"Les héritiers" : un succès façon "Choristes" ?<!-- --> | Atlantico.fr
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Affiche du film.
Affiche du film.
©Reuters

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Trop larmoyant, le film de MC.Mention-Schaar n'est pas un grand film, mais c'est un bon film, avec la force et les défauts de la jeunesse.

Stanislas Nordin

Stanislas Nordin est chroniqueur pour le site Culture-Tops.

 

Culture-Tops est un site de chroniques couvrant l'ensemble de l'activité culturelle (théâtre, One Man Shows, opéras, ballets, spectacles divers, cinéma, expos, livres, etc.).

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L’auteur

Marie-Castille Mention-Schaar a débuté sa carrière cinématographique en tant que productrice, avec sa société Loma Nasha Films. Après avoir financé des réalisations telles que "Je crois que l’aime" ou "La première étoile", elle se lance dans la réalisation, en 2011, avec "Ma première fois". C’est après un mail d’Ahmed Dramé qu’elle s’attelle à l’adaptation de ces Héritiers.

Thème

L’histoire vraie d’une classe de seconde, du lycée Léon Blum de Créteil, poussée par le professeur d’histoire à participer au concours national de la Résistance et de la Déportation.

Points forts

- Ariane Ascaride est formidable en professeure bienveillante. Un modèle que l’on aurait aimé avoir en face de nous sur les bancs de l’école...

- Saluons également Ahmed Dramé, auteur du scénario et dont l’histoire personnelle a inspiré le film, qui a su, par sa persévérance et sa détermination, porter ce projet au côté de la réalisatrice.

- Le témoignage de Léon Zyguel, qui livre aux élèves le récit émouvant de sa vie; sa lecture du serment de Buchenwald est tout simplement bouleversante.

Points faibles

- On peut reprocher au film son côté larmoyant, cherchant trop rapidement à émouvoir le spectateur par une utilisation trop systématique de partitions au piano. Inutile quand l’histoire et sa portée suffisent à provoquer l’émotion de la salle.

- Le format du "film de classe" catégorise trop les élèves : le rigolo, le timide, la rebelle au grand cœur, la bonne élève, le provocateur…

- La frontière entre la fiction et le documentaire est trop mince et peut parfois perdre le spectateur.

En deux mots

Un film scolaire dans les deux sens du terme : trop lisse dans sa mise en scène mais essentiel dans son apport pédagogique. Et qui a le mérite d’aborder de front ces deux sujets majeurs que sont le devoir de mémoire et l’éducation en zone difficile.

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