La libido des djihadistes : petite quéquette et grosse kalach’ ! C’est Boris Johnson, le maire de Londres qui le dit…<!-- --> | Atlantico.fr
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Boris Johnson, le maire de Londres.
Boris Johnson, le maire de Londres.
©Darren Staples / Reuters

Sexe, vérités et vidéos

La vie "sentimentale" de ceux qui partent faire le dihad est un long fleuve très, très tranquille. Une frustration certainement très douloureuse.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Boris Johnson, le maire de Londres, est conservateur. En France, quand on dit conservateur, on aurait tendance à penser à Christine Boutin, plutôt coincée sur les bords. Pas en Grande Bretagne où être conservateur, c’est conserver son franc parler et son sens de l’humour. Ce qui est en tout cas vrai pour Boris Johnson.

Le maire de Londres est habitué à faire la "une" des journaux avec ses saillies (oh excuse me…). La dernière en date mérite le détour, tant elle est pertinente et juste. Pour le maire de Londres, les djihadistes britanniques sont "des tocards obsédés par la pornographie car ils n’y arrivent pas avec les filles". Et il a précisé : "Si vous regardez le profil psychologique des poseurs de bombes, c’est typiquement le genre de personnes qui regardent des films porno. Oui, des branleurs qui pratiquent la masturbation intensive".

Le diagnostic de Boris Johnson paraît parfaitement étayé. Quoi de plus viril en effet que de se doter d’une kalach’ et d’un couteau qui remplaceront avantageusement un organe défaillant ? Quoi de plus consolateur pour une libido en berne que de se rendre en Irak et en Syrie où des esclaves sexuelles yézidis et chrétiennes sont promises aux valeureux guerriers ? Avec elles, c’est certainement plus facile "d’y arriver" ! Et si on n’y arrive pas, on a la certitude réconfortante que ces filles n’iront pas se moquer de vous.

Si Boris Johnson connaît bien le profil psychologique des djihadistes britanniques, il est sans doute moins bien renseigné sur les Français. Or, de notre côté de la Manche, on rivalise assez bien avec les "tocards obsédés par la pornographie" de Grande-Bretagne. En 2011, la police avait été amenée à fouiller les ordinateurs d’Amedy Coulibaly et un des frères Kouachi. Elle y trouva des images de viols d’enfants issus de sites pédophiles. L’affaire fut classée car jugée pas grave.

Le maire de Londres est un homme engagé. Contre l’islamisme et pour les Kurdes qui le combattent. Il est conscient – et nous devrions tous l’être – que les peshmergas meurent en Syrie et en Irak pour leur liberté et pour la nôtre. C’est pourquoi il s’est rendu à Erbil, la capitale du Kurdistan irakien où des officiers des forces spéciales britanniques forment les combattants kurdes. Là il a posé avec un AK-47 à côté d’un peshmerga. Vous imaginez une telle photographie avec un homme ou une femme politique français ? On aimerait bien avoir quelques Boris Johnson en France.

Capture d'écran du site The Guardian.com

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