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Affaire Bygmalion : Copé se défend et estime que son "intégrité est totale"
©Reuters

A suivre

Le président de l'UMP a décidé de se retirer, et quittera ses fonctions au 15 juin. Il sera remplacé jusqu'en octobre par une direction collégiale Juppé-Raffarin-Fillon.

  • Les ténors de l'UMP se réunissaient ce mardi matin pour tenter de calmer la crise qui s'abat sur le parti
  • L'affaire Bygmalion, "c'est l'affaire des comptes de campagne de Sarkozy", avait accusé Me Patrick Maisonneuve, l'avocat de l'agence
  • Jérôme Lavrilleux, bras droit de Jean-François Copé a reconnu un système de fausses facturations à l'UMP pour masquer une "dérive" des dépenses de la campagne présidentielle
  • nouveau congrès de l'UMP en octobre, Copé ne se représentera pas à la tête du parti
  • Jean-François Copé démissionne de la tête de l'UMP à compter du 15 juin
  • Alain Juppé, François Fillon et Jean-Pierre Raffarin vont diriger le parti jusqu'en octobre

20h30 : Jean-Pierre Raffarin estime qu'il faut "sauver l'unité de l'UMP"

"Nous sommes aujourd'hui dans une crise et nous devons organiser la survie de notre famille politique autour de ses valeurs, de ses ambitions et de ses projets et pour cela il faut que l'on se rassemble", a affirmé Jean-Pierre Raffarin lors de l'émission "Preuve par trois" sur Public Sénat. 

20h20 : "c'est une épreuve personnelle que je traverse" 

"Une partie du ciel m'est tombée sur la tête. C'est une épreuve personnelle par rapport à des gens à qui j'ai fait confiance. (...) Le fait que je parte de mes fonctions montre aux Français que je suis très loin des carricatures qu'on fait de moi"  

20h15 : "je n'ai jamais menti" dit Copé

"C’est une page qui se tourne. Je ferai désormais de la politique autrement. Mon engagement sera toujours aux services des Français. (...) Je n'ai jamais menti, jamais" 

20h10 : "Il n'y a pas eu de système d'alerte"

Je veux le dire au Français : ce sont des collaborateurs qui ont abusé de ma confiance. Je demande aux Français de croire que mon intégrité est totale."Bien sûr qu'il m'est arrivé de poser des questions. Il n'y a pas eu de système d'alerte ce qui fait que j'ai su ça il y a douze jours".

20h05 : Copé affirme penser "aux militants"

"Je ne voulais pas voir revenir le spectre de la division, j'ai pensé aux militants, aux Français"

20h00 : Jean-François Copé explique pourquoi il a démissionné sur TF1

"Mon intégrité est totale. (...) Je crois que c'est important qu'on ait eu cette discussion. Je ne voulais pas d'eau tiède. Il faut refonder la ligne politque après les municipales et les européennes. J'ai pris la décision de démissionner de mon propre chef, en écoutant les uns et les autres. 

19h45 : Roger Karoutchi raconte les moments forts du bureau politique


Karoutchi – "Cela ressemblait un peu à 'meurtre...par Europe1fr

19h28 : un député se "met en congé" de l'UMP

"Compte tenu de l'actualité au sein de l'UMP, du manque d'informations dont je dispose et dans l'attente du congrès d'octobre 2014, j'ai pris la décision de me mettre en congé de mon parti politique" a expliqué Yves Nicolin, député-maire de Roanne dans un communiqué. Il "considère que les soupçons qui pèsent sur l'UMP sont trop importants. Il m'est par conséquent compliqué d'accorder toute ma confiance à nos dirigeants tant que la lumière ne sera pas faite" a-t-il indiqué.

19h00 : une affaire Bygmalion pour affaiblir Sarkozy ? Ses fidèles le défendent

18h30 : la main tendue de Juppé aux centristes

17h55 : L'ancien trésorier de l'UMP entendu par la police judiciaire

Dominique Dord est entendu en ce moment par la police judiciaire de Nanterre, selon BFMTV. Le député de Haute-Savoie et maire d'Aix-les-Bains s'était fait remarquer ce mardi matin lors du bureau politique de l'UMP en adressant un cinglant "Barre-toi !" à Jean-François Copé.

17h30 : Alain Juppé ne sera pas candidat à la présidence de l'UMP

C'est ce qu'a annoncé l'ancien Premier ministre sur l'antenne de LCI. Avec Jean-Pierre Raffarin et François Fillon, il est en charge de la direction collégiale du parti jusqu'au Congrès d'octobre. Alain Juppé, qui veut "rendre la parole aux militants", a fixé quelques règles pour le processus de transition. Il estime notamment que le candidat à la présidence du parti ne devra pas être candidat aux primaires pour l'élection présidentielle.

17h10 : Nadine Morano considère que "Jean-François Copé s'est comporté en personne responsable"

16h40 : Tout le monde ne perd pas espoir quant aux chances de survie du parti...

16h10 : Le directeur de campagne de Nicolas Sarkozy se dit "totalement étranger" à l'affaire

L'avocat de Guillaume Lambert a indiqué que son client ignorait les montages entre l'UMP et Bygmalion. Jérôme Lavrilleux, dans son interview-confession de lundi soir, notait pourtant : "Je n'étais pas le directeur de campagne mais je ne me défausse sur personne".

15h47 : Pour Marine Le Pen, Nicolas Sarkozy est  "totalement disqualifié"

"En ayant dépensé, semble-t-il, plus du double des dépenses autorisées, clairement Nicolas Sarkozy a trahi la démocratie, a trahi les règles républicaines et probablement volé une partie de son résultat du premier tour. C'est une situation très grave pour la démocratie en France. Je ne vois pas comment le candidat Sarkozy peut échapper à sa responsabilité morale et donc à la disqualification qui en sera la conséquence" a indiqué Marine Le Pen. Elle a par ailleurs estimé que les trois anciens premiers ministres Raffarin, Juppé et Fillon, qui vont assumer la direction provisoire de l'UMP, représentaient "l'eurobéatitude totale".

15h35 : Pour Eric Woerth, la démission de Jean-François Copé était "la meilleure des solutions"

15h10 : Jean-Christophe Lagarde (UDI) exclut toute fusion avec l'UMP

"Ce n'est pas une UMP vacillante qui doit s'occuper du centre", a expliqué le député UDI à iTele. "Il n'y aura pas de fusion ni d'absorption avec les centristes" a-t-il poursuivi.

14h50 : On en sait un peu plus sur les perquisitions de ce lundi soir à l'UMP

14h35 : NKM veut tourner la page

13h48 : Nicolas Sarkozy (pour l'instant ?) bien loin du tumulte

13h31 : le congrès le 12 octobre ?

Selon iTélé, le congrès extraordinaire de l'UMP devrait se tenir le 12 octobre

13h20 : Dupont-Aignan dénonce une "faillite morale collective de l'UMP"

Nicolas Dupont-Aignan a été très critique à l'égard de l'UMP dans un communiqué. "Si bien sûr Jean-François Copé ne peut se dédouaner de ses propres responsabilités, il ne faut pas oublier que cette affaire est d'abord et avant tout révélatrice de la faillite morale collective de l'UMP. La démission de Jean-François Copé n'est que l'arbre qui cache la forêt. En soutenant une ligne européiste et fédéraliste, l'UMP a trahi ses convictions gaullistes et déboussolé une grande partie de son électorat. Cette ligne politique a définitivement sombré avec la succession d'affaires qui gangrènent ce parti depuis de trop nombreuses années" a écrit le président de Debout la République. 

13h05 : "nous sommes une grande famille et avons une responsabilité vis-à-vis des Français" dit Hortefeux

Brice Hortefeux, le vice-président de l'UMP a expliqué sur Europe 1 que "c'était une réunion importante et difficile". "Il ne fallait pas rester inerte. Nous sommes une grande famille et nous avons une responsabilité vis-à-vis des Français et c'est pour cela que Jean-François Copé, à juste titre, a réuni le bureau de l'UMP et nous avons à cette occasion pris un certain nombre de décisions collectives" a conclu l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy.

