Ces start-up américaines qui veulent concurrencer Amazon

Jamais en manque d'idée pour se démarquer de la concurrence, Amazon use de nouvelles stratégies en termes de livraisons. Le site a, par exemple, lancé en décembre une nouvelle offre à New York, en proposant, en plus d’un supplément financier, une livraison dans l’heure qui suit la commande.

Mais, le site internet pourrait se faire concurrencer sur un tout autre terrain : celui du smartphone. Selon le New York Times, le smartphone pourrait devenir l’allié incontournable des américains dans leurs achats. Une transition pour laquelle Amazon ne semble pas être encore prêt.

Et d’autres entreprises, elles, ont déjà fleuré le filon, à l’instar de Postmates. L’entreprise propose un réseau de livreurs dans 18 villes américaines, et la marchandise provient des vendeurs de proximité. Un service de livraison comparable au service de taxi Uber. "Tout ce que nous faisons est anti-Amazon" attaque Bastian Lehmann, un des co-créateurs de Postmates.

Un service qui entend jouer sur le même terrain que le site américain, la réactivité. "Nous voulons utiliser les villes comme nos propres entrepôts, au lieu de construire des entrepôts à l’extérieur des villes", explique Bastian Lehmann.

Et Postmates n’est pas la seule entreprise à vouloir s’attaquer au géant du commerce en ligne, dont le chiffre d’affaires atteint les plus de 19 milliards de dollars pour le premier trimestre 2014.

Google a lui aussi lancé un service de livraisons mais aussi les applications Instacart ou Curbside, qui proposent de faires vos courses dans les grandes surfaces, épiceries ou boutiques du coin, tout en étant livrés.

Et le succès semble au rendez-vous, Instacart annonce un chiffre d’affaires de près de 100 millions de dollars en 2014. "Nous sommes les meilleurs amis des vendeurs" indique Apoorva Mehta, le fondateur de l’entreprise.

Et à chaque fois, les commerçants sont des entreprises locales de proximité. "C’est une vraie réussite pour nous. La moitié des personnes qui ont fait des achats dans nos boutiques, nous ont indiqué, qu’elles ne seraient pas venues sans Instacart", raconte Jackie Donovan, la vice-présidente des commerçants de Fairway Market, un réseau de vendeurs de New-York.