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3e aux Européennes, un bon résultat pour le PS, un parti qui joue maintenant en 2e division
©Reuters

L’espoir renaît…

Déjouant tous les pronostics, l’équipe du Parti socialiste a fait un bon score aux Européennes. Il est vrai qu’elle joue désormais en deuxième division…

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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L’OPS (Olympic Parti Socialiste) a réussi un exploit. Ouiii ! Il distance le Front de gauche. Ouiii ! Il écrase les écologistes. Ouiii ! Il terrasse les centristes. Ouiii ! Il pulvérise les souverainistes de Dupont-Aignan et de Dominique Jamet. Ouiii ! Il écrabouille littéralement une kyrielle de petites listes aux noms improbables. Ouiii !

L’équipe du PS est en effet reléguée depuis longtemps en deuxième division. Et c’est là – et uniquement là – qu’elle donne le meilleur d’elle-même à la mesure de ses talents qui sont nombreux. Les commentateurs qui comparent ses résultats à ceux du FN et de l’UMP se trompent ainsi lourdement. A moins qu’il ne s’agisse tout simplement d’une méchante action destinée à dénigrer le Parti socialiste. Car c’est entre le FN et l’UMP seuls que se dispute le championnat de ligue 1. Un derby en quelque sorte compte tenu de leur incontestable proximité.

Les joueurs du PS n’ont donc en rien démérité. Bien qu’épuisés par de multiples épreuves – et notamment par les matchs douloureux des municipales – ils ont couru à en perdre le souffle derrière le ballon. Ils ont marqué des buts face au redoutable Mélenchon. Ils ont tenu la dragée haute aux centristes. Et ils ont laissé les écolos, les souverainistes et les autres agonisants sur la pelouse. Quoi de plus normal que la ministre des sports, Mme Najat Vallaud-Belkacem, soit allée les féliciter dans les vestiaires…

Jusqu’à maintenant l’équipe du PS vivait dans la crainte et dans l’angoisse. Maintenant elle va vivre dans l’espoir. Il ne lui est pas interdit de rêver et d’envisager un retour en première division. Et – qui sait ? – de se confronter aux grands (le FN et l’UMP). Mais pour cela, et presque tous les joueurs à la rose en sont convaincus, il leur faut d’urgence changer de coach.

A lire du même auteur : Le gauchisme, maladie sénile du communisme, Benoît Rayski, (Atlantico éditions), 2013. Vous pouvez acheter ce livre sur Atlantico Editions.

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