Beyoncé et Jay-Z : leur séjour à Cuba déclenche une polémique<!-- --> | Atlantico.fr
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Beyonce et Jay-Z sont partis célébrer leurs cinq ans de mariage à Cuba.
Beyonce et Jay-Z sont partis célébrer leurs cinq ans de mariage à Cuba.
©Reuters

Oups

Les deux stars sont allées à Cuba alors que l’île est sous embargo économique depuis 1962.

Beyoncé et Jay-Z ont-ils enfreint la loi ? C’est ce que cherchent à savoir deux députés républicains américains qui ont donc demandé dans une lettre adressé à Adam Szubin, directeur du Bureau de contrôle des avoirs étrangers du Trésor américain, si la chanteuse Beyoncé et son mari le rappeur Jay-Z avaient eu une permission du gouvernement américain pour se rendre à Cuba sur lequel pèse un embargo économique.

Les représentants Ileana Ros-Lehtinen et Mario Diaz-Balart (Floride) ont ainsi demandé des informations sur le type d’autorisation que les Jay-Z et Beyoncé, par ailleurs grande sympathisante du président Barack Obama qu’elle a aidé à récolter des fonds lors de la campagne en 2012 et pour qui elle a chanté l’hymne national lors de l’investiture en janvier dernier, avaient eu avant de se rendre sur l’île rappelant que « la loi américaine interdit expressément l’autorisation des transactions financières pour les 'activités touristiques' à Cuba ».

Beyoncé et Jay-Z se sont rendus à Cuba la semaine dernière pour célébrer leurs cinq ans de mariage. Ils ont notamment été aperçus et suivis par des centaines de fans cubains dans les allées du centre historique de La Havane. Le couple a également été vu en train de diner dans l’un des restaurants les plus chics de la ville, La Guarida, ainsi que dans un petit restaurant à proximité de la cathédrale qu’ils ont bien évidemment visitée.

Pour rappel, l’embargo contre Cuba, qui a été instauré en 1962, interdit aux citoyens américains de se rendre sur l’île et d’y dépenser de l’argent sans autorisation spéciale du gouvernement. Cet embargo n’empêche toutefois pas des milliers d’Américains de visiter l’île chaque année et ce sans permission officielle. Pour contourner cela, il passe en effet souvent par des pays tiers et sont donc très rarement poursuivis par les autorités américaines.

Lu sur Libération

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