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Michel-Edouard Leclerc, Pierre Kosciusko-Morizet, Alain Afflelou ... Le best-of des Interviews Atlantico Business
©REUTERS/Ralph Orlowski

Best-of business

Michel Edouard Leclerc expose sa stratégie pour les 10 ans à venir, Xavier Fontanet décrypte la politique industrielle du gouvernement, et Alexander Kraft fait le lien entre l'élection de François Hollande et tassement du marché immobilier haut-de-gamme... Le best-of des interviews d'Atlantico Business

Michel-Edouard Leclerc : "Drives, pré-payé, pure-player… : Leclerc va devenir une enseigne-multi-canal"

Le président des centres Leclerc expose sa stratégie à 10 ans. "La vision à 10 ans, nous l'avons : notre enseigne, qui était essentiellement une enseigne d'hypermarchés, va devenir une enseigne multi-canal dans les 10 ans. Avec, d'une part, une offre de consommation courante sur les drives, le prépayé et le prêt-à-emporter. Et, d'autre part, des terminaux sur le net qui seront soit des pure players, soit des sites évènementiels, soit des sites qui referont du "tracking" pour nos hypers. Enfin, une offre plus attractive qui nécessite le déplacement en hypermarché, qui restera encore notre vitrine. On aura d'autres sites pure players, mais d'une manière générale, notre offre sur le net fera en sorte d'inviter le client à retirer le produit commandé pour qu'il puisse côtoyer nos autres offres. Mais à défaut, oui, il pourra le recevoir directement comme tout autre site e-commerce. Par exemple, cela fait un mois que nous avons lancé le site "optique.e-leclerc.com", qui est le premier étage d'une fusée où nous allons commercialiser des produits d'optique, de parapharmacie... A partir de ce site, vous pouvez soit chercher votre commande à la parapharmacie en allant faire vos courses, soit vous faire livrer. Les métiers changent, évoluent... Surtout, ne faisons pas comme les disquaires qui se sont arc-boutés à la vente de 33 tours !" Lire l’interview.

Pierre Kosciusko-Morizet : "Pour se développer en Europe, PriceMinister va changer de nom"

Le fondateur de PriceMinister, dévoile les prochains changements suite au rachat du site de e-commerce par le japonais Rakuten. "Le groupe est maintenant structuré avec trois régions : l'Asie, l'Europe et les Amériques. Sur l'Europe, le but est d'accélérer en acquisition et en croissance organique, nous avons trois axes de développement. D'une part, continuer à développer nos places de marchés en France, Angleterre, Allemagne, Autriche et Espagne. D'autre part, on souhaite en lancer de nouvelles dans les pays de l'est et, enfin, nous voulons développer de nouveaux business ou en racheter. On regarde déjà des choses qui sont dans l'écosystème de Rakuten et qui marchent fort au Japon, notamment dans le service financier. Nous sommes aussi en train de migrer vers la marque Rakuten. On a déjà renommé l'Allemagne et l'Espagne, l'Autriche était directement lancée sous le nom Rakuten et l'Angleterre est en cours. C'est finalement la France qui restera le plus longtemps sous PriceMinister, puisque la marque historique est plus forte. Mais d'ici un ou deux ans, PriceMinister changera de nom, on s'appellera aussi Rakuten." Lire l’interview.

Alain Afflelou : "Dans toute activité commerciale, le meilleur régulateur, c'est la libre concurrence"

Le PDG d’Afflelou critique le gouvernement français dans sa politique de limitation des tarifs optiques des plus modestes : "Le gouvernement n'a pas compris certaines données du marché, à savoir qu'en imposant un plafond maximum, cela devient un tarif. A chaque fois que l'on impose des limites de remboursement, c'est précisément à cette limite que les gens se mettent. C'est légitime, mais en même temps, c'est anticoncurrentiel et ça ne sert pas les objectifs initiaux qui étaient d'aider les gens modestes à mieux s'équiper. Précisions, qu'avant l'abondance des mutuelles, les gens achetaient des lunettes tous les 4 ans et que ceux qui ont des mutuelles aujourd'hui, achètent en moyenne une paire de lunettes une fois par an. On est en train de rendre la santé gratuite et bientôt les gens trouveront normal de ne rien payer partout. Je crois plutôt que dans toute activité commerciale, le meilleur régulateur, c'est la libre concurrence". Lire l’interview

Jean-Pierre Petit : "Dans les années à venir, nos clients personnaliseront à leur manière le produit"

