Le blues des Européennes : portrait de ces Français, de droite comme de gauche, qui tiennent à voter mais ne voient pas du tout pour qui<!-- --> | Atlantico.fr
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Seulement 58% des Français déclarent être sûrs du bulletin qu'ils glisseront dans l'urne le 25 mai.
Seulement 58% des Français déclarent être sûrs du bulletin qu'ils glisseront dans l'urne le 25 mai.
©Reuters

Perte de repères

L'élection de ce dimanche 25 mai n'emballe les foules. De nombreux électeurs, notamment les plus jeunes, qui se rendront pourtant aux urnes ne se reconnaissent dans aucun programme proposé par les différentes listes.

Damien Philippot

Damien Philippot

Damien Philippot est directeur des études politiques au Département Opinion et Stratégies d'entreprise de l'Ifop.

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Vincent Tournier

Vincent Tournier

Vincent Tournier est maître de conférence de science politique à l’Institut d’études politiques de Grenoble.

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Atlantico : Selon le baromètre des intentions de vote Ipsos seulement 58% des Français déclarent être sûrs du bulletin qu'ils glisseront dans l'urne le 25 mai. Ce chiffre est-il particulièrement faible ?

Damien Philippot : Ce niveau d’indécision peut paraître élevé, mais il convient de le relativiser en observant que chaque élection désormais s’accompagne d’une forte hésitation dans l’électorat. A titre de comparaison, pour un scrutin beaucoup plus mobilisateur comme la présidentielle de 2012, 26% des électeurs se déclaraient encore non sûrs de leur choix la veille du premier tour. On est en réalité ici dans le haut de la fourchette au regard des derniers scrutins organisés en France. Cette volatilité électorale importante, nombre d’électeurs hésitant entre plusieurs listes et se réservant la possibilité de fixer leur vote à la toute fin de la campagne, voire dans l’isoloir, s’explique d’abord par une moindre identification partisane. En effet, les enquêtes montrent qu’une part croissante de Français ne se reconnaît dans aucun parti politique, ou changent d’affiliation politique d’élection en élection. Pour un même individu, la proximité politique peut ainsi varier d’un moment à l’autre de la vie, en fonction des circonstances personnelles, des difficultés que l’on est amené à rencontrer à telle ou telle période, et d’influences externes fluctuantes, voire de simples effets de mode.

Par ailleurs, dans le cadre de ces élections européennes précisément, l’indécision électorale s’explique pour beaucoup par une forte méconnaissance par les électeurs des enjeux réel du scrutin (qui élit-on ? pour faire quoi ?), probablement accentuée par la confusion apportée dans le débat public entre les enjeux liés à la commission européenne (le choix du futur président de la commission dépendant pour la première fois en partie du parlement européen) et ceux tenant à la simple et traditionnelle élection des représentants de la France au parlement européen.  Les électeurs apparaissent également peu renseignés sur les propositions des différents partis en lice, la multiplicité des candidatures (jusqu’à 31 en Ile-de-France) ne simplifiant pas les choses. Globalement, les Français se sont peu intéressés à cette élection, ce qui explique à la fois le haut niveau d’abstention prévu par les instituts de sondages et le fort taux d’indécision au sein de l’électorat. Enfin, on notera que les élections européennes, par nature, constituent un objet politique assez hybride, où se mêlent enjeux nationaux et européens, où peut également poindre assez facilement le désir de sanctionner le gouvernement, un parti politique ou même l’Union européenne, ce qui multiplie les motivations potentielles du vote, et, par-là, accroît assez mécaniquement l’indécision d’une part substantielle de l’électorat.

Vincent Tournier : La part des indécis est à peu près la même qu’en 2009, année des précédentes élections européennes. Donc, de ce point de vue, ce n’est pas une surprise. Ce qui est plus intéressant, c’est de comparer avec un autre scrutin comme l’élection présidentielle. En 2012, par exemple, pour trouver un taux de 58% d’électeurs décidés, il fallait remonter au tout début de la campagne, en janvier-février. Ensuite, au cours de la campagne, l’indécision a baissé jusqu’à devenir très faible entre les deux tours, où chacun sait alors pour qui il va voter. Au fond, dans un scrutin classique, il existe chez les électeurs une dynamique d’affirmation des choix. Or, la particularité de l’élection européenne est manifestement de ne pas opérer cette cristallisation. La campagne électorale ne joue pas son rôle de familiarisation avec les enjeux, d’accoutumance avec les personnes et leurs idées. Il est vrai que la campagne des européennes a commencé très tardivement, notamment parce qu’elle a été gommée par les élections municipales, et que les acteurs politiques n’ont pas cherché à lui donner un relief important.

Parmi les indécis, on compte des électeurs, de droite comme de gauche, qui ne sont pas du tout intéressés par ce que leurs familles politiques “naturelles” leur proposent et qui tiennent pourtant à voter mais sans savoir pour qui. Cette proportion est-elle en hausse ? Quels sont les facteurs qui entretiennent cette indécision ?

Damien Philippot : Il est difficile de mesurer ce genre de comportements. Mais il est indéniable qu’une part importante des électeurs traditionnels du PS et de l’UMP en particulier a du mal à se positionner pour les listes de ces partis à l’occasion du scrutin du 25 mai. Le score socialiste d’abord est minoré par le hiatus que perçoivent certains électeurs entre la politique gouvernementale (pacte de responsabilité, économies budgétaires) et la volonté affichée du PS d’adoucir au niveau européen les exigences sur les finances publiques des Etats et donc la politique d’austérité qui s’exerce sur les pays membres. Pour ce qui est des électeurs de l’UMP qui ne voteront pas pour cette formation lors des européennes (cela représente tout de même un tiers de l’électorat de Nicolas Sarkozy en 2012), l’explication tient certainement dans le sentiment qu’existe une relative confusion quant à la politique européenne du parti : entre la ligne incarnée par Alain Lamassoure par exemple, tête de liste en Ile-de-France, et les positions très critiques vis-à-vis de l’Union européenne tenues par Laurent Wauquiez, Xavier Bertrand, et surtout Henri Guaino (qui a même affirmé qu’il ne voterait pas UMP), il y a une distance telle que nombre de Français pourtant proches de ce parti se retrouvent dans l’indécision. Ces électeurs, PS ou UMP, peuvent dès lors se réfugier dans l’abstention, ou alors voter pour un parti qui leur proposera une ligne européenne plus claire (EELV par exemple pour un électeur socialiste profondément attaché à la construction européenne, UDI/Modem pour un électeur UMP très europhile, ou FN pour un électeur très eurosceptique).

Vincent Tournier : L’Europe est un sujet qui embarrasse les partis de gouvernement car elle provoque des tensions internes. On le voit bien à gauche : d’un côté, celle-ci défend l’intégration européenne car elle il voit la réalisation d’un certain idéal de fraternité et de paix, voire de solidarité entre les peuples, conformément à sa culture internationaliste, mais d’un autre côté, cette image idéale vient se heurter à la réalité de la construction européenne, dont la dimension libérale et le caractère peu démocratique n’ont cessé de se révéler au fil des traités. A droite, la difficulté est tout aussi importante : l’orientation libérale de l’Europe plaît bien sûr à une partie de son électorat, surtout dans les milieux favorisés, mais l’Europe sème le trouble sur les questions de frontières et d’identité nationale, relançant les inquiétudes sur l’immigration et la sécurité.

Bref, l’Europe génère de fortes contradictions, ce qui oblige les leaders de gauche comme de droite à se livrer à des contorsions difficiles. De leur côté, les électeurs ont du mal à se retrouver car le traditionnel clivage gauche-droite n’est guère opérant : ils deviennent un peu schizophrènes, avec une partie d’eux-mêmes qui les rapproche de la gauche et une autre partie qui les rapproche de la droite. Il leur est d’autant plus difficile de trancher qu’ils n’ont aucune garantie sur la manière dont les partis vont interpréter leur vote.

