Coq : des chercheurs expliquent pourquoi l'animal perd son pénis<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Le coq est victime d'un défaut génétique qui provoque l'arrêt du développement du phallus.
Le coq est victime d'un défaut génétique qui provoque l'arrêt du développement du phallus.
©Reuters

Mystère résolu

Le coq est doté d'un appareillage génital normal au stade de fœtus mais le perd durant le développement.

Le mystère du pénis du poulet enfin résolu ! Une étude menée par des scientifiques du Howard Hughes Medical Institute en Floride aux États-Unis et publiée dans la revue Current Biology révèle en effet pourquoi le coq, qui possède un appareillage génital normal au stade de fœtus, le perd finalement durant le développement. Les chercheurs indiquent ainsi que "notre recherche montre que la réduction du pénis pendant l'évolution des oiseaux a résulté de l'activation d'un mécanisme de programmation de mort des cellules dans un nouvel endroit qui est le haut pénis émergent".

Les scientifiques ont ainsi réussi à isoler un gène, Bmp4, qui serait selon eux à l'origine de la disparition du pénis du galliforme. Le principal auteur de l'étude Martin Cohn explique ainsi à l'AFP que "la régulation entre la prolifération des cellules et leur mort est essentielle pour le contrôle de la croissance et son développement" précisant que "si cet équilibre pointe dans une direction ou une autre, une division cellulaire déficiente ou un excès de mort des cellules peut s'en suivre entraînant le sous-développement ou l'absence de tissus ou d'organe". Or c'est ce qui arrive chez le coq.

Ana Herrera, co-auteur de l'étude, indique par ailleurs que la perte du phallus chez le coq laisserait aux poules un plus grand contrôle pour leur reproduction. La transmission du sperme se fait en effet par le "baiser cloacal" ce qui correspond en fait au moment où le coq et la poule mettent en contact leur orifice appelé "cloaque".

Plus qu'une simple étude sur le coq, cela pourrait en fait nous en apprendre plus sur certaines malformations. Matin Cohn assure ainsi que les travaux effectués pour servir à en apprendre plus sur les "causes possibles de malformation".

Lu sur Maxisciences

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !