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Épidémie d’alopécie : de plus en plus de femmes en détresse psychologique suite à la perte de leurs cheveux
©Reuters

A petit feu...

L'alopécie, c'est ce terme savant qui cache une réalité plus "triviale"... à savoir la pure et simple perte de cheveux. Un phénomène que l'on connaît bien chez les hommes mais qui touche aussi 2 millions de Françaises.

Nathanaël Aknine

Nathanaël Aknine

Nathanael Aknine est président de DHI, société spécialisée entre autres dans les nouvelles techniques de traitement capillaire.

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Atlantico : On estime le nombre de femmes alopéciques à deux millions de personnes en France. Chez les hommes, la perte de cheveux est généralement due à un excès de testostérones. Comment expliquer la perte de cheveux chez une femme ? 

Nathanaël Aknine : Les causes de l’alopécie chez la femme sont plus nombreuses et diverses que chez l’homme. Il existe essentiellement 3 types d’alopécie chez la femme. Souvent liée à des désordres hormonaux, la chute des cheveux touche 1 femme sur 5 au-delà de 50 ans.

Contrairement au cas d’alopécie chez l’homme, cette altération n’est jamais totale et provoque davantage un amincissement de la chevelure qu’une perte généralisée dans le cas d’une "alopécie diffuse".

C’est pourtant « l’alopécie androgénétique » qui est la plus fréquente et est due principalement au stress, traitements médicaux ou encore aux carences en vitamines.

Enfin L’alopécie dite « de traction » est quant à elle causée par les multiples manipulations et le port trop fréquent de tresses ou cheveux attachés provocant la ligne capillaire à recéder parfois sur plusieurs centimètres.

Nos sociétés sont-elles plus exposées qu'avant à l'alopécie féminine ? Outre les causes hormonales, en quoi l'environnement peut-il favoriser la perte de cheveux chez la femme ?

Comme évoqué plus haut, l’alimentation, le stress et le port de coiffures à cheveux tirés sont influents sur la perte des cheveux.

Par ailleurs l’utilisation répétée de produits chimiques, coloration, défrisage, fer à lisser et les extensions très en vogue de nos jours peuvent avoir des conditions désastreuses sur les cheveux et les follicules.

L'hyper-activité et le stress régnant peuvent-ils accentuer une perte de cheveux ? Quelles sont les populations "à risque" ?

Nous ne sommes pas tous égaux face aux agressions extérieurs, cela vaut également pour nos cheveux. Dans les mêmes conditions certaines personnes résisteront mieux que d’autres au stress et à la fatigue.

Si vous laissez votre corps développer des carences, vous vous exposer à de nombreux troubles physiques dont possiblement une perte de cheveux anormale.

Comment peuvent-elles gérer le traumatisme ?

Dès lors que vous perdez vos cheveux plus que de normal, il est important de consulter votre médecin afin d’identifier la cause de votre alopécie.

Si celle-ci est "diffuse"  ou "areata" une prise de sang et un bilan hormonal complet seront nécessaire à l’établissement d’un diagnostique et à la prescription d’un traitement.

Si par contre l’alopécie est "androgénétique" ou "de traction" et que la perte de cheveux est stabilisée vous pouvez retrouver une densité naturelle sans cicatrice et sans douleur grâce aux injections de cheveux DHI, mais cette technique d’implantation capillaire non invasive n’est malheureusement pas encore très pratiquée en France.

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