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Arnaud Montebourg : "Nous refusons qu'Alstom, en trois jours, décide de vendre 75% d'un fleuron national"
©RTL

Le Zap'Éco

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Arnaud Montebourg était l’invité de RTL ce matin. Le ministre de l’Économie est venu faire valoir les intérêts de l’État dans le projet de l’américain General Electric (GE) d’acquisition de la branche énergie d’Alstom. L’entreprise française doit se prononcer mercredi matin, alors que Siemens, qui semble soutenu par le gouvernement, entre dans le jeu. Un laps de temps qualifié de "marathon" par le ministre pendant lequel il s’engage à "passer les 48 heures à défendre les intérêts de la France, les intérêts industriels et l’intérêt de la souveraineté". La position française est "de se donner la possibilité du choix" : "refuser qu’Alstom en trois jours décide de vendre 75% d’un fleuron national dans le dos des salariés, dans le dos l’Etat, dans le dos de ses administrateurs". "75.000 salariés vont être dirigés depuis le Connecticut" met notamment en garde Arnaud Montebourg. "Les entreprises françaises ne sont pas des proies. Nous risquons d’avoir des dégâts ultérieurs. Le gouvernement a des intérêts de souveraineté économique. Alstom n’est pas une entreprise en difficulté mais elle a besoin de construire une stratégie mondiale. Bien que "Alstom vit de la commande publique, vit du soutien à l’exportation", il est en revanche "prématuré d’évoquer [la] question" de sa nationalisation.

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Qui a dit ? 

"Ce que la France ne fait pas pour libérer les énergies dans l’économie territoriale, personne ne le fera à notre place."

Réponse : Michel Barnier, commissaire européen, invité de Radio classique. Le commissaire affirme que Bruxelles attend de la France "une ligne enfin dirigée vers l’entreprise", notamment par des mesures comme "stabiliser les règles, baisser les charges". "Ce sont les millions de petites entreprises françaises qui créent de la richesse sur le territoire. Elles ont besoin d’être encouragées. Il faut aller vite. On nous espère rarement et nous n'attend plus jamais dans le monde. Toutes les réformes que nous ne faisons pas aujourd’hui, elles seront plus difficiles à faire plus tard." 

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