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Et maintenant Esther Benbassa et Olivier Roy traquent les juives à perruques !
©Reuters

Chassez la femme !

Eh oui, on les avait oubliées celles-là. Mais elles n’ont pas échappé à la vigilance de nos deux chercheurs.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Les femmes voilées musulmanes on en parle beaucoup. Beaucoup trop paraît-il. Même qu’on en fait des tonnes, les islamophobes étant déchaînés dans leur mortifère entreprise de stigmatisation. Et rien sur les juives orthodoxes, les  juives à perruques… Voilà où est le scandale. Esther Benbassa, sénatrice écologiste, chargée de cours à la Sorbonne, en a eu le coeur tout retourné.

Dans une tribune publiée par Libération elle a donc décidé de briser l’omerta régnant autour de cette mode religieuse. Comme c’est une vieille routière des médias, elle sait ménager le suspense. Ça commence donc banalement. Elle parle chiffons et prend la défense du petit bout de tissu avec lequel des musulmanes pudiques cachent leurs cheveux. "Les femmes qui portent les jupes et les vêtements sexy imposés par la mode (souvent créés par des hommes) ne sont pas non plus spécialement émancipées".

S’ensuit une pathétique description de l’esclavage subie par les femmes occidentales. “Nous les femmes, nous sommes soumises à un diktat auquel nous obéissons pour plaire aux hommes. Un modèle d’une extrême minceur, grand, plutôt blanc, glamour”. Un enfermement du corps de la femme selon Ether Benbassa. Un enfermement dont on comprend qu’elle le juge pire, plus aliénant que celui de la burka. Puis, vient un soupir qui aurait ravi Freud. Le modèle sexy qu’on impose aux femmes “est inaccessible à la plupart d’entre nous”. Un coup d’oeil sur les photos de Mme Benbassa suffit pour se convaincre de l’absolue sincérité de sa plainte déchirante…

Arrive enfin l’essentiel : “Il y a les juives pratiquantes, orthodoxes. Pourquoi n’en dit-on pas un mot ?”. On sent que la sénatrice écologiste se désespère d’être seule à dire la bonne parole sur ces femmes juives qui portent perruque sur leur crâne rasé et qui sont protégées par les médias très certainement inféodés aux sionistes. Mme Benbassa devrait lire Atlantico. Elle verra alors qu’elle n’est pas seule et que ses tourments sont partagés par Olivier Roy.

Ce spécialiste de l’Islam partage avec elle la défense du voile qui “n’aliène personne”. Et il regrette qu’on se focalise sur le petit attribut vestimentaire des femmes musulmanes “alors qu’on pourrait aussi s’intéresser aux femmes qui portent une perruque”. Et il insiste : “on pourrait aussi dire que se raser le crâne est une forme d’aliénation !”.

Ils sont donc deux, Esther Benbassa et lui, à avoir découvert cette étrange population. A notre connaissance on peut en trouver quelques spécimens dans le XIXème arrondissement de Paris, à Brooklyn et dans certains quartiers de Jérusalem. Un nombre suffisant aux yeux d’Esther Benbassa et d’Olivier Roy pour être comparé aux dizaines de millions de musulmanes voilées. Sûr qu’ils vont continuer leurs patientes recherches. Qu’ils trouveront pleins de pays où des juives sans perruques sont fouettées pour leur impudicité. Lapidées quand elles ont, en plus, l'outrecuidance de montrer leurs jambes. Et, quand elles ne sont pas juives, rasées de force pour devenir des esclaves sexuelles d’un groupe charmant nommé Boko Kasher.

Reste la bonne nouvelle des fiançailles d’Esther Benbassa et d’Olivier Roy. Ils étaient fait pour s’entendre, leur amour se fondant sur de belles affinités électives. Esther Benbassa déteste tout ce qui est juif . Et elle peut d’autant plus facilement donner libre cours à cette passion qu’elle est, elle même, issue du peuple élu devenu à ses yeux une race maudite. Olivier Roy, lui, ne déteste personne. Il n‘est qu’amour, amour pour l’islam. Il est rare et précieux de rencontrer deux êtres si complémentaires. Mazel Tov.

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