Y a-t-il des points communs (génération, profession, géographie etc.) à ces électeurs qui ne sont pourtant pas tous du même bord politique ?

Vincent Tournier : Les électeurs indécis se recrutent dans tous les milieux, mais ils sont plus nombreux dans certaines catégories comme les jeunes, les milieux moins éduqués et les électeurs modérés, lesquels ont généralement des idées politiques moins affirmées, moins tranchées.

En somme, les électeurs indécis ont beaucoup de points communs avec les abstentionnistes. C’est d’ailleurs pourquoi l’indécision a contribué à la hausse de l’abstention au cours des dernières années.
Il faut préciser que l’indécision n’est pas propre aux élections européennes. Il s’agit d’un phénomène général qui s’explique à la fois par l’évolution des mentalités, en lien avec un processus d’individualisation qui fait que chaque électeur réclame quasiment un programme sur mesure, et aussi par un rapprochement des partis de gouvernement sur les grands enjeux de société, ce qui rend les choix plus compliqués pour les électeurs.

L’élection européenne accroît cette tendance à l’indécision car les enjeux manquent de clarté. Les institutions européennes sont lointaines et opaques. Fruits d’une longue sédimentation, elles n’ont pas d’équivalent dans les institutions parlementaires classiques. A moins d’être très bien informé, il est donc difficile de s’y retrouver. Qui peut dire par exemple quel est le rôle du Parlement européen ? Le mode de scrutin lui-même ne facilite pas les choses puisque la France est divisée en huit circonscriptions qui ne correspondent à rien en dehors de cette élection. Les électeurs savent-ils même qu’il n’y aura qu’un seul tour ? Bref, il n’est pas certain que les conditions minimales d’une bonne participation civique soient réunies.

Damien Philippot :Les électeurs indécis se recrutent plutôt parmi la frange la plus jeune de l’électorat, les plus âgés ayant en général une identification partisane plus structurée et ayant un comportement électoral plus "légitimiste" (ils votent pour le même parti à chaque élection, et souvent d’ailleurs à droite, quel que soit le scrutin). D’une certaine manière, si l’on s’arrête au critère générationnel, on relève une symétrie remarquable entre le niveau de participation d’une part (élevé chez les séniors, faible chez les jeunes) et l’indécision (forte chez les jeunes, plus faible chez les séniors).

L’indécision est par ailleurs légèrement plus élevée parmi les catégories populaires (un delta d’environ 10 points sépare le niveau d’indécision chez les CSP- de celui qu’on mesure parmi les CSP+), mais ce n’est pas le critère le plus clivant. Par ailleurs, il ne semble pas réellement exister de variation géographique du niveau d’indécision, il est élevé sur l’ensemble du territoire.

Le principal clivage est en réalité politique. On relève que l’indécision est nettement plus élevée que la moyenne chez les personnes déclarant une intention de vote pour les listes centristes et surtout pour les listes Europe Ecologie les Verts. Elle est à un niveau plus faible parmi les électorats du PS ou de l’UMP, et franchement basse du côté du Front de Gauche ou du Front National. En général, les électeurs plus contestataires ont tendance à choisir leur vote plus tôt dans la campagne que les autres, et à s’y tenir.

Ils ne souhaitent pas s'abstenir. Comment pourrait s'orienter leur vote ? D'autres partis pourraient-ils en profiter ? Ou finiront-ils par malgré tout voter pour leur famille politique habituelle ?

