Syndrome du décalage horaire : il est dû à une protéine<!-- --> | Atlantico.fr
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Les souris aussi connaissent et subissent le décalage horaire
Les souris aussi connaissent et subissent le décalage horaire
©Reuters

Jet-lag

Des chercheurs de l'université d'Oxford au Royaume-Uni ont identifié un "frein moléculaire", qui serait responsable des difficultés à se remettre du décalage horaire.

Plusieurs souris ont comme les voyageurs au long cours connu le décalage horaire et ses nuisances. Des chercheurs de l’Université d’Oxford ont mis à jour l’origine de ces troubles dans une molécule. Celle-ci a pour but d’assurer la stabilité de notre horloge biologique, qui empêcherait notre corps de comprendre quand se pointent l’aube et le crépuscule, comme le rapporte la BBC, reprise par francetvinfo.

"Nous avons identifié un système qui empêche activement l'horloge biologique de se réadapter", a détaillé Stuart Peirson, co-auteur de l'étude. "Quand on y pense, il est logique d'avoir un mécanisme tampon qui assure la stabilité de cette horloge, afin que notre corps reçoive des signaux stables (...) Mais ce même système ralentit notre capacité à nous adapter à un nouveau fuseau horaire", poursuit-il sur le site de la Wellcome Trust, la fondation qui a en partie financé l'étude.

La lumière (qui influe sur l’alimentation), le sommeil, l’humeur et la pression artérielle ne sont également pas étrangères à ce syndrome. L’expérience sur les rongeurs a prouvé l’existence de "freins moléculaires", causés par une protéine, qui empêchent les gênes de s'activer pour répondre à la lumière - ce qui explique la sensation de décalage horaire. Or, "séparer" ces freins a permis aux souris de s'adapter rapidement. La conclusion est heureuse pour les chercheurs : l’espoir est de mise pour trouver un traitement afin de lutter contre ce syndrome du décalage horaire.

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