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Comment se mettre aux réseaux sociaux
Comment se mettre aux réseaux sociaux
©Reuters

Bonnes feuilles

Les médias sociaux se multiplient sur la toile. Comment s'y retrouver ? Quel réseau social suis-je susceptible d'utiliser et quel avantage puis-je en tirer ? Extrait de "Et si je me mettais aux réseaux sociaux !", de Marie Monziols, publié chez Eyrolles (1/2).

Marie  Monziols

Marie Monziols

Marie Monziols est consultante réseaux sociaux chez Merkutio. Diplômée de Sciences-Po Paris, elle a participé à l'émergence de premiers sites communautaires et dirigé le développement de l'Electronic Business Group. Elle accompagne les institutions et les grandes entreprises sur l'animation de leurs communautés au sein de l'agence digitale et forme les directions communication à l'usage des médias sociaux au CFPJ.

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Tour d’horizon des possibilités offertes

Je peux :

• y créer un profil (plus ou moins renseigné, selon ce que je souhaite faire apparaître) ; • partager des fichiers (articles, photos, vidéos) ;

• commenter et recommander ces contenus ou ceux publiés par mes contacts ;

• rechercher des contacts et me mettre en relation avec eux ;

• visualiser les actualités, contenus et informations mis en avant par mon réseau en ligne (mes contacts).

En considérant les réseaux sociaux comme des facilitateurs, je m’aperçois qu’ils ont la valeur ajoutée que je veux bien leur accorder.

En France, plus de 82 % des internautes sont membres d’un réseau social, et nous sommes membres de 3,5 réseaux sociaux en moyenne. La pratique des réseaux sociaux en ligne est donc d’ores et déjà bien ancrée. Elle est devenue la norme, loin de ne concerner que les jeunes. Alors, pourquoi pas moi ?

Gratuité et exceptions payantes

L’inscription et l’utilisation sont gratuites pour la grande majorité des réseaux sociaux. Nul besoin de dépenser le moindre sou pour utiliser Facebook, Twitter, Pinterest… Il s’agit de services gratuits, dans la lignée du déploiement d’Internet. Facebook en fait même son argument principal dans son slogan : « C’est gratuit, et ça le restera toujours », ce qui est surtout vrai pour les particuliers.

YouTube et Dailymotion vont même jusqu’à payer certains de leurs usagers et proposent un système de rémunération aux auteurs qui choisissent cette plateforme pour diffuser leurs vidéos, au prorata du nombre de vues. L’un des « youtubeurs » français les plus populaires sur ces plateformes est Rémi Gaillard, auteur de happenings et gags à succès. Avec plusieurs millions d’abonnés et un nombre de spectateurs par vidéo digne de faire pâlir d’envie bien des émissions télévisées, il est suivi de près par la relève, les jeunes humoristes Norman et Cyprien.

Les plateformes sociales se rémunèrent sur les campagnes de publicité des annonceurs. En 2012, la plupart des médias sociaux ont achevé de déterminer leur modèle économique et déployé leur offre aux entreprises. Les réseaux sociaux ne sont pas nés de la dernière pluie, et ne vivent pas que du beau temps : il y a des têtes pensantes derrière, et désormais de nombreux salariés.

Voici quelques exceptions à la gratuité des plateformes pour les particuliers.

Les options avancées sur abonnement

Pour certains sites, l’inscription et l’usage minimum sont gratuits, mais certaines options avancées – dites souvent « premium » – sont payantes. Un abonnement mensualisé permet alors d’accéder à l’ensemble des fonctionnalités de ces plateformes. C’est le cas :

• de la quasi-totalité des plateformes de blogging (plateformes pour créer votre blog comme WordPress)

; • des plateformes d’écoute de musique comme Deezer ou Spotify. Un premier niveau d’abonnement permet d’écouter de la musique en illimité via une connexion Internet, un autre niveau d’abonnement permet d’exporter la musique sur ses terminaux mobiles (téléphone, tablette) sans connexion Internet ou 3 G ;

• des réseaux sociaux pour les professionnels Viadeo et LinkedIn. Sur Viadeo, il est nécessaire de s’abonner pour entrer en contact avec n’importe quel membre et savoir qui a visité son propre profil (un recruteur potentiel ? Un éventuel partenaire ?). Sur LinkedIn, l’abonnement permet notamment d’envoyer des messages à des personnes se trouvant hors de son réseau ;

• de certains sites de rencontre comme Badoo (options payantes pour les hommes uniquement…). Les réseaux sociaux payants Certains réseaux sociaux ne sont utilisables que sur abonnement. Les cas sont très rares. Il s’agit principalement de sites confidentiels, de type clubs, ou de sites de rencontre comme Meetic.

Une priorité : définir ses objectifs

Les motivations qui poussent les internautes à « réseauter » en ligne sont aussi diverses que clairement identifiées. Il est fort probable que je me retrouve dans l’un des schémas d’intérêt évoqués par les nouveaux inscrits sur les plateformes sociales, que ce soit pour des raisons personnelles ou professionnelles :

• d’un point de vue personnel, les réseaux sociaux facilitent la communication avec les proches. Famille, amis, camarades de classe, anciens collaborateurs : il est aisé d’entretenir des relations plus régulières et soutenues grâce à l’actualisation des données de leur profil qui nous donnent de leurs nouvelles ou aux messageries privées. Partager des informations, des événements, échanger… peut être fait « en off » ou publié à destination d’un public plus large si tel est votre souhait ;

• d’un point de vue professionnel, les réseaux sociaux sont de puissants outils de mise en relation, de communication et d’autopromotion. Ils s’avèrent être d’une aide précieuse pour leurs membres actifs dans des perspectives de mobilité (pour recruter ou être recruté), de gestion de carrière (pour être remarqué et ouvert à toute éventuelle opportunité), ou de dialogue avec ses pairs.

Extrait de "Et si je me mettais aux réseaux sociaux !", de Marie Monziols, publié chez Eyrolles, 2014. Pour acheter ce livre, cliquez ici.

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