Le PDG McDonald’s France expose sa stratégie pour les années à venir. Je pense que l'on restera dans le métier du hamburger, les entreprises ont un ADN, elles sont réputées pour faire quelque chose. Nous, c'est le hamburger. Par contre, je crois que la personnalisation, l'individualisation est une tendance lourde, tout secteur confondu, et que l'on se doit d'aller là-dessus dans les années à venir. McDonald's va beaucoup évoluer en allant vers plus de personnalisation. On le verra d'une part sur la gamme de produits qui pourra s'élargir, avec plus de variétés, on laissera des produits comme le Double-cheese ou le Big Tasty en permanence. Et, d'autre part, nos clients auront aussi le choix de la personnalisation du produit, si quelqu'un veut un hamburger à sa manière, on saura le faire. Notre volonté, c'est vraiment d'aller vers plus de proximité avec l'usage et le goût de chacun. Lire l'interview

Alexander Kraft : "Depuis mai 2012, le marché de l’immobilier de luxe est devenu très difficile"  

Le président de Sotheby’s International Realty n’hésite pas à corréler l’élection de François Hollande à la présidence de République et tassement du marché immobilier haut-de-gamme :  La vente "de grands appartements familiaux parisiens, entre 100 et 300 m² [est un]marché très difficile car ce sont des produits destinés aux acheteurs français, et eux, n’ont aucune confiance depuis les élections présidentielles. (…)Il n’y a pas la moindre question sur ça. On a eu, début 2012, un marché très fort puis juste après les élections, une chute. Depuis, c’est resté très difficile. Nous le constatons au quotidien. A chaque fois qu’une nouvelle annonce est faite dans les médias d’un ajustement fiscal ou d’une nouvelle taxe, on voit des transactions qui ne se font pas. Les acheteurs préfèrent "attendre" et ont besoin de clarification sur les effets concrets que ça pourrait avoir sur eux. Depuis les élections présidentielles de mai 2012, le marché est devenu très difficile en France pour l’immobilier de luxe au sens large. On note, spécialement chez les acheteurs français, un manque de confiance totale dans le pays. Sur le plan fiscal, il y a eu beaucoup de changements pour les gens fortunés qui sont nos principaux acheteurs." Lire l'interview

Yves Guenin : "Internet n'est pas une concurrence pour Optic 2000"

Le secrétaire général du groupe Optic 2000 estime ne pas être inquiet face à la montée de la concurrence sur internet : "Je crois qu'internet n'est pas une concurrence. C'est un phénomène mondial, un mode de consommation. Internet viendra dans l'optique comme il est venu dans la chaussure ou ailleurs. Néanmoins, je crois qu'il faut être sur internet avec conscience et respect de son métier. Le problème des pure-players, c'est qu'ils vendent des lunettes sans centrage, sans ajuster la longueur des branches, comment on fait chez soi ? Il faut me donner la réponse. Chez Optic 2000, nous avons un site e-commerce où le client peut pré-réserver et aller essayer le produit en magasin et voir s'il lui est adapté, si ce sont les bons verres etc. Ce modèle marche puisque nous sommes le premier site d'optique en ligne à être consulté dès lors qu'un client effectue une recherche sur internet dans ce sens-là." Lire l'interview 

Xavier Fontanet : "Pour redonner de l'énergie aux entreprises, iI n'y a qu'une seule solution : baisser les impôts"

L'ancien PDG d’Essilor décrypte la politique industrielle du gouvernement : "Le vrai sujet ce n'est pas vraiment de redonner de l'énergie à tel ou tel secteur industriel, il faut redonner de l'énergie à toutes les entreprises. Pour cela, iI n'y a qu'une seule façon de procéder : il faut baisser les impôts. Et pour baisser les impôts il faut baisser les coûts de la sphère publique. Il y a, par exemple, un gisement gigantesque dans les régions où l'on injecte actuellement près de 200 milliards d'euros, tout ça en plus, pour créer des doublons de compétence avec les départements et avec l’État. J’ai, au cours de ma carrière, rencontré des tas de patrons d'entreprises mondiales qui, regardant leurs comptes, me disait qu'il y avait moins d'argent en France que dans les autres pays. Pourquoi ? La réponse est simple : trop d'impôts, trop de réglementations, trop de complications. Avec du recul, on se rend compte que c'est paradoxale de beaucoup fiscaliser les entreprises et ensuite de leur dire "Allez-y, foncez !".Lire l’interview.

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