Surpopulation en Chine : la possibilité d’une île <!-- --> | Atlantico.fr
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Le projet, baptisé "Floating city", a été commandé par la société China Communication Construction Company.
Le projet, baptisé "Floating city", a été commandé par la société China Communication Construction Company.
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Projet fou

Avec ses 1,3 milliard d'habitants, la Chine, qui connait un exode massif de ses villageois vers les grandes villes, se voit réduite d'un espace urbain disponible. Face à cette situation inquiétante, la Chine a décidé de construire son premier prototype de ville flottante. Le projet, baptisé "Floating city", a été commandé par la société China Communication Construction Company, qui a fait appel à l’agence d’architecture londonienne AT Design Office pour imaginer un prototype qui a de quoi donner le vertige

Elles peuvent paraître incroyables à imaginer et pourtant, elles pourraient bientôt envahir la planète. Ces villes du futur, qui prendraient la forme de blocs flottants préfabriqués, pourraient devenir l'une des solutions au manque d'espace et à la croissance de la population mondiale.

Avec ses 1,3 milliard d'habitants, la Chine, qui connait un exode massif de ses villageois vers les grandes villes, se voit réduite d'un espace urbain disponible.  A cela s'ajoute la croissance démographique mondiale qui ne cesse d'augmenter : d’ici 2050, la terre devrait compter entre 8 et 10 milliards d’humains. Face à cette situation inquiétante, la Chine a décidé de construire son premier prototype de ville flottante.

Le projet, baptisé "Floating city", a été commandé par la société China Communication Construction Company, qui a fait appel à l’agence d’architecture londonienne AT Design Office pour imaginer un prototype qui a de quoi donner le vertige.

Les concepteurs ont pensé à tout pour offrir les plaisirs et les besoins qu’un humain peut avoir sur le continent, de façon à ce que les résidents passent tout leur temps sur ce petit territoire futuriste. A l'aide de planches 3D, les graphistes et architectes ont imaginé des espaces verts sur tous les bords des mailles flottantes qui composent l’île, tant au-dessus qu’en dessous du niveau de la mer, et des jardins verticaux qui serviraient de ponts entre les deux couches de nature.

Pour se déplacer de bloc en bloc, des sous-marins seraient même prévus pour effectuer les trajets. Des tunnels pourraient faire office de routes entre les bâtiments, notamment des sentiers pédestres et des voies pour les voitures électriques. Autre élément de taille : afin de répondre aux problèmes du changement climatique, l’île sera alimentée en électricité par l'énergie marémotrice, de manière à devenir autosuffisante.

L'entreprise chinoise prévoit même d'y créer des emplois. "Sur l’île, nous avons prévu du travail, des fermes pour produire la nourriture, des appartements et du divertissement" explique-t-on au bureau d’AT Design, "sans oublier la nature et les parcs".

Si la société chinoise mène à bout son projet, les premiers composants de l’île devraient être testés d’ici 2015. "La compagnie d'investissement de Transport de Chine est en train d'étudier le dossier et devrait vraisemblablement commencer les tests de ce projet ambitieux dès l'année prochaine", a indiqué l'architecte Slavomir Siska dans un communiqué.

Parallèlement à ce projet, est né un concept similaire appelé "ville flottante libertarienne", lancé par les géants de la Silicon Valley.  En effet, depuis 2008, le Seasteading Institute milite pour couvrir la planète de ces "villes-nations flottantes" qui échapperaient à la souveraineté des Etats. L'institut, qui a déjà levé 1,5 million de dollars auprès du multimilliardaire libertarien Peter Thiel, a mandaté le bureau d’études néerlandais DeltaSync pour imaginer un concept sûr, financièrement abordable, confortable et modulaire.

Son étude de faisabilité, publiée en décembre 2013, s'apparente à celle des îles artificielles qu'entreprend de construire la Chine. L'étude propose des unités architecturales en béton renforcé, pouvant s’agglomérer ou se détacher selon le désir des habitants. Ces micro-communautés seraient en fait des paradis pour les geeks, où le prix du foncier avoisinerait 4.000 euros/m2. Par ailleurs, leur économie se développerait autour des technologies de l’information, du tourisme médical, de l’aquaculture et des énergies alternatives. L'institut négocierait actuellement avec le Honduras pour établir la première ville flottante dans le golfe de Fonseca. 

Lu sur businessinsider.com

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