Entre Marine et Jean-Luc, si ce n’est pas de l’amour ça y ressemble

L’affaire est bien plus intéressante que les démêlés de Vanessa Paradis avec Johnny Deep. Plus passionnante que les fiançailles du séduisant Georges Clooney. Plus belles que les grossesses d’Angelina Jolie. Et alors rien ! Pas une ligne dans la chronique pourtant toujours très fouillée de Barbara Lambert qui s’échine à feuilleter la presse people. Rien ! Un manque de professionnalisme ? Ou peut être - et ça serait très grave - une censure idéologique.

Pour mettre fin à cet insupportable suspense révélons qu’il s’agit des amours naissantes entre le patron du Front de Gauche et la patronne du Front national. Et c’est cette dernière, oublieuse du sacrosaint principe "l’homme propose, la femme dispose", qui a fait des avances à Jean-Luc Mélenchon. Dans une émission télévisée elle a lâché ce doux aveux : "M. Mélenchon n’a pas toujours tort !". Le propos concernait le combat, supposé héroïque, de Jérome Kerviel contre la Société Générale.

Tous deux en effet font corps avec ce brave trader pourfendeur de la finance. Car ni Marine Le Pen ni Jean-Luc Mélenchon n’aiment la finance (ce qui était aussi le cas de François Hollande pendant la campagne électorale). Nous attendons maintenant que le chef de Front de Gauche, en galant homme qu’il est, dise : "Mme. Le Pen n’a pas toujours tort". Il est vrai que Marine Le Pen, contrairement à Jean-Luc Mélenchon, n’a pas comparé Jérôme Kerviel au capitaine Dreyfus. Elle tenait sans doute à ménager son père, un peut âgé, qui en aurait une apoplexie.

Bien sûr il n’est pas question de mariage ni même d'étreintes. La présidente du Front National et le leader du Front de Gauche sont des êtres chastes. Il se tiennent juste, timides et rougissants, par le petit doigt. Mais tout indique qu’ils iront plus loin. Car il n’y a pas que Kerviel pour jouer entre eux les marieurs. Ils veulent en finir avec l’euro. Voient dans le traité transatlantique une honteuse soumission à la détestable Amérique. Et refusent tous les traités européens : celui de Maastricht comme celui de Lisbonne.

Ils ont donc tout pour former un couple assorti et serein. Mais les paparazzis de Closer et de Gala n’ont pas réussi, même après des journées de guet, à prendre une photo volée de Marine et de Jean-Luc ensemble. Ce qui pourrait éventuellement constituer une circonstance atténuante pour les manquements de Barbara Lambert. C’est pourquoi, dans le but de la convaincre, nous avons appelé Louis Alliot qui est quelque chose dans le vie de Marine Le Pen. Au téléphone il s’est obstinément refusé à commenter la liaison qu’on lui prête. Mais sa voix brisée valait confirmation...

A lire du même auteur : Le gauchisme, maladie sénile du communisme, Benoît Rayski, (Atlantico éditions), 2013. Vous pouvez acheter ce livre sur Atlantico Editions.