L’ancien avocat général Bilger se repent d’avoir voté Hollande : "Mea culpa, mea maxima culpa !"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Le célèbre magistrat regrette d'avoir voté Hollande en 2012.
Le célèbre magistrat regrette d'avoir voté Hollande en 2012.
©Reuters

Confession

Le célèbre magistrat regrette son vote de 2012. Mais dit-il vraiment toute la vérité ?

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

Voir la bio »

C’est un texte qui a toutes les apparences de l'honnêteté. Dans le Figaro, et avec un style que nul ne lui conteste, l'ancien avocat général Bilger reconnait avoir voté Hollande en 2012 et s’en dit sincèrement désolé. C’est beau comme de l’antique : quoi du plus noble, de plus estimable, qu’un homme qui reconnait courageusement s’être trompé ?

La meilleure façon de rendre compte du texte de l'ancien avocat général Bilger c’est d'imaginer le magistrat dans un confessionnal. "J’ai péché mon Père". "Confie-toi à moi mon fils". L'ancien avocat général Bilger dans un soupir  : "j’ai voté Hollande". Le prêtre : "mais comment un homme de ton intelligence, un homme aussi lucide que toi a-t-il pu commettre un tel sacrilège ?"

La confession prend alors une tonalité digne des plus grandes tragédies. "Je sais, mon Père, j’ai cru que Hollande était honnête. Mea culpa, mea maxima culpa". Le prêtre toujours incrédule : "Mais mon fils comment as-tu pu toi, un ancien avocat général aussi averti de la petitesse des hommes ?". Bilger : "Oui mon Père j’étais tombé bien bas. Mais j’avais des circonstances atténuantes : nous venions de vivre cinq années noires et désespérantes. Mea culpa, mea maxima culpa."

Le prêtre : "Cinq années noires ? Que veux tu dire par là ?". L'ancien avocat général Bilger : "Cinq années sous Sarkozy ! Et je le hais. Pour dire la vérité c’est contre lui que j’ai voté pas pour François Hollande." La voix du prêtre se fait alors plus forte. "Mais ne sais tu pas que Notre Seigneur a dit : "Aimez vous les uns les autres". Et que la haine est un affreux péché contre l’amour ?". L'ancien avocat général Bilger, contrit : "C’était plus fort que moi !".

"Repens-toi mon fils", enchaine le prêtre. "Oui je me repens. Et je demande pardon à Notre Seigneur de l’avoir offensé". Le prêtre implacable. "Le courroux de Notre Seigneur ne sera pas apaisé tant que tu n’auras pas demandé pardon à celui que tu dis avoir haï".  L'ancien avocat général Bilger devient tout pâle. "Pitié, tout mais pas ça."

Le prêtre : "Seule cette pénitence sauvera ton âme". Vaincu le magistrat lâcha : "Je vais le faire mon Père". "Ego te absolvo" dit le prêtre. Et l'ancien avocat général Bilger en signe d’expiation se rendit chez Nicolas Sarkozy par un chemin de croix... L’ancien président, dépourvu de toute charité chrétienne, le fit jeter dehors par sa domesticité. Ce qui confirma aux yeux de l'ancien avocat génétal Bilger ce qu’il avait découvert depuis longtemps : Nicolas Sarkozy n’était pas très catholique...

Et n'oubliez pas : le A-book de Benoît Rayski, Le gauchisme, cette maladie sénile du communisme, est toujours disponible à la vente sur Atlantico éditions : 

Le gauchisme, cette maladie sénile du communisme

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !