"Grand Journal" : Antoine de Caunes a accepté sur "un coup de tête"

La succession de Michel Denisot à la tête du Grand Journal de Canal + avait fait coulé beaucoup d'encre. Pendant longtemps, la chaîne cryptée avait secrètement gardé le nom du futur animateur. Dès lors, les rumeurs les plus folles circulaient. C'est finalement Antoine de Caunes qui s'est vu confier les clefs de l’émission. Mais depuis, il ne s'était pas exprimé. C'est désormais chose faite puisqu'il s'est longuement confié au magazine Télé 7 Jours. Et l'homme de médias fait des révélations croustillantes. Il assure qu'au départ il a refusé le poste avant de se raviser.

Antoine de Caunes assure que l'"arrêt brutal" d'un projet de film l'a "laissé sur le carreau". "Je n'ai rien pu verbaliser pendant quelques jours, y compris avec la femme dont je partage la vie", indique-t-il. C'est d'ailleurs Daphnée Roulier, son épouse, elle aussi présentatrice chez Canal Plus, qui l'a finalement poussé à accepter le poste. En effet, c'est elle, ainsi que son meilleur ami et auteur de sketches Laurent Chalumeau, qui aurait contacté le directeur général de la chaîne Rodolphe Belmer pour savoir si la place était toujours libre. "Tout en mesurant la folie de l'entreprise, j'ai accepté sur un coup de tête parce que c'est comme ça que se prennent les décisions dans ce métier", déclare le successeur de Michel Denisot.

Un peu plus loin dans l'entretien, le futur présentateur livre quelques indications sur ce qu'il compte apporter au Grand Journal. Il dit vouloir faire une émission d'où se "dégage un sentiment de bienveillance général". "Souvent, à la télévision, on pêche par arrogance. On ne se rend plus compte du monde dans lequel on vit. Le Grand Journal doit être l'écho de ce que vivent les gens au quotidien", explique Antoine de Caunes.

"Je m'imagine comme l'anchorman à l'américaine, en costard-cravate, à la Jon Stewart, avec le sérieux du mec qui donne l'info, mais qui a aussi la liberté de sortir une grosse vanne", annonce-t-il. "J'ai surtout envie que ça brasse, que ça vive ! Que la parole circule, qu'on s'amuse, que Le Grand Journal, ce soit un peu le bordel". Rendez-vous est pris pour la rentrée.