Venezuela : une prison inaugure une boîte de nuit pouvant accueillir 600 détenus<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Une discothèque a été inaugurée dans une prison vénézuélienne.
Une discothèque a été inaugurée dans une prison vénézuélienne.
©Reuters

La fête en cellule

L'ouverture de la boîte de nuit dans la prison de San Antonio a pour but d'enrayer la violence en milieu carcéral.

Une boîte de nuit dans une prison ? Non, vous ne rêvez pas… La prison San Antonio sur l'île de Margarita dans le nord-est du Venezuela a en effet inauguré un night-club, le "El Yate Club". Pour l'occasion, les détenus avaient lancés sur les réseaux sociaux les invitations pour assister à cette inauguration quelque peu insolite avec leurs familles.

Dans un local qui peut accueillir jusqu'à 600 personnes, les détenus de cette prison vénézuélienne n'ont pas eu à rougir de leur nouvelle discothèque : "système sonore professionnel, des jeux de lumières spectaculaires de dernière génération, l'air conditionné, des strip-teaseuses et toutes sortes de jouets" sont en effet au programme selon des sources proches du ministère des Affaires pénitentiaires.

Si l'idée d'un night-club dans un centre pénitentiaire a de quoi surprendre, la ministre en charge des Affaires pénitentiaires, Iris Varela, assure que ce genre d'activités peut au contraire permettre de réduire le niveau de violence en prison, un problème qui préoccupe grandement les autorités compte tenu de la crise que traversent actuellement les prisons vénézuéliennes. Ces dernières sont en effet marquées par une surpopulation – 48 262 détenus pour une capacité d'accueil de 16 539 prisonniers –, l'insalubrité, le manque d'infrastructures et les violences. Un bilan de l'ONG Observatoire vénézuélien des Prisons indique même que la crise carcérale aurait coûté la vie à 591 personnes l'année dernière.  

Lu sur Métro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !