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Comment arrêter de râler ?
En devenant (vraiment) altruiste...
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Bonheur simple

Les Français, éternels râleurs ? Pas tout à fait vrai, mais pas tout à fait faux non plus. Pour Christine Lewicki, le remède est simple : il faut donner, se donner et partager pour ne plus penser à se plaindre. Extraits de son livre "J'arrête de râler".

Christine Lewicki

Christine Lewicki

Christine Lewicki est fondatrice et directrice de la société O Coaching Inc

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ARRÊTER DE RÂLER OU DONNER, SE DONNER ET REDONNER


Arrêter de râler, c’est arrêter de faire de nos frustrations des montagnes infranchissables. C’est arrêter d’exagérer nos soucis et de les rendre encore plus grands en râlant. Arrêter de râler, c’est se rendre compte qu’en fait il y a plein de choses merveilleuses dans notre vie, et choisir d’en profiter pleinement. Arrêter de râler, c’est aussi sortir de soi-même et tourner son regard vers la vie, vers les autres, vers ceux qui ont besoin de nous. Arrêter de pleurnicher sur son propre sort et se concentrer sur son bonheur et celui des autres. Arrêter de constamment chercher à savoir si les autres nous rendent heureux ou sont à la hauteur de ce que nous attendons d’eux, mais plutôt commencer à penser aux autres, à leur bonheur, à ce qu’on peut faire pour les aider. Essayez, vous constaterez d’un coup que la vie devient tellement plus belle, plus sereine.

Nous sommes tous constamment en train de nous battre pour « survivre » : les factures, le loyer ou l’emprunt de la maison, les frais des études des enfants, cette liste de choses à faire… et nous pouvons tous, à un moment donné, nous sentir coincés dans cette course infernale, au point de s’oublier. Et pourtant, je crois profondément que le meilleur moyen d’arrêter de râler est d’apporter sa pierre, sa contribution à la vie. La vie nous a donné à tous des talents, des cadeaux, et le meilleur moyen d’être heureux (et d’apporter du bonheur dans sa vie et dans celle des autres), j’en suis profondément convaincue, est de les partager avec la société.

Quand on aide quelqu’un, quand on utilise ses talents pour réussir quelque chose dans notre travail ou dans notre vie privée, quand on rend la vie des autres meilleure, on perd toute raison de râler car on se sent utile. Ce challenge invite ainsi ceux qui le veulent à faire le point et à se demander tous les jours : « Comment puis-je aujourd’hui me mettre au service des autres et de moi-même ? » ou : « Qu’est-ce que je peux faire apporter aujourd’hui aux autres ou à moi-même ? ».

S'exposer au risque

Il y a une multitude de qualités en nous que nous avons tendance à prendre pour acquises. Certains sont doués pour les relations humaines ou la vente, d’autres pour l’art ou pour la recherche, certains pour prendre soin des autres… Cela nous semble tellement naturel et facile que nous ne nous rendons même pas compte que c’est un talent particulier que nous avons. S’épanouir consiste à se mettre dans des situations où nous pouvons puiser dans ces talents pour participer et contribuer à un projet qui nous tient à cœur dans la société.

Et nous avons tous en nous le profond désir de contribuer au bonheur de tous. Ce challenge nous invite à célébrer nos talents et à les mettre au service des autres, dans notre vie de tous les jours car quand on donne de soi, on ne râle pas. Nous sommes tous nés avec des qualités uniques, des domaines dans lesquels nous brillons, et ce que nous avons de mieux à faire, c’est de les partager… Or, beaucoup d’entre nous n’ont même pas conscience de nos talents, et donc ne les mettent pas à profit. Notre vie est une opportunité merveilleuse pour nous découvrir et partager un peu de nous-mêmes, pour reconnaître les talents et qualités qui nous ont été donnés et nous mettre dans des situations qui nous offrent de les exploiter au mieux. Évidemment, partager demande souvent de sortir de sa zone de confort. Cette zone où on ne prend pas de risque, où on ne s’expose pas vraiment, où on ne cherche pas a se dépasser.

Pour partager, contribuer, aider, on doit prendre les devants et sortir un peu de soi. On doit faire taire la petite voix en nous qui nous dit : « Pour qui tu te prends, tu n’es pas mieux que les autres, ce que tu veux faire ne changera pas grand-chose, tu n’es pas capable d’apporter quelque chose de différent, de meilleur ». Et pourtant, quand on focalise son attention sur la contribution qu’on souhaite apporter à la vie, on perd toute raison de râler. Car, tout d’un coup, la vie devient un terrain de jeux dans lequel s’épanouir, et chaque jour nous avons la liberté de choisir comment nous voulons partager de nous-mêmes avec les autres.

Nous sommes ainsi au service de la vie et non plus victime des vicissitudes de la vie. Pour cela on doit aller au-delà de notre plus grande peur : la peur d’échouer (ou peut-être plutôt la peur de réussir…). En effet, parfois on se dit : « Que vont penser les autres ? ». On peut penser que c’est inquiétant de s’« élever », car on a peur que les autres ne nous suivent pas et qu’ils nous jugent. « Notre peur la plus profonde n’est pas que nous ne soyons pas à la hauteur. Notre peur la plus profonde est que nous sommes puissants au-delà de toute limite ».

C’est notre propre lumière – et non pas notre obscurité - qui nous effraie le plus. Nous nous posons la question : “Qui suis-je, moi, pour être brillant, radieux, talentueux et merveilleux ?” En fait, qui êtes-vous pour ne pas l’être ? Vous êtes un enfant de Dieu ! Vous restreindre, vivre petit ne rend pas service au monde. L’illumination n’est pas de vous rétrécir pour éviter d’insécuriser les autres. Nous sommes nés pour rendre manifeste la gloire de Dieu qui est en nous. Elle ne se trouve pas seulement chez quelques élus ; elle est en chacun de nous et, au fur et à mesure que nous laissons briller notre propre lumière, nous donnons inconsciemment aux autres la permission de faire de même. En nous libérant de notre propre peur, notre présence libère automatiquement les autres. »

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