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Envie de passer à la vitesse supérieure ? Ces signes qui permettent de deviner si votre partenaire a un petit pénis (et que faire dans ces cas-là )
©Reuters

Bonnes feuilles

"Pourquoi ne me rappelle-t-il pas ?" ; "Est-ce que je fais peur aux hommes ?"; "Va-t-il encore me faire le coup de la panne ?" Voici certaines des questions auxquelles répond l'éminent docteur Ingerson, afin d'aider les femmes, toutes les femmes, à trouver l'amour. Extrait de "Docteur love" de Adrian Ingerson, publié aux éditions Robert Laffont (2/2).

Adrian  Ingerson

Adrian Ingerson

Adrian Ingerson est né à Östersund, en Suède, en 1979. Psychothérapeute de formation, il a ouvert un cabinet spécialisé dans le conseil amoureux à Paris.

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"IL EN A UN TOUT PETIT"

Cher Adrian,

Que fait on lorsqu’on s’aperçoit que son partenaire a un tout petit sexe ?

Ne riez pas, c’est sérieux.

Anaïs

Chère Anaïs,

Je ne ris pas, croyez-moi, je ne ris pas. Un soir de beuverie, lorsque j’étais encore étudiant à l’université de Stockholm, un ami m’a confi é souffrir de ce problème. Pour le rassurer, je lui ai bien évidemment dit que la taille n’avait aucune importance, et que l’essentiel était de savoir se servir correctement de son pénis. Je mentais. Un rapport sexuel exécuté à l’aide d’une verge anormalement petite (moins de 4 cm au repos, moins de 7 cm en érection) est, au mieux, poussif, au pire, gênant. Voici donc mon conseil. Si vous aimez violemment ce garçon, suggérez- lui l’utilisation d’accessoires de substitution. Il est fort probable qu’il vive cela comme une humiliation, néanmoins, cette initiative peut vous aider à recoller les débris de votre vie sexuelle. Si, au contraire, vous n’éprouvez qu’une vague inclination pour ce garçon, quittez-le, en invoquant, par exemple, une incompatibilité d’humeurs. Ne lui parlez pas de taille.

Bien à vous, et vous non plus, ne riez pas.

Adrian

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POURQUOI... est-ce une question de centimètres ?

Certes, je ne pourrai jamais me figurer clairement l’angoisse de dévoiler à sa partenaire une intimité aux proportions décevantes. Mais, grâce à de nombreuses études portant sur la question, je peux néanmoins vous fournir quelques informations précieuses sur le profil psychologique de l’homme à petit pénis, plus vulgairement connu sous l’appellation « petite bite ». Comme je l’ai expliqué précédemment à Anaïs, la taille d’un pénis en érection devient un obstacle physiologique à la pénétration en dessous de 7 cm, mais cela ne concerne, fort heureusement pour vous, que 2,28 % de la population. Au-dessus de cette taille, aucune étude scientifique ne démontre un lien quelconque entre plaisir féminin et taille du phallus.

Dans l’écrasante majorité des cas, le problème des hommes moyennement gâtés par la nature n’est donc pas véritablement sexuel, mais bien psychologique. Je peux en effet vous certifier qu’environ 100 % des hommes ont déjà mesuré leur sexe pour connaître leur positionnement sur l’échelle de la virilité, la moyenne étant évaluée à 13,12 cm en érection (la taille moyenne du vagin est, elle, de 8 cm de longueur pour 4 cm de largeur, mais ça, bien sûr, on n’en parle jamais). Si vous rencontrez un homme qui se situe bien en dessous de cette moyenne, il est probable qu’il soit inquiet à l’idée d’être comparé à vos précédents amants, et qu’il ait développé une anxiété de performance, anxiété entraînant, chez les sujets les plus gravement atteints, des comportements sexuels et affectifs parfois fort déstabilisants. Quelques signes ne trompent pas. La première tactique de l’homme à petit pénis est sans conteste l’évitement, stratégie consistant ici à retarder autant que possible la confrontation sexuelle. Par exemple, après un premier dîner en tête-à-tête, il vous embrassera chastement et rentrera chez lui. Après le deuxième rendez-vous, et si vous l’invitez dans votre nid pour un dernier verre, il se montrera très bavard, pouvant assurer une conversation soutenue jusqu’à ce que vous vous écrouliez de fatigue (et certainement d’ennui). Il est probable qu’il émette alors le souhait de « juste dormir » avec vous. Prenez garde de ne pas prendre ces délicatesses à votre égard pour du romantisme, et n’allez surtout pas croire qu’il ne vous désire pas, interprétez ces signaux avec le discernement que je m’évertue à vous inculquer et rendez vous à l’évidence : vous êtes face à une « petite bite ».

Mais le comportement d’évitement le plus lisible surgira sans conteste dans l’intimité. Quand enfin vous vous dénuderez, il se jettera sur vous pour procéder à un long, trop long, cunnilingus, avec le secret espoir que cette performance vous laissera repue, disposée à dormir du sommeil du juste. Il est intéressant de noter que cette technique est adoptée massivement par les hommes à petit pénis, les impuissants et les éjaculateurs précoces, ces trois malédictions pouvant par ailleurs être cumulatives. Attention cependant, et je tiens à insister sur ce point précis, la taille, en soi, n’est pas un problème, et je vous encourage à passer outre si votre partenaire a confiance en lui, et ne vit pas cela comme une damnation. Dans le cas contraire, passez votre chemin. Un homme mal dans sa peau peut vous le faire payer.

Extrait de "Docteur love" de Adrian Ingerson, publié aux éditions Robert Laffont, 2015. Pour acheter ce livre, cliquez ici.

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