Une fatwa interdit aux musulmans de se rendre sur Mars<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Les Musulmans interdits d'aller sur Mars d'après une fatwa
Les Musulmans interdits d'aller sur Mars d'après une fatwa
©

Sur une autre planète

La décision a été rendue publique par l’Autorité générale des Affaires islamiques et de dotation des Emirats arabes unis.

Le débat est pris très au sérieux. Aux Emirats arabes unis, la possibilité pour l’homme de poser les pieds sur Mars est prise très au sérieux. A tel point, qu’une fatwa, un avis religieux, a été lancée ce mercredi par l’Autorité générale des Affaires islamiques du pays pour interdire les voyages vers la planète rouge. Pour les religieux musulmans en question, "un tel voyage sans retour présente un risque réel pour la vie, qui ne peut se justifier dans l’Islam. Dans l’éventualité où les astronautes ne survivraient pas à leur mission, ils subiraient alors la même peine infligé à ceux qui se suicident, à savoir, une éternité en enfer". D’après le Daily Mail, la décision a notamment été prise par le professeur Farooq Hamada qui a cité des verts du Coran interdisant le danger infligé à soi-même ou aux autres. Pour rappel, le GAIAE a publié deux millions de décisions religieuses de sa création en 2008 à aujourd’hui.

L’autorité a souhaité stopper l’engouement suscité par le projet Mars One, qui est financé par la société néerlandaise privée Bas Lansdorp. Son but étant d’organiser un voyage sans retour vers Mars afin d’y créer la première colonie humaine dès 2024. Au moins 500 Saoudiens seraient parmi les 200 000 demandeurs. D’où la décision précipitée du GAIAE. "Il y a probabilité qu’une personne se rendant sur Mars ne soit pas en mesure de rester en vie là-bas. Ce qui la rend davantage exposée à la mort", informe la fatwa.

Lu sur le Daily Mail

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !