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Finkielkraut place de la République : une agression sioniste caractérisée !
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Légitime défense peut-être ?

Il y a en France une zone libre et une zone occupée. Qui se rend dans cette dernière le fait nécessairement à ses risques et périls.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Beaucoup de bruit pour rien. C'est l'avis de Pierre Laurent qui brûle d'amour pour les jeunes, une chair fraîche dont son parti –le PC- manque désespérément. "Ce qui s'est passé place de la République ? Juste que les jeunes ont bien accueilli Varoufakis et moins bien accueilli Finkielkraut ". "Moins bien accueilli" ? L'expression est d'une extraordinaire justesse : Finkielkraut a été insulté, hué, bousculé et on lui craché dessus.

Pas de quoi en effet casser trois pattes à un canard. Car quoi de plus normal, de plus évident qu'une foule remplie de ferveur fasse une ovation à un Grec qui pense bien et rejette avec indignation un suppôt de la soldatesque sioniste. Un des jeunes de La Nuit Debout a mis les choses au clair : "il n'y a pas de place ici pour un raciste, un fasciste et un xénophobe. Sinon, ça voudrait dire que c'est notre présence à nous place de la République qui est illégitime". Mon avis personnel, et qui n'engage que moi, est que la place de la République soit libérée d'abrutis de son espèce et que Finkielkraut puisse s'y promener librement. 

Mais tout ça, comme dirait Pierre Laurent, n'est que l'écume des choses. Une péripétie qualifiée de "débordement" par quelques âmes effarouchées du gouvernement qui par ailleurs accepte, un peu embarrassé, la loi de l'occupant. D'après des échos concordants qui me sont parvenus (habitant en Normandie, il m'a été difficile de me rendre sur cette place où souffle l'esprit), Finkielkraut a outrepassé quand même une loi fondée sur de très solides bases juridiques. Il y a en effet place de la République un stand BDS où le niqab se porte bien. Le BDS est un machin très actif qui milite officiellement pour le boycott de l'état d'Israël et caresse, sans trop le dire, l'idée qu'il faudrait extirper cette tumeur plantée dans le corps du monde arabe. 

Vous pensez sans doute que Gaza et Ramallah ça n'a rien à voir avec la loi El-Khomri ? Vous êtes, comme souvent, dans l'erreur. La statue de la République a été transformée en espace dit de "la parole libérée" où chacun peut sur des feuilles de papier exprimer les complexes tourments de son être. Nombreuses sont les inscriptions qui suggèrent qu'il n'y aura pas de libération du peuple français sans celle du peuple palestinien. Tout cela ne se fait pas, contrairement à ce qu'insinuent d'abominables réactionnaires, dans le chaos et l'anarchie. L'ordre règne place de la République. Il est régi par de nombreuses commissions dont l'une est consacrée à la Palestine. Face à l'intrusion violente et inqualifiable du Juif Finkielkraut il est possible qu'elle ait délibéré en urgence pour prendre les mesures qui s'imposaient. Sale race va…

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