Damien Philippot : Il ne faut pas oublier qu’une part non négligeable des hésitants peut au final choisir de s’abstenir. L’indécision et le manque d’intérêt pour les propositions formulées par sa propre famille politique habituelle peuvent être une raison expliquant la non-participation au vote. Pour ceux qui se rendront tout de même aux urnes, il est assez difficile de prévoir ce que sera leur comportement électoral final. C’est d’ailleurs cette forte volatilité qui complique la tâche des sondeurs et les amène à insister sur le fait que les intentions de vote ne sont pas des prédictions électorales mais bien des mesures de rapports de force électoraux, réalisées à des moments particuliers, et qui peuvent évoluer. Bien des "surprises" relevées le soir des élections sont à expliquer par des phénomènes d’indécision ayant débouché sur un écart entre les dernières intentions de vote et les résultats réels.

Néanmoins, des enquêtes sondant les "seconds choix" des électeurs indécis nous permettent de mesurer les mouvements potentiels de l’électorat hésitant. Dans le cas des européennes de dimanche prochain, on observe des transferts potentiels de voix assez classiques : les électeurs qui sont dans l’hésitation déclarent en effet des seconds choix qui restent relativement proches de leur famille politique de départ. Ainsi, les électeurs d’Europe Ecologie les Verts qui hésitent pourraient pencher vers le PS ou vers l’UDI/Modem, ceux de l’UMP vers l’UDI/Modem ou le FN. Il n’y a pas un parti en particulier qui pourrait vraiment profiter de la volatilité de l’électorat. Et il est assez peu probable, vu le peu d’intérêt que portent les électeurs à ce scrutin, sauf mouvement d’opinion pour le moment non repéré, qu’une dynamique vienne sensiblement modifier les grands équilibres observés dans nos intentions de vote. L’histoire électorale récente incite néanmoins à la prudence (on se souvient de l’impact majeur qu’avait eu en 2009 la candidature de Daniel Cohn Bendit pour Europe Ecologie les Verts dans la dernière semaine précédant les élections européennes, une part substantielle de l’électorat socialiste basculant à la dernière minute vers le vote écologiste).

Vincent Tournier :On peut quand même anticiper une forte abstention. Elle était à 59% en 2009. Les sondages annoncent 60% en 2014. Compte tenu de la croissance régulière de l’abstention depuis 1979, cela voudrait dire que l’on assiste à une stabilisation, signe que la situation est moins catastrophique que prévue. Il est vrai que le scrutin de 2014 scrutin intéresse davantage les Français que celui de 2009, sans doute parce que la crise de l’euro a permis de réaliser que les choix européens pouvaient avoir des conséquences majeures sur la vie quotidienne. La difficulté, pour les électeurs, est toutefois de savoir comment transformer cette inquiétude en message pour les dirigeants. Quel est le bon choix ?

La critique à l’égard des partis traditionnels va sans doute conduire à un certain éparpillement des votes, lequel sera important car les listes sont très nombreuses : on en compte plus de 30 en Ile-de-France et plus d’une vingtaine dans les autres circonscriptions. Cette inflation des listes découle évidemment de la générosité du financement public puisque le seuil est fixé à 3%, ce qui est une invitation à tenter sa chance. Mais l’électeur y gagne-t-il vraiment ?.

Cela dit, je ne crois pas trop à un basculement massif des électeurs vers ces listes éphémères ou folkloriques. Même si l’Europe suscite beaucoup de critiques et un fort scepticisme, l’idée européenne résiste encore assez bien. On le voit dans les sondages : la majorité des électeurs continue d’adhérer aux grands mythes fondateurs. Ils restent convaincus que l’Europe est toujours une garantie pour la paix sur le continent et qu’elle est un moyen pour être plus fort dans le monde. Les inquiétudes face à la mondialisation sont sans doute le meilleur remède à l’euroscepticisme ambiant.

Quel sens faudra-t-il donner à leur vote en fonction de ce qu'ils auront choisi de faire (autre parti ou parti habituel) ?

