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Jeunes Français, devenez entrepreneurs, votre pays offre des protections à ceux qui n’ont pas peur de l’échec
©Artsper - Antonio Ségui

Sus aux idées reçues !

John Chambers, emblématique fondateur et patron de CISCO vient de redonner une pêche incroyable à tous les entrepreneurs en exercice et en herbe de notre pays. Tel l’oracle de l’entrepreneuriat, il rappellait, dans un grand quotidien économique le 7 mars dernier : "le modèle de la Silicon Valley est reproductible ailleurs. Quitte à surprendre, il est un pays où l'on n'est pas loin de retrouver les différents éléments de ce vertueux dispositif, et ce pays c'est… la France."

Dominique Restino

Dominique Restino

Président du MoovJee (Mouvement pour les Jeunes et les Etudiants Entrepreneurs)

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Daniel Thébault

Daniel Thébault

Président de la GSC (association souscriptrice du dispositif d’assurance GSC pour les entrepreneurs)

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Les jeunes Français font sans aucun doute partie de ceux qui ne seront pas effrayés par la morosité ambiante. Et s’ils l’étaient, car se lancer dans l’aventure entrepreneuriale peut sembler un pas de géant à faire lorsqu’on achève à peine ses études, il faut leur rappeler que notre pays est encore plus formidable que ne le laisse entendre M. Chambers car il prévoit des systèmes de protection du chef d’entreprise. La faiblesse de ces derniers, c’est qu’ils demeurent encore trop peu connus. Créer son emploi fera sans doute partie des grands thèmes de la prochaine présidentielle. Le travail mute et créer sa propre entreprise n’est pas anodin ;  ce que semble nous rappeler les conclusions d’une récente étude de février 2016 conduite par l’Agence pour la création d’entreprises (bientôt Agence France Entrepreneur). 25 % des jeunes de moins de 30 ans qui indiquent ne pas envisager la création d’entreprise comme une possibilité pour leur avenir, avancent la peur de l’échec comme l’un des principaux freins.

Un chiffre qui corrobore celui du dernier baromètre Moovjee/CIC/APCE dans lequel 86 % des jeunes lycéens et étudiants interrogés estimaient que "le risque lié à la crise" reste un frein majeur à la création. La question de l’insuccès reste tout à fait légitime, même lorsqu’on est jeune et "insouciant".

Acteurs au quotidien de l’écosystème entrepreneurial, réseaux d’accompagnement, représentants des pouvoirs publics, membres du corps enseignant, il est de notre devoir d’expliquer à la jeune génération qu’elle peut concrétiser ses idées, ses projets pour écrire l'économie de demain sans angoisse ; en lui montrant le chemin et les filets de sécurité à sa disposition.

La sécurité, pour l’entrepreneur provient en effet de sa capacité à se préparer au risque, et surtout celui de la perte de son emploi. Pour anticiper les aléas et protéger ses revenus, le dispositif d’assurance GSC créé par les entrepreneurs pour la protection de leurs pairs il y a 35 ans permet aux jeunes créateurs de se lancer sans crainte.

John Chambers l’affirme : "le rapport à l'échec, bien différent qu'ailleurs puisqu'il est perçu dans la Silicon Valley comme un élément inhérent de la prise de risque et nécessaire au progrès" mais la comparaison avec notre vieux pays s’arrête là.

Nous nous sommes donnés pour mission quotidienne de murmurer à l’oreille des plus jeunes les trois piliers de l’entrepreneuriat moderne :

  • Le talent n’attend pas le nombre des années,

  • Le chef d’entreprise est un être incroyable à bien des égards, mais il n’est pas omniscient et invulnérable,

  • Pour ne pas associer erreur économique à une mésaventure sociale, l’entrepreneur moderne sécurise son projet en s’appuyant sur les dispositifs d’anticipation des facteurs de risques.

Et nous donnons raison à, John Chambers de scander : "j’encourage les autres acteurs internationaux à mieux regarder la France : elle est en train d'écrire son avenir."

Daniel Thébault Président de la GSC (association souscriptrice du dispositif d’assurance GSC pour les entrepreneurs) et Dominique Restino Président du MoovJee (Mouvement pour les Jeunes et les Etudiants Entrepreneurs).

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