12h55 : NKM décrit une "ambiance délétère"

"C'est vrai que c'était une ambiance très délétère (au bureau politique) (...) mais c'est la situation qui l'est. Ca fait plusieurs jours qu'on voit sortir des révélations de presse, ça n'était pas tenable, j'ai demandé tout de suite qu'on redonne la parole aux militants. J'ai demandé avec d'autres un Congrès. Pour moi, il y a une vraie question de fond qui est notre stratégie d'alliance. Il faut retrouver l'esprit qui a présidé à la création de l'UMP, l'union de la droite et du centre. Quels que soient les jugements, les points de vue (....) on est dans un problème politique, on a des militants, il y a des Français qui espèrent en nous pour construire l'alternance, proposer une alternative entre un gouvernement qui désespère les Français et le FN. (...) Le Congrès portera sur les questions de personne mais aussi il doit porter sur les questions de ligne, de fond".

12h44 : Morano affirme que Copé est "touché"

12h35 : Ciotti salue "une bonne décision"

"La décision qui a été prise ce matin est une décision de sagesse qui sauvegarde l'avenir. L'enjeu est de préparer l'alternance au pouvoir socialiste, tournons cette page sombre" a dit Éric Ciotti, proche de François Fillon, qui refuse de parler de "revanche".

12h22 : Copé avertit ses adversaires du jour

"La vie est longue, attention à ne pas dire des choses trop définitives" a lancé Jean-François Copé qui a réaffirmé aux députés que ni lui ni Sarkozy n'étaient au courant de toute l'affaire.

12h12 : Pas facile d'obtenir certaines réactions...

12h08 : François Fillon commente

11h59 : Eric Woerth estime que la démission de Copé était "nécessaire"

11h52 : Copé affirme que Sarkozy n'était pas au courant

"Je reconnais que l'affaire Bygmalion est très grave. C'est très grave et je suis surpris que cela vienne de mon entourage. Je vous le promets : ni Sarkozy ni moi n'étions au courant" aurait dit le président de l'UMP lors de son intervention devant les parlementaires du parti.

11h41 : L'ancien numéro 2 de l'UMP, Luc Chatel, réagit à la démission de la direction du parti

11h34 : Les ténors de l'UMP commencent à réagir après la démission de Jean-François Copé

11h26 : Jean-François Copé invité ce soir du 20 heures de TF1

11h23 :  "Il faut toute la transparence dans cette affaire" dit Fasquelle

Daniel Fasquelle, député UMP du Pas-de-Calais veut "toute la transparence dans cette affaire". "Il nous faut des débats de fond, apaisés, il faut sortir des querelles de personnes. Il faut une nouvelle équipe", ajoute-t-il sur BFMTV.

11h20 : Valérie Pécresse approuve le choix

"Il était important d'agir collectivement. Nous n'étions pas là pour juger tel ou tel. Il fallait que les choses bougent" a dit l'ancienne ministre sur BFMTV. 

11h15 : Fillon, Raffarin, Juppé à la barre

La direction du parti, jusqu'au prochain congrès, sera tenue par trois anciens premiers ministres, Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin et François Fillon.

10h58 : Jean-François Copé démissionne de la présidence de l'UMP

Jean-François Copé démissionne de la tête de l'UMP à compter du 15 juin. L'ensemble de la direction du parti fait de même, se ralliant à la solution proposée par Valérie Pécresse.

10h53 : Lionel Tardy critique (encore) Copé

"Jean-François Copé ne pouvait pas ne pas savoir puisqu'il était toujours avec Jérôme Lavrilleux. Et puis avec Jean-François Copé, le coup de barre au centre était impossible" affirme Lionel Tardy. Le député UMP souhaite une gouvernance transitoire du parti jusqu'au congrès d'octobre.

10h35 : Valérie Pécresse demande la démission collective du bureau politique

Pour ne rien arranger à l'ambiance électrique de ce bureau, l'ancien trésorier de l'UMP Dominique Dord a été pour le moins direct à l'égard de Jean-François Copé :

François Baroin, sur une ligne proche de Valérie Pécresse, souhaite "instaurer une direction transitoire jusqu'en octobre et le retrait de Jean-François Copé", tandis que d'autres membres du bureau plaident pour un maintien de Jean-François Copé jusqu'à ce Congrès.