Vincent Tournier : La principale question portera sur la manière d’interpréter le vote en faveur du Front national. Comme on le sait, celui-ci est annoncé à un niveau très élevé. Rappelons qu’en 2009, il faisait à peine 6% avec des pointes à 8,5% dans la circonscription du sud-ouest et 10% dans la circonscription du nord-est où se présentaient respectivement le père et la fille Le Pen. Aujourd’hui, il devrait faire au moins le double, ce qui sera un événement très important. La gifle pour les partis traditionnels sera énorme.

Pourtant, gageons que ce ne sera qu’une victoire sans lendemain. Il ne s’agit pas de minimiser l’importance d’un score élevé du FN. Il s’agit simplement de souligner que toutes les conditions sont réunies pour que le FN fasse un bon score : mauvaise situation économique, gouvernement très impopulaire, image relativement bonne (ou moins mauvaise) de son leader, forte insécurité, etc. Or, rappelons que, lors du second tour de l’élection présidentielle de 2002, Jean-Marie Le Pen avait atteint 18%. Si le FN se hisse le 25 mai entre 20 et 25%, ce serait très bien pour lui, mais cela ne changera pas fondamentalement la donne. Cela confirmera même que, en dépit de conditions très favorables, il reste un parti tabou, rejeté par la grande masse des électeurs, lesquels n’envisagent pas de voter pour lui quoiqu’il arrive. En somme, on aurait la confirmation qu’il ne peut que demeurer un parti marginal. Il se retrouverait un peu dans la position du PCF pendant la guerre froide : celle d’un parti imposant, éventuellement doté d’un large réseau d’élus locaux, mais un parti structurellement périphérique, sans espoir d’accéder à la gestion du pouvoir

Damien Philippot : Les électeurs hésitants qui se portent au final sur un vote ne correspondant pas à leur engagement politique le plus habituel vont en général garder une trace assez faible de ce choix dans leur mémoire électorale. Ainsi, quelques années plus tard, voire parfois seulement quelques mois, certains d’entre eux n’auront même plus le souvenir d’avoir fait ce choix. Il est ainsi frappant de constater dans nos intentions de vote, où nous sommes amenés à reconstituer les votes antérieurs des personnes interrogées (ce qui nous permet de "redresser" politiquement nos échantillons en remettant chaque famille politique à son poids) un décalage manifeste entre le vote réel des Français à une élection passée et le vote déclaré dans nos enquêtes.

S’agissant des européennes par exemple, alors qu’Europe Ecologie les Verts avait réuni plus de 16% des suffrages lors du dernier scrutin européen en 2009, seuls 10% environ des électeurs interrogés se souviennent avoir voté pour cette formation. Ainsi, l’on peut dire que ces "expériences de vote" ne sont guère structurantes et ne constituent pas, la plupart du temps, le signe d’un engagement politique véritable et durable. Pour ceux qui auront hésité avant de revenir finalement au bercail de leur vote traditionnel, ce réflexe légitimiste ne les aura pas nécessairement conforté dans leur affiliation partisane. On se souvient ainsi du score élevé de l’UMP en 2009 (27% environ des voix, ce qui avait positionné ce parti en tête), probablement motivé par la perception de l’action européenne de Nicolas Sarkozy à l’occasion de la présidence française de l’Union européenne en 2008, mais qui ne se sera confirmé à aucun des scrutins intermédiaires de la suite du quinquennat, où la droite a accumulé les mauvais scores.

En tout état de cause, le soir du 25 mai, du point de vue de l’interprétation politologique des résultats des élections, il faudra à la fois relever les dynamiques à l’œuvre au sein de l’électorat (quelle percée du Front National, quelle vigueur de l’UMP, quel recul du PS ou des écologistes ?), qui peuvent donner des indications précieuses sur les rapports de force à venir pour la suite du quinquennat, mais aussi accorder une attention certaine aux mouvements liés à ces phénomènes de "vases communicants" dont on sait qu’il peuvent être assez éphémères.

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