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Le lundi au soleil (mais aussi le mardi, le mercredi...) : 5 bonnes raisons d'installer votre business en Outre-mer
©Flickr/ Selden Vestrit

Du soleil et du travail

Dévoilé en exclusivité pour Atlantico Business, une sondage IFOP révèle que 46% des Français métropolitains se déclarent ouverts à un départ dans un territoire d’Outre-mer en cas d’opportunité professionnelle. Voici cinq raisons qui devraient vous convaincre.

Cyril  Comte

Cyril Comte

Cyril Compte est président de la Journée Outre-Mer Développemnt (JOMD) et chef d'entreprise installé en Martinique. Il dirige un groupe spécialisé dans la distribution automobile. 

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  • Selon un sondage IFOP pour la JODM, 61% des Ultra-marins vivant en Métropole et 46% des Français de l’Hexagone se déclarent ouverts à un départ dans un territoire d’Outre-mer en cas d’opportunité professionnelle.
  • L’étude indique que  les populations les plus jeunes, les plus diplômées et les plus précaires sont ainsi les plus enclines à quitter l’hexagone dans un avenir proche si l’occasion d’y travailler se présentait.
  • Voici cinq raisons qui devraient vous convaincre.

1. Un laboratoire de test idéal pour les entrepreneurs

Le système insulaire se prête à des expérimentations à petite échelle. Chacun le sait, il est parfois plus facile de lancer un produit ou un projet à l’échelle de nos territoires : une forte densité de population, des médias limités facilitant l’accès à l’information auprès de la population et puis, un phénomène de bouche à oreille bien développé. Notons que la transition énergétique offre des opportunités particulières en outre-mer. Le gros enjeu de l’avenir c’est le stockage de l’énergie alternative comme le soleil ou le vent. Avec nos montagnes et notre eau, nous sommes un véritable laboratoire pour toutes sortes d’innovations dans ce secteur.

2. Des marchés matures en métropole à développer dans les îles

Les DOM-TOM restent des économies en retard sur l’économie de la France métropolitaine. Des modèles qui ont bien fonctionné soit en métropole, soit aux Etats-Unis, peuvent être importés avec un niveau de connaissance élevé.  Il y a des attentes des consommateurs qui connaissent des marques auxquelles ils n’ont pas accès. La restauration rapide est un concept encore peu présent, pourtant il y a une demande comme partout ailleurs.. Mc Donald’s a été seul pendant des années. Prenons l’exemple du succès de l’implantation de Burger King en Martinique. La franchise est l’un des leviers de l’entrepreniariat ultra-marin. Beaucoup de ceux qui ont réussi en outre-mer ont passé du temps dans les salons de la franchise pour trouver le bon concept.

3. Pour profiter du développement économique de la région caribéenne

Les réussites entrepreneuriales dans la région caribéenne sont de plus en plus nombreuses et des opportunités vont se créer dans les mois et les années qui arrivent. Ajoutons le fait que nos territoires d’outre-mer sont de plus en plus dans des logiques de politiques locales avec les États proches. Sur les Caraïbes et dans la région, les projections d’investissements sont importantes. Si vous êtes un entrepreneur décidé, habile et intelligent, il y a des belles positions à construire, même si les barrières à l’entrée restent encore fortes.

4. Dans le tourisme, tout reste à faire

C’est pour l’instant le grand échec des outre-mer. On a laissé monter une concurrence caribéenne fondée sur les bas coûts sans compenser par le service et le haut-de-gamme. Pourtant, dans des territoires comme la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie, la Réunion, on a des joyaux en termes de paysage, de gastronomie, de plages. Dans une planète qui va passer de 6 à 10 milliards d’habitants d’ici 15 ans, il faut tirer notre épingle du jeu.  Oublions la compétition par les coûts, un smic coûte 2200 euros dans les DOM-TOM et chez certains voisins c’est plutôt 300 euros. Le véritable enjeu, c’est de récréer un écosystème et miser sur la formation pour délivrer des prestations haut-de-gamme.

5. Pour la qualité de vie bien-sûr !

La vie est clairement plus agréable que dans les grands centres économiques métropolitains. Il est plus facile d’élever ses enfants en Martinique qu’à Paris ! Certes le coût de la vie est clairement plus cher, mais les rémunérations des cadres sont supérieures à la métropole et des avantages fiscaux compensent cela. Enfin, il y a des besoins que nous n’avons pas. Le budget vestimentaire n’a par exemple pas de raison d’être supérieur à celui d’un parisien ! Et puis il y a les sports nautiques, la marche, la forêt, les plages. Pour rien au monde je ne changerai cela !

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