10h20 : Après le bureau politique de l'UMP, ce ne sera pas fini...

10h10 : François Fillon  : "Nous n’avons que quelques semaines pour sauver l’UMP du désastre"

L'ancien Premier ministre a, lors de son intervention devant le bureau politique de l'UMP, demandé la tête de Jean-François Copé comme de nombreuses autres personnalités du parti : son discours en intégralité.

10h05 : nouveau congrès de l'UMP en octobre, Copé ne se représentera pas à la tête du parti

Jean-François Copé accepte la tenue d'un nouveau congrès. Il ne devrait pas se représenter à la tête de l'UMP.

10h00 : Un nouveau congrès de l'UMP se tiendra fin octobre

C'est BFM TV qui l'annonce : un nouveau congrès du parti se tiendra après les sénatoriales.

9h55 : Xavier Bertrand s'adresse avec fermeté à Copé

"Tu ne peux pas rester président, c'est une question de survie pour le parti. C'est la présence de l'UMP au second tour de la présidentielle qui est en jeu. Il faut un vote et un congrès" aurait dit le député de l'Aisne.

9h45 : Benoist Apparu demande la démission de Copé

Absent du bureau politique, Benoist Apparu réclame lui aussi un nouvau congrès dans six mois. Il estime que Jean-François Copé "ne peut pas rester" à la tête du parti en l'état.

9h40 : François Fillon annonce qu'il ne reste que "quelques semaines pour sauver l'UMP"

9h34 : Jacob lâche Copé, Baroin a pris la parole

Selon plusieurs sources, Christian Jacob a lâché Jean-François Copé de qui il est proche depuis des années. Le patron des députés UMP à l'Assemblée ne réclame pas pour autant la démission du président du parti. François Baroin lui, est sur la même lui que NKM et réclame un congrès, tout comme Jean-Pierre Raffarin et Claude Goasguen.

9h22 : Pendant ce temps... Cuvillier se paie Lavrilleux

9h15 : François Fillon dégaine à son tour

Le principal rival de Jean-François Copé à l'UMP demande à son adversaire de "se mettre en réserve" du parti, sans quoi il annonce qu'il se retirera de la direction de l'UMP. Il parle après NKM dans ce bureau politique, comme prévu, particulièrement tendu.

9h10 : NKM frappe fort d'entrée au bureau politique

Qui allait tirer en premier sur la maison Copé ? Ce n'est pas François Fillon (qui s'exprimera après les autres), ni un autre présidentiable (Bertrand, Wauquiez...) mais Nathalie Kosciusko-Morizet.

8h55 : Le bureau politique de l'UMP s'est ouvert, avec une première annonce de Jean-François Copé

Le président du parti a indiqué en ouverture du bureau que René Ricol aurait accepté de réaliser un audit sur la situation du parti, ce qui avait pourtant été démenti hier, selon "Le Point".

8h50 : Derniers préparatifs du côté de Bruno Le Maire

8h46 : Marine Le Pen tacle Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé

Marine Le Pen a expliqué sur RMC qu'il est "impossible" que Jean-François Copé et Nicolas Sarkozy n'aient pas été au courant d'éventuelles anomalies dans les comptes de campagne de 2012. "Nicolas Sarkozy a dépensé le double du plafond légal pour une campagne présidentielle. Si les faits sont avérés, ça veut dire qu'il a triché" a dit la présidente du FN.

8h39 : les ténors de l'UMP arrivent

Le bureau politique de l'UMP ca commencer. Il a lieu à l'Assemblée nationale. 

8h35 : Jean-François Copé ne peut plus diriger l'UMP" selon Jérôme Chartier

Jérôme Chartier veut que "tout soit mis sur la table pour comprendre ce qui s'est vraiment passé dans cette affaire". Mais "en l'état, Jean-François Copé ne peut plus diriger l'UMP" explique le député sur iTélé.

8h27 : Henri Guaino se justifie sur France inter

"Le trésorier de campagne est indépendant c’est lui qui signe. On va forcement lui demander de s’expliquer. Moi j’écrivais des discours et je faisais de la stratégie politique. Cela n’a rien à voir avec les financement de campagne" a expliqué Henri Guaino.

