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Le suicide assisté de la France, qui accepte l’immigration extra-européenne sans broncher
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Bonnes feuilles

Cet ouvrage n'est pas un livre contre les droits de l'homme, mais contre cette idéologie, cette nouvelle religion séculière centrée sur l'obsession de la non-discrimination, qui paralyse la politique de certains pays occidentaux et particulièrement de la France dans une période où l'équilibre sociétal du pays est menacé. L'auteur démonte les ressorts de ce mécanisme pervers. Extrait de "Les droits de l'homme contre le peuple", de Jean-Louis Harouel, aux éditions Desclée de Brouwer 2/2

Jean-Louis  Harouel

Jean-Louis Harouel

Jean-Louis Harouel est agrégé des Facultés de droit, professeur émérite à l’Université Paris II. Il est auteur prolifique d’ouvrages de droit, d’économie, d’histoire et notamment de Culture et contre-culture (1994). Il a également publié Le vrai génie du christianismeLes droits de l’homme contre le peuple (DDB), et Revenir à la nation (J.-C. Godefroy)

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Un suicide assisté de la France 

Ressemblant à un assassinat feutré, le suicide de la France par son acquiescement résigné à l’immigration extraeuropéenne de peuplement est mis en évidence par Malika Sorel-Sutter: « Si les flux migratoires ne sont pas réduits au maximum, les Français de souche européenne risquent de devenir minoritaires sur la terre de leurs ancêtres.» De surcroît, en raison «de la difficulté de la France à intégrer les nouveaux entrants, on assiste à une diminution du nombre des Français porteurs de l’identité française ». Bien des Français «se sentent aujourd’hui apatrides sur leur propre terre ».

Les promoteurs de ce suicide tentent de le justifier par l’affirmation incantatoire, de nature religieuse, inlassablement répétée depuis plus de trente ans, selon laquelle l’immigration extra-européenne serait «une chance pour la France». Cela revient à survaloriser l’immigré, à le dispenser de faire l’effort de devenir Français, c’est-à-dire d’adopter les mœurs et d’acquérir les références permettant de s’inscrire dans le passé de ce pays, dans son histoire et sa civilisation. L’image de la France se trouve complètement dépréciée par l’affirmation que l’immigré est une chance pour elle alors qu’il n’a pas choisi d’adhérer à ce qu’elle constitue. La France, son histoire, sa civilisation, son patrimoine intellectuel, littéraire, artistique, tout cela ne compte plus. Seul compte l’avenir, puisque l’immigré va y prendre sa place. Le précieux héritage indivis qu’est la France est méprisé comme une vieillerie sans valeur. Vieillerie sans valeur, «la “douce France” de la chanson de Roland, le “beau royaume” de la petite Jeanne, “la princesse des contes et la madone aux fresques des murs” qu’évoque Charles de Gaulle à la première page de ses Mémoires de Guerre, La France aux yeux de tourterelle d’Aragon, “Pays qui chante : Orléans, Beaugency, Vendôme” ».

Dans cette logique, ce n’est pas à l’immigré de s’adapter au pays d’accueil, mais à celui-ci de s’adapter à l’immigré. Tel est le thème de plusieurs rapports officiels récents, complaisamment rédigés dans le sens radicalement antifrançais voulu par l’actuel pouvoir socialiste. Tel était déjà le thème du discours tristement fameux de François Mitterrand, le 18 mai 1987, dans l’amphithéâtre Richelieu de la Sorbonne: «Je veux que l’on puisse venir en France, que l’on puisse bousculer la culture et les usages français.» Un discours de trahison de la France, un discours honteux et même criminel de la part du chef de l’État.

Dans ce même esprit de répudiation de la France, un livre récent154 prône une soumission inconditionnelle « aux exigences de l’islam». Estimant vaines les «espérances assimilationnistes», il nous invite à nous plier à «la réislamisation croissante et spectaculaire des musulmans de France». Il nous enjoint de renoncer « à notre passé et à nos principes, à notre histoire et à notre code». Pour permettre à l’autre de «rester ce qu’il est», nous devrions « oublier ce que nous sommes et d’où nous venons ».

La religion d’État des droits de l’homme veut que l’autre reste entièrement lui en s’installant chez nous. Pour qu’il y soit parfaitement chez lui, il faut que nous cessions d’être nous. Que nous nous suicidions, au moins moralement dans un premier temps. Après quoi, on ne nous laissera peut-être pas le choix.

Extrait de "Les droits de l'homme contre le peuple", de Jean-Louis Harouel, aux éditions Desclée de BrouwerPour acheter ce livre, cliquez ici.

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