Sexe : à cause de la crise économique, les Italiens ne font plus l'amour<!-- --> | Atlantico.fr
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Les Italiens ont le sexe en berne
Les Italiens ont le sexe en berne
©Reuters

Gros coup de mou

Selon un rapport publié par la Société italienne d’Urologie et l’Association des gynécologues hospitaliers italiens, plus de 16 millions de transalpins ont une sexualité défaillante.

La crise économique a un impact sur la vie de tous les jours. Les populations européennes sont frappées de plein fouet. Il faut savoir gérer au mieux son argent. Dès lors, les loisirs se font moins importants. Des restrictions sur le budget de l'alimentation sont concédées. Tout est bon pour limiter au maximum les dépenses. Mais la crise économique a aussi des conséquences beaucoup plus cachées. Ainsi, par exemple, elle peut jouer sur la libido des hommes et des femmes comme c'est le cas actuellement en Italie. En effet, selon un rapport publié par la Société italienne d’Urologie (Siu) et l’Association des gynécologues hospitaliers italiens (Aogoi) et repris par le site Myeurop.info, plus de 16 millions de transalpins ont une sexualité défaillante.

Si les raisons sont multiples (la routine, la crise de la cinquantaine..), les experts ont donc trouvé une nouvelle explication aux problèmes sexuels des Italiens : la crise. "Je n’ai jamais eu autant de clients ! Avec la crise, de plus en plus de couples se séparent car ils ne se supportent plus. Les soucis minent leur entente sexuelle auparavant cordiale", assure l’avocat Corrado Giacchi toujours sur le site myeurop.info.

Face à ce qu'ils considèrent comme une "véritable pandémie", les spécialistes ont demandé le soutien du ministère de la Santé et la création d’un service public "pour la santé sexuelle du couple". Ce qui est désormais chose faite. En effet, la ministre Beatrice Lorenzin vient de confirmer l’ouverture d’ "Urgences couples". Il s'agit de départements couplés avec les services d’urologie et de gynécologie. "Les gynécologues et les urologues partageront les cabinets pour recevoir les patients et leur donner des conseils, ce qui permettra d’éviter de faire plonger un peu plus les comptes de la sécurité sociale déjà largement dans le rouge", explique Vincenzo Mirone secrétaire général de la Siu. .

Car sexuellement parlant, les Italiens vont mal. Quelque huit millions d'entre eux, selon les spécialistes, ont des problèmes de dysfonctionnement d’érection, d’éjaculation précoce ou de baisse du désir. Coté dames, quatre millions souffrent d’anorgasmies, un million de vaginisme et deux millions et demi ont de moins en moins envie de rapports sexuels. Sacré coup de mou pour l'Italie.

En attendant, le ministère de la Santé a lancé une campagne publicitaire explicite sur les problèmes d’éjaculation précoce :

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