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Stéphane Quéré - GDF Suez : "Nous développons beaucoup avec l’écosystème des start-up"
©DR

Entretenir la flamme

GDF-Suez est partenaire du Concours de la Start-Up de l’année 2015, organisé par Bonjour Idée. Une nouvelle occasion pour le géant français de l’énergie d’approcher un écosystème avec lequel il entretient d’étroites relations.

Stéphane Quéré

Stéphane Quéré

Diplômé de l'Institut de Criminologie et d'Analyse en Menaces Criminelles Contemporaines à Paris II, Master II "Sécurité Intérieure" - Université de Nice. Animateur du site spécialisé crimorg.com. Derniers livres parus : "La 'Ndrangheta" et "Planète mafia" à La Manufacture de Livre / "La Peau de l'Ours" (avec Sylvain Auffret, sur le trafic d'animaux, aux Editions du Nouveau Monde)

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GDF-Suez est l’un des partenaires du Concours de la Start-Up de l’année 2015, et vous travaillez régulièrement avec des start-up. Pour quelles raisons ?

Le monde l’énergie est en train de bouger beaucoup. On parle de transitions énergétiques, d’énergies renouvelables et le marché se dirige vers des systèmes de production de plus en plus petits. D’un autre côté, nous avons des consommateurs qui veulent maitriser leur consommation et en connaitre les détails. On doit désormais être capables, en plus de nos activités, de modéliser la production, la consommation, et de fournir des services toujours plus performants et nombreux. Il faut donc aller vite dans le développement de nouvelles offres et de nouveaux produits. Pour se faire, nous développons beaucoup de choses à la fois en interne et avec l’écosystème des start-up. On s’associe à Bonjour Idée pour ce concours mais, au-delà, c’est surtout des collaborations régulières avec ces start-up que l’on entretien. On leur permet un accès aux clients finaux, on est sur de véritables collaborations opérationnelles.

Qu’est-ce que ces collaborations vous permettent concrètement de réaliser ?

Nos domaines de collaboration, c’est l’énergie, les villes, la mobilité et le confort domestique. C’est donc aussi bien des entreprises dans la technologie de l’information que des applications de services aux particuliers. Par exemple, nos trois dernières collaborations et acquisitions c’est une start-up belge qui fabrique des bornes de recharge pour véhicules électriques, une entreprise qui fait de l’analyse sur la consommation d’énergie grâce au big data et la société d'objets connectés Sigfox, dans laquelle nous avons investi. On est donc aussi bien sur des objets connectés que des services à la mobilité. L’idée pour nous, c’est de multiplier les occasions de rencontrer des start-up, de créer l’étincelle entre nos filiales et ces entreprises innovantes en vue d’une collaboration.

N’est-ce pas aussi le signe, en faisant appel aux start-up, que des très grandes entreprises, comme GDF-Suez, n’ont plus la capacité d’innover seules ?

Ce n’est pas aussi simple que cela. Ce n’est pas nous à la place des start-up ou les start-up à notre place. Prenons un exemple, nous avons développé Cit’Ease, un outil pour les collectivités qui permet aux élus locaux de croiser différentes données d’une ville, notamment sur la consommation d’énergie. C’est donc un produit développé par nos filiales mais que n’allons pas, par la suite, enrichir seul. Tout le portefeuille de service que l’on peut apporter aux clients fait aussi l’objet d’un appel à projet pour que des start-up puissent ajouter leurs applications, leur technologie… Une fois encore, enrichir nos offres grâce à des start-up, leurs permettre d’aller vers des clients par notre intermédiaire sont des collaborations que nous voulons toujours plus importantes.

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