice. On ne dira jamais assez que la sédentarité est un des fléaux du mode de vie moderne. Il est recommandé de faire quotidiennement environ 30 minutes d’exercice physique, pas nécessairement intense. La marche, le vélo, la natation, le jardinage, sont aussi efficaces que l’exercice sur les appareils que l’on trouve dans le commerce ou dans les centres de fitness. Des choses aussi simples – et gratuites – que ne pas prendre systématiquement les ascenseurs ou les escaliers roulants, aller à pied ou à vélo à son travail ou faire ses courses, jardiner sans abuser des machines, suffisent souvent à assurer un niveau satisfaisant d’exercice physique régulier.

– Limiter l’exposition à de multiples polluants et contaminants. Même si, fort heureusement, tous les produits chimiques ne sont pas cancérogènes ou diabétogènes, beaucoup sont des perturbateurs endocriniens qui modifient l’équilibre hormonal et ouvrent la porte à de nombreuses pathologies. Il est difficile d’échapper à toutes les pollutions, comme celle de l’air extérieur, mais vous pouvez éviter l’exposition à de nombreux produits chimiques, notamment ceux qui sont contenus dans les objets et les produits de la vie quotidienne domestique.

– Ne pas consommer de drogues, ni de médicaments en excès. Pour les drogues, les médecins addictologues sont spécialisés dans la prise en charge de telles situations.

Mais, parmi les drogues, il y a aussi les médicaments, dont par exemple certains anxiolytiques (contre l’anxiété) et somnifères, qui créent de la dépendance.

Si certains sont indispensables, ce n’est pas le cas de tous. Plus de 3 milliards de boîtes de médicaments sont vendues annuellement en France !

Qu’est-ce qu’une alimentation équilibrée ?

Ce type d’alimentation, riche en nutriments indispensables, en anti-oxydants et en fibres, présente en outre l’avantage de rassasier en apportant le juste nombre de calories. Consommez davantage :

– de fruits et de légumes, de préférence locaux, de saison bio et cuisinés à la maison,

– de céréales complètes et produits dérivés, pain au levain multi-céréales, riz complet, pâtes complètes,

– de légumes secs : lentilles, haricots, fèves, petits pois, pois chiches,

– de matières grasses riches en oméga-3 : poissons comme les sardines, maquereaux, flétans, saumons, mais aussi huile de noix, de colza,

– de produits bio de proximité de préférence et notamment par l’intermédiaire des AMAP.

Limitez la consommation :

– De protéines animales et particulièrement deviande rouge et de charcuterie. Il s’agit d’une habitude à acquérir en modifiant progressivement les portions. Il existe également des viandes mélangées à des céréales, des légumineuses, voire avec du manioc ou du soja.

– De sucre sous toutes ses formes (sauf celui contenudans les fruits) et notamment de sodas et de jus defruits industriels. Il faut arriver à se sevrer du sucré d’origine industrielle, ce qui demande une démarche qui peut être accompagnée par un médecin nutritionniste ou un diététicien. Le sucré favorise l’émergence de multiples maladies cardiovasculaires, du diabète, et les cellules cancéreuses sont gourmandes de sucre.

– De matières grasses saturées et trans, présentesprincipalement, pour les premières, dans le gras desanimaux terrestres. Il suffit de choisir les viandes le moins chargées en lipides et d’éviter les charcuteries.

Extrait de "Alors, on mange quoi ?" du Docteur Laurent Chevallier et Claude Aubert, publié aux éditions Fayard, mai 2016. Pour acheter ce livre, cliquez ici

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