Été pourri : et si c’était de la faute de François Hollande ?<!-- --> | Atlantico.fr
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François Hollande sous la pluie
François Hollande sous la pluie
©REUTERS/Regis Duvignau

Que de pluie !

A priori il n’est pas responsable de la météo. Mais quand même… Il a la poisse. Et il porte la poisse.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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François Hollande fut élu président de la République parce qu’il avait promis qu’il ferait beau. Qu’il y aurait du soleil pour tous. Que le ciel de France serait sans nuages puisqu’il dissiperait ceux que l’infâme Sarkozy avait fait s’accumuler au-dessus de nos têtes. Et il convainquit les plus hésitants avec son "mon ennemi c’est la finance".

Et puis rien. De la grisaille. Une température polaire. De la flotte en plein mois d’août. Encore plus de chômage. Un déficit abyssal. François Hollande ne ment pas toujours. Il lui arrive parfois de dire la vérité. Mais avec lui, même la vérité se transforme en mensonge. C’est que le malheureux a la poisse. La scoumoune comme on dit en Afrique du Nord. Il a le mauvais œil et il nous porte, à nous qui n’avons rien demandé, la poisse.

Pourquoi ? Cette malédiction date du jour quand François Hollande, adorant ce qu’il avait brulé et ne sachant plus à quel dieu se vouer, alla se prosterner devant la Bourse pour faire allégeance à la déesse Finance. Là-haut dans son Olympe Jupiter, dont les colères étaient célèbres, entra dans une fureur noire. Comment osait-on rendre hommage à une divinité qui ne figurait pas dans son Panthéon ? Et pour sanctionner le blasphémateur, le Dieu des dieux convoqua les siens, dieux, déesses, demi-dieux…

Le premier à parler fut Poséidon, le dieu de la mer connu pour son langage plutôt vert de marin : "il me fait ch… depuis longtemps. J’en ai plein les c… de voir son pédalo de m… au-dessus de ma tête". Hercule enchaîna avec promptitude : "papa, dit-il en s’adressant à Jupiter, tu veux que je le zigouille vite fait ?" Mais Mercure, le plus malin de tous, intervint. "Non, il y a mieux. On va lui pourrir la vie." Jupiter acquiesça.

Et depuis tout va mal pour Hollande et pour nous qui le subissons. Le chef de l’Etat comptait sur la croissance pour résorber notre déficit ? Croissance zéro, "croissance en panne"  selon les termes de Michel Sapin ! Il espérait des rentrées fiscales pour rétablir les comptes publics ? Les prix baissent et les rentrées de TVA promises aux poches de l’Etat dégringolent en conséquence ! Hollande voulait croire en un miracle nommé Valls ? La cote du Premier ministre est en chute libre ! Et en plus il pleut, il pleut, il pleut… La poisse, on vous dit.

Ainsi se venge Jupiter. Il le fait sans le moindre discernement. Le Dieu des dieux aurait pu décider qu’il ne pleuvrait que sur l’Elysée. Eh bien non. Il pleut sur nous. Sans doute cherche-t-il à nous mettre en colère contre François Hollande. En effet ce dernier est à notre portée. Le Faubourg Saint-Honoré c’est pas loin. L’Olympe si.

Pauvre Hollande, pauvres de nous. Une petite embellie était pourtant annoncée pour les prochains jours. François Hollande, disait-on, allait épouser l’élue de son cœur, Julie Gayet. Un mariage présidentiel ça peut faire la "une" de Paris Match et par les temps qui courent c’est toujours bon à prendre. Mais c’était sans compter sur la féroce et insatiable Junon.

L’épouse de Jupiter avait en effet des vues sur François Hollande. Non pas qu’elle le trouva mignon. Mais elle ne s’était jamais tapé de président… Sa curiosité était donc grande. Junon avait supporté Ségolène, Valérie et même Julie. Mais pas un mariage. L’offense était caractérisée. Elle alla geindre auprès de Jupiter qui n’avait rien à lui refuser car les colères de son épouse étaient pires que les siennes. Et le jour du mariage il arriva à Hollande ce qui était arrivé à la croissance : la panne.

Le gauchisme, cette maladie sénile du communisme

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