5 marques de prêt-à-porter toutes neuves derrière lesquelles se cachent de jeunes entrepreneurs<!-- --> | Atlantico.fr
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La marque Balzac Paris fut lancée en 2011
La marque Balzac Paris fut lancée en 2011
©Reuters

Tout beau tout neuf

Ils sont jeunes, pleins de bonnes idées et veulent vous rhabiller pour l'hiver. Voici 5 créateurs qui ont lancé leur propre marque de vêtements dont vous allez entendre parler.

Balzac Paris

Tout comme l’auteur du Père Goriot, la marque est 100% française. Balzac Paris sort de l’imagination de Charles et Chrysoline en 2011, sous forme de nœuds papillon et de cols claudine. "Nous avons  toujours eu une appétence pour la mode et l'entrepreneuriat. Nous voulions surfer sur le retour du nœud papillon" explique Charles. Depuis, les choses ont bien changé : "à l'époque nous nous occupions de Balzac Paris à côté de nos jobs respectifs. Nous sommes à 100% sur Balzac depuis Janvier 2014. Nous faisons toujours des nœuds papillon, mais l'essentiel de notre activité tourne autour de la conception et la vente de vêtements en édition limitée". Et avec 4 ventes organisées par an, Balzac Paris vous fait une promesse : "l’idée est de rendre les personnes qui portent nos vêtements uniques". Charles et Chrysoline s’entourent de beaucoup de free-lance pour confectionner leurs modèles dans leurs ateliers à lillois et parisiens. Les vêtements et accessoires de Balzac Paris sont disponibles dans leur e-shop, mais également dans des points de vente comme le Bon Marché ou chez Colette. www.balzac-paris.fr

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1083

Jeans, sneakers et ballerines fabriqués à moins de 1083 kilomètres de chez vous. C’est la promesse que fait Thomas Huriez, le fondateur de la marque. "1083 est la distance qui sépare les 2 villes les plus éloignées de France métropolitaine". La notion de distance est importante pour lui puisqu’elle induit une certaine proximité et du made in France "pour montrer que ce modèle économique est vertueux pour l’emploi en France, rapprocher les consommateurs des fabricants et les fabricants des consommateurs, afin de promouvoir les métiers manuels qui sont peu reconnus et redynamiser ces filières". En 2007, Thomas créé Modetic, distributeur de vêtements éthiques. Mais la crise passant par là, en 2011 ses fournisseurs importants mettent la clé sous la porte. C’est le déclic : "je me suis dit que le meilleur moyen de maitriser mon offre était de créer mes vêtements". Ses jeans sont confectionnés à Marseille, 100% coton bio et ses chaussures dans deux ateliers à Romans. Elles sont éco-conçues avec des semelles dans lesquelles du caoutchouc recyclé est intégré. Depuis un an maintenant, Thomas créé des emplois et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin : pour 2015, 1083 prévoit de développer une coupe slim pour ses jeans et de relocaliser la totalité de sa production. www.1083.fr

Les Petites Chaudières

LPC, c’est plein de couleurs, de peps et de paillettes. Victoria et Tifany se rencontrent en 2009 à New-York et à l’époque, rien ne laissait présager qu’elles allaient créer leur marque puisque l’une travaillait chez un haut joaillier, pendant que l’autre suivait des cours d’art contemporain. Pourtant en 2012, elles se lancent dans l’aventure avec un produit star : la petite robe du vendredi soir, inspirée des sixties et seventies. "LPC est une marque girly, féminine, joyeuse et festive avec un univers bien à elle. Les robes sont originales et travaillées, on remarque beaucoup de dos-nu, de formes tutu et de nœuds". Et les deux copines sont les directrices artistiques de leur marque : "On a les idées des robes, on les dessine, on fait faire des fiches techniques, puis on fait réaliser des prototypes. Et la fabrication est sous-traitée par des ateliers de production en Inde et en Chine". Si elles travaillent avec un stagiaire et des free lance, Victoria et Tifany espèrent se développer bientôt avec une levée de fonds qu’elles sont en  train de préparer : "ça va nous permettre de grandir et d’améliorer notre réseau de distribution multimarque". www.lpc-paris.fr

Cuisse de grenouille

Donner le nom d’un plat jugé typiquement français par nos voisins outre-manche à une marque de vêtements, une absurdité ? Pas du tout. "Depuis le début nous avons la volonté d'exporter notre marque à l'étranger et avoir un nom français est un véritable atout car il renvoie au savoir faire de notre pays en matière de mode". Et comme son nom ne l’indique pas, la marque propose vêtements et accessoires pour hommes, tendance surf urbain. Le life-style surf, c’est le crédo Lucas et Séverin qui ont lancé Cuisse de grenouille en 2010, en s’inspirant des surfers des années 50. Les produits sont tous fabriqués en Italie et au Portugal : "Nous avons sélectionné ces pays pour leur savoir-faire et notre priorité concernant nos produits est l'attention portée à l'assemblage et à la qualité des matières premières". Avec deux boutiques à Paris, la marque emploie 4 vendeurs et compte 6 salariés dans ses bureaux. Mais Cuisse de grenouille entend mettre les bouchées double pour continuer à grandir : "Cette volonté se traduit par l'ouverture de nouveaux magasins à Paris, en province et à l'étranger et nous souhaitons renforcer notre présence dans des magasins prestigieux comme le Bon Marché ou Colette". www.cuissedegrenouille.fr

Mohekann

Avant d’être une entreprise, Mohekann c’est un concept, un style de vie. L’idée de la marque de sacs d’inspiration ethnique a pour origine l’ennéagramme de personnalité, une doctrine qui décrit neuf visions du monde, façons de penser, agir et ressentir les choses qui nous entourent. "Il y a une référence aux Indiens Mohican, puisque mes inspirations viennent en partie des costumes ethniques, pour la richesse de leurs couleurs et leur travail très graphique. Mais cet esprit ne s'arrête pas qu'aux Indiens d'Amérique, et se retrouve dans toutes les cultures". Partant de là, Louise Prat invente des sacs en patchwork de cuirs naturels, dont les matières premières proviennent de France : "c'est la partie la plus sympa lorsqu'on crée une marque, alors je ne compte pas m'en priver !". Les sacs sont ensuite fabriqués à la main dans un atelier spécialisé dans la maroquinerie haut de gamme pour le marché européen. Besaces, cabas, pochettes, il y en a pour toutes les tailles et pour tous les prix, disponibles dans différents points de ventes en France et à travers le monde. Sa première collection à vue le jour en 2011, s’en sont suivies beaucoup d’autres. Elle a par ailleurs pour projet de dessiner une ligne de maroquinerie pour hommes pour les Nouveaux Ateliers, spécialisés dans les costumes sur-mesure. www.mohekann.com

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