8h22 : Eric Woerth veut qu'une "réponse claire" soit donnée et qu'il y ait une direction collégiale

"Le bureau politique doit faire oeuvre de vérité. Il faudra en tirer les conclusions. Il faut réaffirmer l'unité du parti car il y a un risque de fragmentation très fort. Le climat est difficile. Je ne veux pas mettre en cause quiconque. La justice est saisi et le decoir de vérité sera affirmé. Jean-François Copé peut se mettre en retrait, c'est à lui de décider. Il faut prendre des décisions pour le parti et pour les militants. On doit répondre de manière très claire. Il faut redonner de la hauteur et de la crédibilité de l'UMP".

"Il faut retrouver de la tranquilité et de la stabilité. La direction peut pour cela être collégiale, le temps que les militants se prononcent. On n'a pas le temps aujourd'hui. Il faut une clarification par une décision unanime. La réponse doit être collective". 

8h13 : Rachida Dati très remontée 

Rachida Dati estime que "Nicolas Sarkozy devra s'expliquer" si les accusations contre lui se confirment.

8h05 : Eric Ciotti demande le départ de Copé

Eric Ciotti s'est montré très critique à l'égard de Jean-François Copé. Pour lui, il doit "quitter ses fonctions car il y a trop de suspicions". "Tout le monde sait que Jérôme Lavrilleux c'est Jean-François Copé et que Jean-François Copé c'est Jérôme Lavrilleux [...] Est-ce que l'on peut reconstruire l'UMP sur ces bases avec ces gens, je ne le crois pas" a déclaré le député.

7h59 : Gérard Longuet souhait que Copé prenne du recul

"Jean-François Copé va devoir prendre un peu de recul pour que les choses se clarifient", explique Gérard Longuet, sénateur UMP de la Meuse, sur itélé. "Les emmerdements, je connais, je parle d’expérience" explique-t-il en souriant

7h55 : "Sarkozy est très mécontent de voir associé son nom à cette curieuse actualité" dit Hortefeux sur RTL

"Il y a un flot incompréhensible. La campagne de Nicolas Sarkozy n'a pas coûté un centime aux Français. Par ailleurs, les comptes ont été décortiqués par les de nombreux instituts et par le Conseil Constitutionnel, qui n'a pas été en mesure de trouver des anomalies. Philippe Briand a d'ailleurs dit qu'il n'a jamais été demandé d'imputer des dépenses sur le compte de l'UMP".

"Nicolas Sarkozy est très mécontent de voir associé son nom à cette curieuse actualité. Il est mécontent de mesurer l'affaiblissement de la France et les décisions qui sont prises par François Hollande. Il souhaite que la justice fasse son travail".

7h47 : "l'affaire Bygmalion, c'est quoi ?" Le reportage de BFMTV qui résume l'affaire

7h42 : Alain Juppé veut savoir, et vite

"La justice prend son temps [...] mais nous, nous n'avons pas le temps. Il faut que l'on sache dans un délai rapproché ce qu'il s'est passé et que l'on en tire les conséquences. Moi je ne demande rien, je n'ai jamais été coupeur de tête, mais il faut que la gouvernance de l'UMP soit profondément modifiée" a dit Alain Juppé lors d'une interview à France Bleu Gironde ce mardi. Pour lui, il faut aussi un changement de cap stratégique. "Il faut revenir à la philosophie initiale de l'UMP" explique-t-il et propose des rencontres entre UMP, UDI et MoDem.

7h38 : L'ex-trésorier de la campagne de Nicolas Sarkozy conteste la version de l'avocat de Bygmalion

Selon Philippe Briand, "la campagne de Nicolas Sarkozy a "été financée sur un budget de 21,4 millions d'euros provenant de l'emprunt de la Société Générale (10,7 millions), des dons recueillis (5,8 millions), des contributions de l'UMP (4,9 millions) et de l'apport personnel du candidat". Dans un communiqué à l'AFP, il déclare avoir appris "avec consternation les déclarations" de Me Patrick Maisonneuve et assure qu'il "n'a jamais été demandé d'imputer des dépenses sur le compte de l'UMP".

