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Henri de Castries - AXA : "Les excès de dépenses publiques et les charges sont des boulets aux pieds"
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Le Zap'Éco

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Henri de Castries était l’invité de BFM Business ce matin. Le président directeur général d’AXA revenait sur "les chiffres de la croissance française qui montrent que nous sommes en train d’enregistrer un dérapage préoccupant." Il constate que "nous avons en France plusieurs avantages compétitifs forts" :  la "démographie", la "qualité de la formation même si elle diminue". En revanche, " nous avons aussi des boulets aux pieds qui sont les excès de dépenses publiques et les charges". "Si on veut attirer les talents, il faut se mettre dans les normes de nos voisins européens. Notre modèle a fonctionné à crédit pendant 20 ou 30 ans." Sur la modération salariale à 1 % de hausse maximum voulu par le président du Medef Pierre Gattaz, Henri de Castries soutient l’idée: "Bien sûr qu’il a raison. Il faut faire face à la réalité. 25% des jeunes sont au chômage, peut-on se payer le luxe du dogmatisme sur le thème des vaches sacrés ?"

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Qui a dit ? 

"Je préfère payer plus de profs que plus d’intérêts"

Réponse :Michel Sapin ce matin sur France Culture. Auteur de "l’Écume et l’océan" à paraître demain (Flammarion), l’ex-ministre du Travail et actuel ministre des Finances veut concilier maîtrise des comptes publics et politique de l’emploi : "La préoccupation fondamentale de la France c’est le chômage". Il regrette qu’aujourd’hui dans les entreprises "la seule solution, c’est encore le licenciement". "C’est une manie douloureuse qui se traduit par des drames. Il y a une génération entière qui vit avec l’idée que le chômage est une probabilité forte. Quand les efforts portent sur ceux qui ont très peu c’est quelque chose qui ne vas pas : c’est pour ça que les premières baisses d’impôts les concerneront." 

Le Tweet :

On dirait que le mot "libéral" est la pire insulte en France. Un peu d'histoire des idées ne ferait pas de mal. #MotsCroises

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