Contes des mille et une morts : James Bond ne survivrait pas plus de 7 minutes si ses aventures lui arrivaient dans la vraie vie<!-- --> | Atlantico.fr
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L'agent 007 aurait déjà dû succomber à ses blessures plusieurs fois dans le dernier opus, Skyfall.
L'agent 007 aurait déjà dû succomber à ses blessures plusieurs fois dans le dernier opus, Skyfall.
©g4tv.com

Live But Not Die

Selon les médecins, l'agent 007 aurait déjà dû succomber à ses blessures plusieurs fois dans le dernier opus, Skyfall.

Chaque année, les fans de James Bond reçoivent une mauvaise nouvelle : un "méchant" de James Bond vient de mourir. Joseph Wiseman alias Docteur No, Richard Kiel alias Requin (l'Espion qui m'aimait) ou encore Geoffrey Holder alias Baron Samedi (Vivre et laisser mourir), tous ont trépassé ces dernières années. En revanche, l'agent 007 se porte à merveille : Sean Connery (84 ans), Roger Moore (87 ans) ou encore Timothy Dalton (71 ans) et Pierce Brosnan (62 ans) sont toujours aussi fringants. Et c'est bien un trait partagé par le personnage, l'espion et ses 24 films, qui plie mais ne rompt pas face aux attaques toujours plus violentes. C'est bien simple, James Bond est immortel. Au sens propre du terme.

Le magazine britannique Total Film a d'ailleurs fait appel à des médecins pour tester la réalité médicale du dernier opus, Skyfall, sorti en octobre 2012. Résultat : James Bond aurait dû mourir dès la 7ème minute du film, si la scène avait eu lieu dans la réalité. Pour rappel, il est percuté par une balle composée en partie d'uranium dans la poitrine. Quand bien même il aurait survécu, ce dont les experts doutent, l'uranium aurait entrainé le développement rapide d'un cancer. Mais d'ici là, il se serait brisé le cou, quelques minutes plus tard, en sautant depuis le toit d'un train dans une rivière, à des dizaines de mètres de hauteur. A la 31ème minute, probablement alerté sur son risque de cancer, James décide d'ôter lui-même la balle d'uranium qu'il a reçue dans la poitrine avec une bonne gorgée d'alcool, du courage et un canif.

Si l'opération chirurgicale est un succès dans le film, il aurait probablement perdu une énorme quantité de sang et sans aide immédiate, le film se serait arrêté là. Selon Total Film, une dernière scène aurait dû lui coûter la vie. Bond tombe à  travers la glace d'un lac gelé et en profite pour neutraliser son opposant dans une eau frigorifique. Non seulement l'hypothermie ne pardonne pas longtemps, mais le fait de se dépenser anéantit tout l'oxygène stocké par le corps. L'agent de Sa Majesté aurait coulé à pic.



Et encore, les derniers films de la saga, dont le nouvel épisode devrait arriver à la fin de l'année sur nos écrans, ne sont plus vraiment considérés comme "irréalistes". En revenant 20 ans en arrière, James Bond sentait bon les films d'action américains et devait tenir la dragée haute aux stars de l'époque, Arnold Schwarzenegger ou encore Sylvester Stallone. En 1995, Goldeneye donne un nouveau visage à James Bond, celui de Pierce Brosnan. La mort du scénariste habituel a aussi changé les plans et le film, devenu culte, fait aussi partie des moins réalistes de la série, comme le reconnaissent les fans de la saga. En témoigne cette extravagante course-poursuite en voiture, dans le film suivant, où James Bond parvient à retourner sa voiture glissant sur le toit, grâce à l'impact du siège éjectable passager. Les médecins auraient probablement une liste impressionnante de mort programmée, surtout que les fusillades s'enchaînent.



Avant la sortie de Skyfall, un fan de la franchise, Gordon Stanger, a publié le nombre de tirs qui ont visé l'agent 007. "Selon mes calculs, il a été la cible d'au moins 4662 tirs" affirme l'homme dans le magazine New Scientist de mai 2012. Selon lui, il avait environ 5% de chance d'être mortellement touché, à chaque occasion. Résultat, sur la totalité des fusillades, la probabilité pour que James Bond soit toujours vivant entre 1962 et aujourd'hui est "proche de zéro." Sans compter les 130 tentatives de meurtres plus vicieuses dont il a été la victime. En revanche, l'espion s'est tout de même permis de tuer 387 personnes. Un chiffre hallucinant, d'autant plus que les véritables espions n'ont pas de "licence to kill" comme le rappelle un ancien de la CIA.



Et si James Bond est imperméable aux balles, il résiste aussi particulièrement bien à la cirrhose. Visiblement à court d'idées de recherches, trois médecins britanniques se sont amusés à calculer les quantités d'alcool ingérées par l'agent dans ses aventures.Et le résultat est dramatique : 92 unités d'alcool par semaine, James Bond est un ivrogne. "En raison de son niveau de consommation, James Bond présente un risque élevé de maladies liées à l'alcool et de mort prématurée" expliquent les chercheurs dans le British Medical Journal. Le nombre de Vodka – Martini est ainsi incompatible avec la forme réclamée par les espions de la Reine et ne permettrait pas à James Bond d'être dans une telle forme physique, mentale et sexuelle. Ils conseillent aimablement l'espion de suivre un traitement médical immédiat et supposent que la fameuse phrase "secoué, pas à la cuillère" est en fait le résultat de tremblement intempestifs dus à l'alcool.
Mais les coups de feu, les explosions et les shots d'alcool restent une habitude dont s'accomode finalement bien l'espion. Pour Bond, une seule devise : "Meurs un autre jour."

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