7h30 : perquisitions terminées au siège de l'UMP

Les policiers ont fini leurs investigations. Les perquisitions dans les locaux de l'UMP, de Bygmalion et de Génération France, l'association politique de Jean-François Copé se sont terminées depuis 5h30.

7h22 : Jean-François Copé s'exprimera en premier

Le président de l'UMP va tenter de se jusitifier lors du bureau politique de l'UMP programmé ce mardi à 8h30. Il s'exprimera en premier. François Fillon devrait ensuite prendre la parole.

7h12 : Raffarin donne son avis

Jean-Pierre Raffarin a suggéré la mise en place d'un "conseil d'éthique et de gouvernance" désigné par le bureau politique.

7h00 : pour NKM, il faut un audit rapide

"Le BP décidera, je l'espère, un audit rapide des comptes de l'UMP, sous l'autorité de personnalités indépendantes" a dit Nathalie Kosciusko-Morizet, chef de l'opposition parisienne. L'élue pense déjà l'après crise estimant qu'il faut convoquer un congrès "pour interroger les militants sur une alliance avec le centre".

Ce qu'il faut retenir de la journée de lundi

Folle journée lundi à l'UMP. Après avoir été battu aux élections européennes, faisant le deuxième score derrière le Front national, le parti d'opposition a vu les choses s'accélérer. Après des révélations de l'Express indiquant en milieu de journée que Jean-François Copé connaissait l'existence des factures établies par Bygmalion, l'avocat de la société, Patrick Maisonneuve balance en impliquant Nicolas Sarkozy.

L'avocat de cette entreprise, soupçonnée d'avoir surfacturé des événements à l'UMP, assure que les prestations pour lesquels les factures litigieuses ont été établies ont bien été effectuées par la société, mais que leur véritable nature a été dissimulée. Il affirme ainsi que Bygmalion s'est vu "imposer" un schéma "à la demande de l'UMP".  "Ni surfacturation, ni rétrocommission, ni enrichissement personnel", mais "de fausses factures faites à la demande de l'UMP". L'affaire Bygmalion, "c'est l'affaire des comptes de campagne de Sarkozy" dit-il. La déclaration fait l'effet d'une bombe.

Des perquisitions ont alors lieu dans les locaux de l'UMP. Quelques heures plus tard, Jérôme Lavrilleux, bras droit de Jean-François Copé vient s'exprimer sur BFMTV. Il reconnaît un système de fausses facturations à l'UMP pour masquer une "dérive" des dépenses de la campagne présidentielle, tout en dédouanant l'ancien président et le dirigeant de l'UMP. Les dépenses de campagne de Nicolas Sarkozy ayant "explosé" dans une proportion "beaucoup plus importante que le volume autorisé", il a été procédé à "une ventilation des dépenses liées à la campagne sur d'autres opérations" pour un montant de l'ordre de 10 à 11 millions d'euros, a-t-il expliqué. "Il n'y a eu aucune malversation, il y a eu un engrenage irrésistible d'un train qui file à grande vitesse et les personnes qui auraient dû tirer le signal d'alarme ne l'ont pas fait", a-t-il poursuivi. Jérôme Lavrilleux, les larmes aux yeux, a avoué ne pas avoir "eu le courage" de stopper la campagne malgré des "dérapages". Puis l'élu UMP déclare n'avoir informé de ces montages financiers ni Nicolas Sarkozy, ni Jean-François Copé, qui était alors secrétaire général de l'UMP. Il a également dédouané Pierre Lellouche, dont le nom est associé à une prestation fictive, et Bastien Millot, fondateur de Bygmalion, la société organisatrice de meetings. "Jean-François Copé n'est en rien mêlé à cela" finit-il.

Toutefois, de nombreux membres de l'UMP réclament la mise à l'écart du président du parti le temps des procédures judiciaires et suggèrent l'instauration d'une autorité collégiale transitoire qui pourrait être supervisée par les anciens Premiers ministres Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin et François Fillon. Le bureau politique de mardi tranchera cette question.


Le directeur de cabinet de Copé admet "un dérapage" dans l'affaire Bygmalion - 26/05by BFMTV

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