Après les "Milf", le phénomène des "Dad bods" : quand les femmes préfèrent les poignées d'amour des papas aux abdominaux

Les canons de beauté passent comme la mode. Alors que les hommes musclés aux tablettes de chocolat proéminentes avaient les faveurs des femmes ces dernières années, il semblerait que celles-ci soient de plus en plus attirées par les hommes au corps un peu gras. C'est en tout cas ce qu'affirme l'étudiante Mackenzie Pearson sur le blog participatif The Odyssey dans un article intitulé 'Why Girls Love The Dad Bod', que l'on pourrait traduire ainsi : 'Pourquoi les filles aiment les corps de papas' ", explique le Figaro Madame.

Le "dad bod" dispose de plusieurs atouts. Un homme arborant un physique de ce type est perçu comme plus rassurant. "Ce n'est pas intimidant et cela nous permet de ne pas culpabiliser à côté d'un corps trop parfait. Cela nous permet de rester le centre d'attention. C'est bien plus agréable au toucher et pour les câlins. Cela veut dire qu'on pourra aller se prendre des tacos ou des pizzas ensemble sans passer pour une goinfre et on sait à quoi s'attendre pour les prochaines années !", raconte la bloggeuse en question.

De son côte, Peter Holley, explique dans un article au Washington Post qu’il ne regrette pas d’être passé d’un physique athlétique à celui d’un quarantenaire plan-plan. Le "dad bod" lui aurait même assuré un succès inespéré auprès des femmes. Auparavant, "il ne mettait pas les femmes à l’aise et ne les poussaient pas à s’ouvrir. Ces dernières étaient même parfois méfiantes. À cause de ses muscles, Peter n'arrivait pas à créer de véritable connexion", rapporte le Plus.

"Je suis devenu le genre d’homme que l’on imagine poussant une poussette et cherchant sur Google des médicaments contre la tension artérielle […] Un 'dad bod' possède un costume, un véhicule économe en carburant et applique des quantités d'eau de Cologne de bon goût. Quand vous lui envoyez des vidéos de chiots qui font des trucs mignons, il vous dit joyeusement quel truc mignon il préfère […]", raconte Peter Holley au journal américain.