Facebook : virée pour s'être trop connectée au travail<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Facebook : virée pour s'être trop connectée au travail
©

Addiction 2.0

La cour d'appel de Pau a validé le licenciement d'une employée qui délaissait son travail au profit des réseaux sociaux et de la vente de produits en ligne. La décision pourrait faire jurisprudence.

Virée pour avoir abusé de Facebook au travail. C'est ce qui est arrivé à une intérimaire embauchée comme chargée de recrutement dans une entreprise basque après que le patron se soit rendu compte qu'elle passait beaucoup trop de temps sur les réseaux au détriment de sa véritable activité, rapporte le quotidien Sud-Ouest.

La cour d'appel de Pau a validé le licenciement au début de l'été, auparavant invalidé aux prud'hommes de Bayonne. "Les connexions quasi quotidiennes, à plusieurs reprises dans la journée, durant les heures de travail, sur un site sur lequel Mme X se livrait à une activité commerciale ainsi que sur des sites communautaires, démontrent que cette dernière, durant ces périodes, ne pouvait se livrer à son travail au sein de l’agence", écrivent les magistrats dans leur arrêt rendu le 13 juin. En cause : une fréquence d'usage très élevée de Facebook, de sa messagerie personnelle Hotmail et d'un site commercial sur lequel elle vendait par correspondance de la lingerie féminine.

"Ce qui lui était reproché et qui a été sanctionné, ce n’est pas le simple fait de se connecter une fois de temps en temps à Facebook ou à ces autres sites - encore heureux, on n’en est pas là ! - mais d’en avoir abusé à des moments où elle était payée pour d’autres tâches qu’elle n’accomplissait pas. Ce que la cour a considéré comme un usage ‘‘anormal’’ de l’outil professionnel", estime Me Bourdeau, l'avocat de l'agence d'intérim qui employait la femme. Des connexions "pas pire qu’une pause cigarette !" a pour sa part estimée l'avocate de cette dernière.

Faute de moyens, la salariée ne s'est pas pourvue en cassation. Cette décision de justice pourrait donc faire jurisprudence à l'avenir.

Lu sur Sud-Ouest

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !