Facebook Home : seulement 500000 téléchargements depuis le lancement

Facebook Home peut-il déjà être considéré comme un flop ? Il faudra attendre un peu plus longtemps mais toujours est-il que l'application pour Android, disponible depuis le 12 avril aux Etats-Unis et le 16 du même mois en France, connaît un démarrage timide, c'est le moins qu'on puisse dire. Les chiffres du Google Play store indiquent en effet que Facebook Home n'a été téléchargé que 500 000 fois depuis son lancement il y a près d'une semaine. Pour donner un chiffre de comparaison, l'application photo Instagram avait été téléchargée un million de fois en seulement 24 heures lors de son lancement sur Android.

Le chiffre de 500 000 téléchargements est d'autant plus étonnant que le réseau social fondé par Mark Zuckerberg compte plus d'un milliard d'utilisateurs, cela ne fait pas beaucoup de téléchargements puisque ça ne représente que 0,05% des inscrits ! Autant dire quasiment rien. L'application obtient par ailleurs la note de 2,5/5. Et beaucoup de parler déjà d'un gros flop.

Il faut toutefois nuancer légèrement ces mauvais résultats puisque l'application n'est en effet pas encore disponible sur tous les terminaux mais seulement sur deux terminaux HTC et deux Samsung, et pas encore dans tous les pays.

Les critiques nombreuses faites à la nouvelle application de Facebook sur les questions de vie privées peuvent être à l'origine de ce désintérêt des internautes pour Facebook Home.

Pour rappel Facebook Home est une application qui propose un nouvel écran d'accueil qui viendra se greffer par-dessus le système d'exploitation Android. Le but étant d'attirer l'utilisateur vers le réseau social dès que l'écran du smartphone s'allume. Le réseau social est le premier navigateur mobile sur smartphones et tablettes avec 18% du temps passé. Pour Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, il s'agit de "transformer les téléphones Android en téléphones sociaux". L'impact sur les revenus publicitaires de Facebook devait donc bondir au grand dam de ses concurrents Google voire Twitter. Au vu des premiers chiffres, cela pourrait toutefois s'avérer plus compliqué que prévu.