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Allergie aux chats : va-t-elle bientôt pouvoir être soignée ?
©Reuters

Miiiiiiiiiiiiiiii

Des chercheurs britanniques sont parvenus à comprendre le mécanisme derrière cette maladie, à l'origine de troubles respiratoires pour les humains. De là à la supprimer, il n'y a peut-être plus qu'un pas...

Amoureux des chatons, les lignes qui vont suivre vont vous plaire...

L'allergie aux chats est une pathologie assez commune qui, paradoxalement, n'est pas une allergie à proprement parler à nos compagnons à quatre pattes - mais plus précisément à leurs sécrétions, et non pas leurs poils comme on le croit souvent. Conséquence principale : des troubles respiratoires pour les personnes souffrant de ce mal, comme des crises d'asthme, des démangeaisons...

Sauf que dans cinq ans, tout cela ne pourrait être qu'un mauvais souvenir. Des chercheurs de l'université de Cambridge ont en effet publié dans le "Journal of Immunology"une étude dans laquelle ils expliquent l'importance d'une protéine nommée "Fel d1". Cette substance, qu'on retrouve dans les peaux mortes des chats (appelées aussi squames), était déjà connue et repérée dans de précédentes études, mais les chercheurs ignoraient jusqu'à présent comment pouvait-elle déclencher des réactions allergiques chez les humains.

Le Dr Clare Bryant, l'auteure de cette nouvelle étude, annonce avoir décrypté cet ultime mystère : la cause de tous ces malheurs a pour nom lipopolysaccharide - plus communément nommée LPS. "Non seulement nous avons découvert que le LPS exacerbe la réaction de la réponse immunitaire aux squames du chat, annonce Clare Bryant, mais nous avons également identifié la partie du système immunitaire qui le reconnaît".

Ainsi les peaux mortes, en contact du LPS, activent un récepteur immunitaire appelé TLR 4 à l'origine des allergies - et qui pourrait être bloqué. "Des médicaments ont déjà été développés pour inhiber le récepteur TLR4" note le docteur, qui espère à moyen terme que ces traitements pourront être adaptés aux allergies au chat.

A noter que ce récepteur serait aussi, de manière différente, à l'origine des allergies... aux chiens ! Pas de jaloux, donc.

Vu sur le Daily Mail

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