Ces robots tueurs de méduses pourraient nous faire économiser des milliards<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Economie
Le nombre de méduses qui peuple nos océans connaît une croissance qui échappe à tout contrôle.
Le nombre de méduses qui peuple nos océans connaît une croissance qui échappe à tout contrôle.
©Reuters

Gelée de mer

En pourchassant les méduses et en les aspirant dans les pales de leurs hélices, chaque robot pourrait détruire à lui tout seul pas moins d'une tonne de méduses par heure, ce qui sauverait l'industrie de la pêche de ce fléau.

Les experts sont formels : le nombre de méduses qui peuple nos océans connaît une croissance qui échappe à tout contrôle. Et les conséquences sont loin d'être anodines.

Il y a bien sûr les désagréments des piqûres dont sont victimes les baigneurs à la plage. Mais les conséquences dans d'autres circonstances se sont révélées dramatiques : la centrale nucléaire d'Oskarshamn dans le sud de la Suède a dû fermer après qu'un amas de méduse ait obstrué l'un de ses tuyaux. Plus généralement, les hordes de méduses ont entraîné la perte de milliards de dollars pour l'industrie de la pêche.

Le chercheur sud-coréen Hyun Mong, directeur du "Laboratoire de robotique urbaine" du Korea Advanced Institute of Science and Technology un conçu un nouveau robot qui pourrait régler le problème. Baptisé "JEROS" – pour "jellyfish elimination robotic swarm" () le système, qui fonctionne en fait par groupe de trois robots, est programmé pour détruire une partie de la population des méduses.

En pourchassant les méduses et en les aspirant dans les pales de leurs hélices, chaque robot pourrait détruire à lui tout seul pas moins d'une tonne de méduses par heure. Un système à la fois plus efficace mais aussi beaucoup plus abordable financièrement que le classique système de capture des méduses dans des filets.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !