Pollution : elle rend nos bébés plus petits<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Santé
Pollution : elle rend nos bébés plus petits
©Reuters

Environnement

Des enfants de faible poids à la naissance ont plus de chances de développer certaines maladies au cours de leur existence.

Selon une étude européenne menée sur plus de 74 000 femmes enceintes, leur exposition à la pollution accroîtrait le risque de donner naissance à des bébés de faible poids. La pollution serait donc un facteur de retard dans la croissance du fœtus. "Ce n'est pas forcément la cause, mais c'est un marqueur de vulnérabilité, un signe que quelque chose s'est mal passé pendant la grossesse", explique Rémy Slama, directeur de recherche de l'institut médical public de Grenoble et co-auteur de l'étude.

Mauvaise nouvelle, ces effets ont été observées même lorsque le niveau de pollution était inférieur au niveau réglementaire de l'Union européenne. Le faible poids chez un bébé peut être réellement problématique. Lorsqu'il pèse moins de 2,5kg après 37 semaines de grossesse, l'enfant peut développer des problèmes respiratoires, le diabète, le surpoids et des troubles cardiaques.

Selon Rémy Slama, "ces résultats suggèrent qu'une proportion importante des cas de bébés de petit poids de naissance à terme pourrait être évitée en Europe si la pollution de l'air urbain, et en particulier les particules fines, diminuait". Le taux maximum fixé par l'UE pour les particules fines est de 25 microgrammes par mètre cube en moyenne sur l'année. Ces particules proviennent, entre autres, des gaz d'échappement, des chauffages et des activités industrielles. Un taux de 10 microgrammes par mètre cube permettrait, selon les chercheurs, d'éviter 22% des cas de bébés de petit poids.

Lu sur TF1

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !