A partir de (presque) rien
Bientôt une base lunaire fabriquée grâce à une imprimante 3D ?
L'Agence spatiale européenne pourrait bientôt construire de façon automatisée de bâtiments protégeant des rayons cosmiques.
Pour construire des installations sur la Lune, rien de mieux que se servir sur place. Car l'acheminement de matière premier depuis la Terre est plus qu'onéreux : il coûte 15 000 euros par kilo. Les chercheur de l'Agence spatiale européenne (Esa) et de la Nasa étudient donc la possibilité d'utiliser le régolite du sol sélène de la Lune.
Un projet vient d’être mis en route pour "étudier la faisabilité" d'une base imprimée à partir d'un alliage de sable lunaire et d’oxyde de magnésium. Il s'agirait de bâtir un mur et un dôme protégeant des rayons cosmiques et des chutes de petites météorites une structure gonflable pressurisée située à l'intérieur et servant d'abri aux visiteurs de l'espace..
Des bâtiments pourraient ainsi être construits grâce à une machine appelée D-Shape, sorte d'imprimante 3D géante capable de fabriquer des objets de plusieurs mètres de haut. L'outil se présente comme un portique sur lequel glisse une poutre munie d'une grosse pompe mobile, la "tête d’impression", capable de se déplacer sur un rayon de 6 mètres.
Sur Terre, l'Esa a déjà construit un bloc alvéolé d'1,5 tonne qui offre "un bon compromis entre le poids et la résistance".
En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.
Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !